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Christopher Daniel Person, ce nom résonne comme une dissonance dans le concert des ambitions catalanes. Nommé directeur de la Maison de la Generalitat à Perpignan, il s'est cru au-dessus des traditions, au-dessus des sentiments, au-dessus de l'histoire.
Refusant de nommer cette terre "Catalogne du Nord", il a brandi le drapeau de la "neutralité institutionnelle", comme si les cœurs pouvaient être neutralisés, comme si les âmes pouvaient être mises en veille. Il a osé déclarer que le catalan ne se parlait plus dans ces contrées, effaçant d'un trait des siècles de culture, de langue, de passion.
Les anciens directeurs de la Maison, outrés, ont levé la voix, dénonçant l'arrogance et l'ignorance de cet homme. Les partis indépendantistes, Junts, ERC, la CUP, ont exigé sa tête, réclamant justice pour cette insulte à l'identité catalane.
Et voilà que, sous la pression, Christopher Person démissionne, invoquant des "raisons personnelles". Quelle ironie ! Lui qui voulait effacer l'identité catalane, c'est lui qui est effacé.
À sa place, Albert Piñeira, ancien maire de Puigcerdà, prend les rênes. Un homme du sérail, un homme de Junts, un homme qui connaît la valeur des mots, la force des traditions, l'importance de la langue. Il saura, espérons-le, redonner à la Maison de la Generalitat à Perpignan sa dignité, son rôle, sa mission.
Mais au fond, cette histoire n'est qu'un épisode de plus dans la grande tragédie catalane. Une tragédie où les acteurs changent, mais où le scénario reste le même : une lutte pour l'identité, pour la reconnaissance, pour la survie d'une culture face à l'indifférence, à l'oubli, à la négation.
Et pendant ce temps, les Catalans du Nord continuent de parler, de chanter, de rêver en catalan, malgré tout, envers et contre tout.