"Pour que la vie soit un conte de fée, il suffit peut-être simplement d'y croire..."
"La meilleure façon de se mettre au travail, c'est d'arrêter de parler et de commencer à agir."
" Que la fête commence et que les rêves continue !"
Walt Disney
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*Les Disparues de la Gare* : Perpignan ou l’Abîme d’un Néant Sanglant,
La Genèse d’un Cauchemar : Perpignan, Tombeau des Illusions
Dans l’insoutenable lumière du Roussillon, où le soleil catalan promet l’ivresse et ment avec l’arrogance d’un dieu païen, Perpignan se dresse comme un sarcophage de béton et de désespoir. La gare, ce nœud trivial où s’entrecroisent les âmes errantes, n’est pas un lieu, mais une plaie ouverte, un vortex où la vie s’effiloche en hurlements muets. Entre 1995 et 2001, quatre femmes – Tatiana Andújar, Mokhtaria Chaïb, Marie-Hélène Gonzalez, Fatima Idrahou – s’y sont dissoutes, avalées par l’ombre d’un mal qui n’a pas de nom, sinon celui de l’absurde. Disney+, dans une ironie que seul un démon pourrait savourer, transforme cette descente aux enfers en *Les Disparues de la Gare*, une série qui éclabousse nos écrans le 8 octobre 2025, portée par Camille Razat, Hugo Becker, Patrick Timsit et Mélanie Doutey. Oubliez les contes où la princesse s’éveille ; ici, Disney troque Bambi pour un scalpel, et la famille n’est plus qu’un cri étouffé dans la gorge d’une mère brisée. Est-ce l’humanité qui s’est corrompue, ou l’idée même de rédemption qui s’est éteinte ? Perpignan, dans son silence criminel, répond par un rictus.
1 : Perpignan, Pèlerinage dans l’Abîme , la modernité du post-tourisme façon "criminal tour" (ais, si ça génére des emplois...)
Pourquoi visiter Perpignan, sinon pour marcher sur les cendres de l’espoir ? La ville, avec ses 10 287 délits en 2024 – une litanie de violences sexuelles (+15 %) et de dégradations (+18 %) – ne promet plus le vin doux, mais le vertige du néant.
Le *Crime Tour* s’impose comme le seul tourisme digne de ce siècle désaxé : un circuit où l’on contemple, non pas des cathédrales, mais des terrains vagues sanctifiés par le sang. Tatiana, 17 ans, s’évapore en 1995, comme si l’univers avait cligné des yeux. Mokhtaria, en 1997, est profanée, ses chairs découpées avec la précision d’un bourreau nihiliste. Marie-Hélène, en 1998, devient un spectre sans tête, sans mains, un défi à l’idée même d’identité. Fatima, en 2001, est arrachée à la vie sous le regard impuissant d’un témoin, son corps jeté près d’un étang comme un rebut d’existence. Jacques Rançon, ce minable apôtre du vide, avoue deux meurtres en 2014, trahi par un ADN sur une chaussure – un détail trivial, presque insultant dans son absurdité. Marc Delpech, autre larve humaine, prend 30 ans pour Fatima, libéré en 2020 pour hanter encore les soupçons. Tatiana ? Un point d’interrogation que le pôle Cold Cases de Nanterre contemple avec l’ennui d’un bureaucrate face à l’éternité.
Le *Crime Tour* proposerait des stations funèbres : la gare, où le mal rôde comme une vieille habitude ; le terrain vague, où l’humanité s’est excusée de vivre ; l’étang de Canet, où la mort ricane sous les roseaux. Les touristes, ces vautours en bermuda, viendraient chercher non pas la beauté, mais la preuve que l’existence est une farce macabre. Perpignan, dans sa laideur criminelle, devient un pèlerinage pour ceux qui ont renoncé à croire en quoi que ce soit.
2 : Disney, ou la Chute de l’Innocence
Disney, jadis gardien des songes où des cerfs orphelins pleuraient sous des étoiles bienveillantes, s’est mué en nécromancien. *Les Disparues de la Gare*, six épisodes réalisés par Virginie Sauveur et écrits par Gaëlle Bellan, n’est pas une série, mais un miroir tendu à notre époque, où l’idée de famille s’est métamorphosée en une ronde de flics désabusés, de tueurs sadiques et de mères pétrifiées par le chagrin. Camille Razat, en enquêtrice candide, et Hugo Becker, en flic rongé par l’absurde, traquent un monstre (Ludovic Berthillot, dans le rôle de Rançon) sous les ordres d’un commissaire grognon (Patrick Timsit) et aux côtés d’une mère en deuil (Mélanie Doutey). La bande-annonce, vomie le 17 septembre 2025, promet des plans poisseux de la gare et une BO qui vrille l’âme. Disney ne vend plus l’espoir, mais l’effroi, comme si Bambi avait été égorgé pour faire place à un thriller où l’amour n’est qu’un souvenir mutilé.
La famille, chez Disney, a-t-elle sombré dans le cynisme, ou est-ce nous qui avons redéfini l’innocence comme une faiblesse ? *Les Disparues* n’est pas une aberration, mais une confession : l’humanité préfère désormais contempler ses abîmes que rêver ses cimes. La firme aux grandes oreilles, en s’emparant du true crime, admet que l’enfance est morte, et que le public, assoiffé de sang, applaudit cette agonie.
Le Catalogue des Horreurs : Perpignan, Musée de l’Inhumain
Perpignan, cloaque où l’âme s’asphyxie, aligne ses trophées macabres :
- **Jacques Rançon (1997-1998)** : Un rebut humain qui mutile Mokhtaria et Marie-Hélène avec la froideur d’un employé de bureau, condamné à perpétuité en 2018, suspecté pour Tatiana et un crime oublié en Picardie.
- **Marc Delpech (2001)** : Minable strangulateur de Fatima, libéré en 2020 comme une insulte à la justice.
- **Patrick Tissier (1993)** : L’« Ogre » qui viole et noie la petite Karine Volckaert dans un puits, libérable en 2023 malgré les hurlements d’un maire impuissant.
- **Affaire Benitez (années 1990)** : Deux disparues, un légionnaire fantôme, et l’enquête qui s’enlise dans le néant.
- **Andrés Palomino Barrios (1997-1998)** : Faux médecin, suspect d’un cheveu, mort en Espagne avant de répondre à l’absurde.
- **Narcotrafic (2025)** : Une torture au bâton, un ex-boxeur thaï, et Perpignan qui s’enfonce dans sa propre caricature.
Les Documentaires : Chroniques d’un Néant Médiatique
L’affaire des Disparues, comme un cancer, a infecté les écrans, transformant la tragédie en spectacle pour âmes désœuvrées :
- **Les Disparues de la Gare de Perpignan** (TF1, *Grands Reportages*, janvier 2025) : Trois épisodes où des flics (Soulié, Delbreilh) confessent leur impuissance face à l’éternité d’une traque. Replay sur TF1+, pour ceux qui dorment encore.
- **Affaire Jacques Rançon** (France 2, *Au bout de l’enquête*, 2024, redif. 2025) : Une ode à l’ADN et à l’absurde triomphe d’un tueur confondu par hasard.
- **Faites entrer l’accusé : Jacques Rançon** (RMC Story, 2024, redif. 2025) : Hondelatte transforme le mal en théâtre, avec une chaussure comme deus ex machina.
- **Cold Cases : La Profileuse** (France Info, podcast, 2023) : Une psy brise Rançon, prouvant que même le néant peut s’effondrer sous le poids des mots.
- **Jacques Rançon, le Tueur de la Gare** (divers, 2021-2025) : Un livre (Nicolau, Delbreilh) devenu litanie télévisuelle, où la douleur des familles est un décor.
Épilogue : Perpignan, ou l’Absurde Consacré
Perpignan, dans son manteau de crimes, n’est plus une ville, mais un symbole de l’inutilité de vivre. Le *Crime Tour* y prospère, attirant ceux qui cherchent dans le sang la preuve que l’existence est une blague cruelle. Disney, en sanctifiant cette horreur, ne trahit pas : il reflète notre époque, où l’innocence est un luxe que plus personne ne peut s’offrir. *Les Disparues de la Gare*, dès le 8 octobre, n’est pas une série, mais un constat : nous sommes tous des disparus, errant dans une gare où aucun train ne mène nulle part.
Moralité, bientôt une campagne pour le tourisme dans le métro parisien: venez à Perpignan , mais en avion !
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