Nous avons la nostalgie d'une époque: c'est à dire une parenthèse d'un temps, où nous avions des repéres dans lequel nous nous retrouvions... Le chaos n'a jamais été un progrès, s'il n'était qu'un moment de transition d'un ordre a un autre...De Perpignan la Catalane à Rayonnante, comme une publicité mensongère: nous étions sûrs que l'identité et l'histoire de la ville venait plus de sa catalanité, quant à sa rayonnance, elle ne nous a pas encore laissé de trace sur le maillot...

Ce que nous aimons dans la montagne le Canigou, c'est qu'elle est identifiable. Qu'elle est toujours là où on l'a laissé. On sait qu'on le retrouvera le lendemain et le lendemain encore. Il est un repère, contrairement à l'époque qui casse les repères et laisse les individus seuls avec leurs angoisses, la seule identité collective étant l'angoisse que nous ressentons tous. À l'instar des travaux permanents du centre-ville de Perpignan, qui cassent les repères et crée une dystopie sur les chemins à trouver pour accéder à la destination désirée.

Le discours de Louis Aliot devant la mairie, invoquant contre les chaos des émeutes extérieures http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2023/07/louis-aliot-lettres-sur-les-vikings-a-l-usage-de-ceux-qui-les-voient-piller.html ne tient pas compte du chaos qu'il laisse prospérer par la permanence des travaux non maîtrisés du centre-ville http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2023/06/escape-game-l-odyssee-des-travaux-de-perpignan-un-livre-dont-vous-etes-le-heros.html ou de la destructions de nombreuses maison au quartier St Jacques.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2014/11/perpignan-quartier-st-jacques-jean-hubert-serre-on-laisse-mourrir-les-gitans-a-petit-feu-par-l-electoralisme-interview-par-nicolas-c

Dans la mesure où il ne subit pas directement le désordre dont il a pris la décision, il le juge comme une transition vers le progrès. Alors qu'il voit directement les déprédations dans les vidéos ailleurs parce qu'il n'y a pas de responsabilité ! 

L'analyse sociétale du texte que vous avez fourni met en évidence plusieurs points concernant la perception de la montagne Canigou et les travaux permanents du centre-ville de Perpignan, ainsi que la réaction du discours de Louis Aliot, le maire, face à ces situations.

Identifiabilité et stabilité de la montagne Canigou : La montagne Canigou est perçue comme un repère stable et immuable. Elle représente un point de référence constant dans un monde en perpétuelle évolution. Cette perception de stabilité et de continuité peut être réconfortante pour les individus qui trouvent un sentiment de sécurité et de connexion avec ce lieu identifiable.

Cassure des repères dans le centre-ville de Perpignan : En revanche, le centre-ville de Perpignan est décrit comme étant en constante mutation avec des travaux permanents qui cassent les repères habituels. Ces changements peuvent créer une dystopie, c'est-à-dire une impression d'un environnement chaotique et inquiétant, où les chemins pour accéder aux destinations souhaitées deviennent incertains.

La disparité entre la perception du maire et de la population : Le discours de Louis Aliot est critiqué pour ne pas prendre en compte le chaos créé par les travaux non maîtrisés du centre-ville et la destruction de nombreux bâtiments dans le quartier St Jacques. Il est suggéré que le maire ne subit pas directement les conséquences de ses décisions, ce qui le rend moins sensible aux problèmes engendrés par ces changements.

Le progrès et la responsabilité : Louis Aliot considère ces transformations comme une transition vers le progrès, ce qui implique probablement le développement économique ou urbain. Cependant, il est souligné que le maire ne ressent pas directement les déprédations causées par ces changements dans d'autres régions, ce qui pourrait impliquer un manque de responsabilité et de compréhension face aux préoccupations des citoyens.

En somme, l'analyse met en évidence des tensions entre la stabilité identitaire offerte par la montagne Canigou et les perturbations engendrées par les changements urbains dans le centre-ville de Perpignan. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la prise en compte des conséquences des décisions politiques sur la vie quotidienne des citoyens.

D'où le regard de Sabrina Denis sur le dernier volet des "artistes prennent la révolution"http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2022/12/perpignan/videos-interviews-il-etait-une-fois-la-prise-de-la-rue-de-la-revolution-par-les-artistes-par-nicolas-caudeville.html de samedi dernier (qui a coûté bien moins cher que les manifestions dites culturelles de la ville) dont elle a voulu garder des souvenirs en image qu'elle a partagé sur les réseaux sociaux. Et sur lequel elle écrit ceci:

"Quelle belle journée. L'art prenait vraiment toute la rue. Je retiens la bonne humeur ambiante , les sourires , les visages détendus , la musique , la vie .
Un parfum d'antan régnait avec toute cette effervescence et les jolis costumes d'époques portés par des Catalans. Petit retour dans le passé très agréable avec des artistes créatifs bien de notre époque. Les vieilles rues colorées de Perpignan sont belles, surtout quand on leur redonne vie."