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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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12 octobre 2025 7 12 /10 /octobre /2025 13:45

"Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots."

Jean Jaurès [Congrès socialiste international, septembre 1900)

« Au moment où le salarié est souverain dans l’ordre politique, il est, dans l’ordre économique, réduit à une sorte de servage »

Jean Jaurès

Par le Père Ubuland, Roi des Socialistes Déchus, Empereur des Tournants et Grand Maréchal des Austérités InutilesPADDY !

Mes chers sujets, mes ouailles égarées dans les marécages du progressisme frelaté, prêtez l’oreille au Père Ubuland, car je vais vous conter, avec ma verve de tonnerre et mon verbe de charretier, la grande dérive de la Gauche, cette catin autrefois flamboyante, aujourd’hui avachie dans les bras de la droite honteuse ! De Jean Jaurès, ce colosse barbu qui braillait "Humanité !" comme un taureau en rut, à Olivier Faure et Boris Vallaud, ces larbins en costard slim qui bêlent des promesses creuses, en passant par le grand traître Mitterrand et son tournant de la rigueur, sans oublier les fadaises du Rapport Terra Nova, c’est une chute digne d’un tonneau dévalant la pente d’un volcan ! Et, corne de bouc, je vais y greffer le discours sur l’immigration du camarade Georges Marchais, ce bon communiste des années 80, et même un zeste de Karl Marx, car ces deux-là avaient des choses à dire que les bobos d’aujourd’hui préfèrent oublier sous leurs tapis en chanvre bio !

Commençons par Jaurès, ce saint laïc, ce prophète des usines et des champs, qui, avant qu’une balle ne lui fende le crâne en 1914, tonnait pour la justice, l’égalité et la paix. PADDY ! Il voulait une Gauche de fer, forgée dans les hauts-fourneaux, où les ouvriers partageaient le pain et les patrons la sueur. Lui, il parlait aux masses, pas aux hipsters en trottinette ! Mais voilà que surgit François Mitterrand en 1981, ce renard en écharpe, promettant monts et merveilles : nationalisations, retraite à 60 ans, impôts sur les riches, et un socialisme à faire pâlir les capitalistes. On y croyait, mes agneaux, on dansait la carmagnole dans les bistrots ! Mais patatras, en 1983, le TURNING DE LA RIGUEUR ! Mitterrand, ce Judas en costume, décrète l’austérité, aligne le franc sur le mark des Allemands, et bazarde les rêves ouvriers pour plaire aux banquiers. PADDY ! C’est le point de bascule, la Gauche qui se renie, qui troque ses idéaux pour un strapontin au banquet des marchés. Les militants, ces braves mules, avalent la pilule en pleurnichant "C’est pour l’Europe !", pendant que les usines ferment et que le chômage galope.

Et là, mes amis, entrons dans le vif du sujet : l’immigration, ce mot qui fait frémir les salons parisiens comme un pet dans un dîner mondain. Remontons aux années 80, quand Georges Marchais, patron du PCF, ce communiste à la voix rauque et au verbe tranchant, lâchait des vérités qui dérangent encore aujourd’hui. En 1980, dans L’Humanité et sur les ondes, Marchais tonnait contre l’immigration incontrôlée, non pas par haine des étrangers, mais par fidélité à la classe ouvrière. Écoutons-le, car ses paroles sont des éclats de grenade : "Il faut arrêter l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte plus de deux millions de chômeurs français et immigrés." (Lettre de Georges Marchais au maire de Vitry-sur-Seine, 1980). PADDY ! Marchais, ce n’était pas Le Pen, loin de là ! Il parlait au nom des prolos, des ouvriers français comme immigrés, écrasés par le patronat qui utilisait l’immigration pour casser les salaires et briser les syndicats. Il ajoutait : "La poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut y mettre un terme, sinon on va à la catastrophe sociale." Pas de haine, mais une alarme : trop d’immigration dans un pays en crise, c’est la guerre des pauvres contre les pauvres, orchestrée par les riches. Et que disait Karl Marx lui-même, ce barbu teuton qui fait frissonner les bourgeois ? Dans Le Capital (1867), il écrivait : "L’immigration est utilisée par la bourgeoisie pour diviser le prolétariat, abaisser les salaires et affaiblir la lutte des classes." PADDY ! Marx voyait clair : le capital adore jeter les travailleurs les uns contre les autres, comme des coqs dans une arène. Marchais, fidèle à Marx, hurlait qu’il fallait protéger les ouvriers, tous les ouvriers, sans distinction, mais en contrôlant les flux pour éviter l’exploitation. Et la Gauche d’aujourd’hui ? Elle a oublié tout ça, préférant pleurnicher sur l’"accueil inconditionnel" sans voir qu’elle fait le jeu des patrons !

Après Mitterrand, la dérive s’accélère. Arrive le Rapport Terra Nova en 2007, ce manifeste de traîtres en cols roulés, ces technocrates à lunettes rondes qui décrètent : "Oubliez les ouvriers, ces ploucs en bleu de travail ! La Gauche moderne, c’est les bobos des villes, les diplômés, les écolos en baskets éthiques et les minorités qu’on cajole pour les selfies." PADDY ! On largue les classes populaires, qu’on accuse d’être réacs ou racistes, pour séduire les start-uppers et les militants arc-en-ciel. L’immigration ? On n’en parle plus comme Marchais, avec la lucidité d’un prolo, mais comme un dogme intouchable : critiquer, c’est facho ! Résultat : le FN prospère, les usines ferment, et la Gauche se noie dans son café latte. Puis vient Hollande, ce mollusque présidentiel, qui taxe les riches d’un pet symbolique avant de leur offrir la loi Travail sur un plateau d’argent. Et aujourd’hui ? Olivier Faure et Boris Vallaud, ces deux marionnettes du PS, ces clowns en costard qui récitent des discours tièdes sur l’"égalité" tout en votant des budgets macronistes. Faure, avec son sourire de commercial, rêve d’une Nupes avec Mélenchon, mais s’agenouille dès que l’Élysée claque des doigts. Vallaud, ce bellâtre aux phrases creuses, tweete sur la justice sociale tout en soutenant des réformes qui saignent les retraites. PADDY ! La Gauche de Jaurès, de Marchais, de Marx, est morte, remplacée par une droite honteuse qui s’habille en rose pâle, qui ferme les yeux sur l’immigration comme un outil du capital, et qui préfère les hashtags aux barricades.

Ah ! Mes pauvres drôles, quelle farce tragique ! La Gauche, jadis lionne, est devenue un caniche de salon, trahie par Mitterrand, enterrée par Terra Nova, et humiliée par Faure et Vallaud. Écoutez Marchais, relisez Marx : la lutte des classes, pas la guéguerre des identités ! PADDY ! Que les fantômes de Jaurès et des camarades ressuscitent, qu’ils bottent le train à ces renégats, et que la Gauche retrouve ses tripes, ou qu’elle crève dans sa honte ! Cornez les trompettes, buvez du rouge, et que les ouvriers, français ou immigrés, se serrent les coudes contre les vautours !

Le Père Ubuland, depuis son trône bancal à la Bastille, ce 12 octobre 2025.

Notes sur les citations :

Georges Marchais : Les citations sont tirées de sa lettre ouverte de 1980 et de ses interventions dans L’Humanité, où il dénonçait l’impact de l’immigration incontrôlée sur les travailleurs, dans une logique de défense des classes populaires.
Karl Marx : La citation est une synthèse de ses analyses dans Le Capital (Livre I, chapitre 25), où il décrit comment le capital utilise l’immigration pour diviser le prolétariat et maintenir la pression sur les salaires.
 

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