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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 19:44
Après l’invalidation, le 7 octobre dernier, de l’élection municipale de Perpignan par le tribunal administratif de Montpellier et en attendant le résultat de l’appel, formulé par l’actuel maire de Perpignan Jean Paul Alduy devant le conseil d’état.
Il semblerait que tous s’organisent en vue d’une réélection. Dans l’opposition, ce qui a été « l’union » entre la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, l’ex socialiste Jean Codognés et la Modem Clotilde Ripoull n’a duré que le temps des amours des libellules. Ensuite, ceux-la sont retournés à leur activité favorite : « la guerre du tous contre tous ».
Dès le jour de l’annonce de l’annulation, on a vu Jacqueline Amiel Donat seule au tribunal à Montpellier et Jean Codognés et Clotilde Ripoull à Perpignan. Puis, ce fut la cacophonie des conférences de presse. A une demi heure prés en un même lieu, le café de la poste, et à deux opposés de la pièce.
Outre le fait que l’on se satisfaisait de la décision de justice du jour, on parlait encore d’union. Mais lorsque l’on demandait aux uns : Jean Codognès, Clotilde Ripoull, Katia Mingo, Jordi Vera, pourquoi, ils ne parlaient pas d’une même voix avec la tête de liste PS, la réponse était : « Vous n’avez qu’à le lui demander ! ». De son coté Jacqueline Amiel-Donat apparaissait avec le président départemental du parti socialiste Jacques Cresta, les communistes, ceux de la liste Nicole Gaspon et sa sœur, secrétaire général du parti et maire d’Elne Nicolas Garcia, l’avocat du procès Jean-Pierre Amadéi, dont les frais on nous l’affirmait, n’auraient été payé que par cette partie de l’union.

A partir de là, chacun commence à tracter de son coté. Les militants innervent les quartiers au nom « de la justice du retour aux urnes et de l’illégitimité du maire actuel ». Celui qu’ils nomment « le maire temporaire », quant à lui, continue ses grands projets à marche forcée, le théâtre de l’archipel, le quatrième pont.
Sachant bien qu’une fois les décisions votées et les travaux lancés, ils sera quasi impossible pour l’opposition d’en changer le cours, quand bien même ils gagneraient ensemble ou en morceaux les élections. En attendant, le bon peuple déjà effaré par la tournure qu’avait pris le deuxième tour, voyant Perpignan revenir de nouveau à la notoriété nationale, et de plus, par le truchement du scandale, se demandent s’ils ne sont pas coincés dans un mauvais film avec des comédiens sur jouant tous « sur l’air de la calomnie ».
Car il semblerait qu’il n’y ait bien que les perpignanais qui prennent encore au sérieux la politique. Quand les politiques se prennent, eux, au sérieux, Chacun d’eux pensent à l’instar du titre de l’émission de Frédéric Tadéï sur France 3, « Ce soir ou jamais ». Et un en particulier, JPA, « Ce soir ou plus jamais ». Et ce, pas plus demain qu’en 2020 !
Dans les cafés, on cause, et pas que dans celui du « commerce ». On entend : « Qu’est ce qu’a fait cette ville pour être atteinte par pareille malédiction, comme dans le film « Shining » ? On l’aura construite sur un ancien cimetière indien ? ». « L’opposition, par la mise en scène de sa division, n’est pas une alternative plus crédible que le maire actuel. » Ou encore « Quand ils oublieront leurs égos, ils penseront enfin à nous ».
Bref, à l’affliction de l’environnement national et international, on rajoute le grotesque du local. Dans 9 mois, peut-être irons-nous de nouveau voter. En espérant que d’ici là la raison reviendra aux politiciens locaux, comme l’esprit saint qui est tombé sur les apôtres à la pentecôte !

l'union avec la gauche : il y a longtemps dans une lointaine galaxie, trés lointaine...
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