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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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30 mai 2025 5 30 /05 /mai /2025 20:17

 

Dans l’arène poussiéreuse de Perpignan, où l’histoire s’effrite sous le poids d’une modernité sans âme, la gauche post-moderne, cette hydre aux mille têtes discordantes, s’agite dans un ballet grotesque, non pour triompher, mais pour arracher un éclat fugace, un quart d’heure warholien de plus. L’union de La France Insoumise et des Écologistes, scellée sous les néons criards de l’ambition, n’est pas une quête de pouvoir, mais une parade, une mise en scène où l’on joue à l’espoir sans y croire. Mickaël Idrac et Nicolas Berjoan, apôtres d’une révolte déjà fanée, clament leur alliance comme on brandit un drapeau en lambeaux, dans une ville où le Rassemblement national, monstre froid, règne en maître.
Ils parlent d’union, mais c’est un cri dans le vide. Les socialistes, les communistes, ces ombres d’un passé glorieux, refusent la main tendue, préférant se perdre dans leurs querelles intestines, leurs ego boursouflés par l’illusion d’une singularité. Carole Delga, déesse tutélaire du socialisme régional, plane au-dessus de ce théâtre, son mépris pour LFI sculptant des silences lourds de sous-entendus. L’unité, ce mot sacré, n’est qu’un mirage, une vieille chanson que la gauche entonne sans conviction, se souvenant à peine des notes.
Et que promettent-ils, ces hérauts d’une révolution avortée ? Une « révolution des mobilités », comme si déplacer des corps dans une ville asphyxiée pouvait racheter les âmes. Des bus moins médiocres, des coupures d’énergie conjurées, des épiceries solidaires pour apaiser la faim des damnés – autant de pansements sur une plaie béante. Leur programme, patchwork d’idées usées, n’aspire pas à transformer, mais à briller, à capter l’œil distrait d’un public déjà lassé. Ils ne veulent pas être élus, non ; ils veulent être vus, entendus, tweetés, partagés, avant que l’oubli ne les engloutisse.
Pas de tête de liste, disent-ils, car le « fond » prime sur les visages. Mensonge pieux ! Le fond n’est qu’un décor, un prétexte pour exister dans l’éphémère, pour danser sous les projecteurs avant que la lumière ne s’éteigne. Ils visent la deuxième place, un strapontin dans l’histoire locale, espérant peut-être un sursaut, un « front républicain » qui les sauverait de l’absurde. Mais Perpignan, ville de fractures et de désillusions, ne croit plus aux sauveurs. La gauche, post-moderne et fragmentée, ne cherche pas la victoire, mais l’écho, cet instant de gloire warholien où l’on existe, même dans la défaite, avant de retomber dans le néant...Avec toujours l'énemie le fascisme,cette menace fantôme sans laquelle,ils seraient déjà dans les poubelles de l'histoire !
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