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Vu le niveau d’abstentionnisme, à bien y regarder les influenceurs sont plus représentatifs que les élus! Une commission d'enquête parlementaire leur a demandé des comptes. Mais qui sont-ils, si mal élus tant dans le nombre de vote que dans ses conditions pour être légitimes? Avant de crier au populisme regardons dans le miroir inversé de la "quatrième dimension" pour ouvrir le débat !
Contexte réel : l’audition des influenceurs
Le 10 juin 2025, des influenceurs comme Nasdas, Alex Hitchens, AD Laurent, et le couple Julien et Manon Tanti ont été auditionnés par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Ces créateurs de contenu, choisis à la suite d’une consultation citoyenne ayant recueilli plus de 32 000 réponses, étaient interrogés pour des contenus jugés problématiques : sexisme, virilisme, violence, exploitation de la misère, ou pratiques commerciales douteuses. Les auditions ont été marquées par des échanges tendus, des moments de buzz (comme l’abandon de l’audition par Alex Hitchens), et une couverture médiatique importante, notamment sur X et dans la presse (Le Figaro, BFMTV, Le Monde). Nasdas, par exemple, a été questionné sur ses vidéos mettant en scène des jeunes précaires ou distribuant de l’argent, accusé d’exploiter la misère pour l’audience.
Ces moments ont généré du buzz, amplifié par les réseaux sociaux, où les influenceurs ont parfois retourné les critiques contre les députés, comme Nasdas reprochant un manque de compréhension de la santé mentale des créateurs. Une députée a même publié une vidéo TikTok semblant narguer Nasdas, ajoutant au côté spectaculaire.
Scénario inversé : les influenceurs interrogent les députés
Imaginons un monde où des influenceurs comme Nasdas organisent une “commission d’enquête populaire” sur les réseaux sociaux, convoquant des députés pour répondre de leurs actions, dans un format conçu pour maximiser l’audience et le buzz. Voici à quoi cela pourrait ressembler :
Le cadre de l’interrogatoire
Les influenceurs, forts de leurs millions d’abonnés (Nasdas en a 9,3 millions sur Snapchat), utiliseraient des plateformes comme TikTok, Snapchat ou YouTube pour diffuser l’événement en direct, avec des lives interactifs où les viewers votent pour les questions ou réagissent en temps réel.
Le ton serait provocateur, reprenant les codes des dramas ou des clashs en ligne : montages dynamiques, effets sonores, et accusations directes pour capter l’attention. Nasdas pourrait, par exemple, titrer son live : “Les députés face à la VRAIE France : on leur demande des comptes !”
Les thèmes abordés pourraient inclure : l’impact des lois sur la jeunesse, la déconnexion des élus des réalités des quartiers, ou encore la transparence des dépenses publiques, jouant sur des sujets sensibles pour créer du buzz.
Les “accusés” : les députés
Des figures comme Arthur Delaporte, président de la commission TikTok, pourraient être convoquées. Les influenceurs leur reprocheraient, par exemple, de critiquer les réseaux sociaux sans comprendre leur fonctionnement ou d’ignorer les problèmes structurels (chômage, précarité) qui poussent les jeunes vers des figures comme Nasdas.
Les questions seraient volontairement incisives : “Pourquoi vous parlez de protéger les mineurs sur TikTok, mais pas des écoles qui tombent en ruine ?” ou “Combien vous gagnez par mois, et qu’est-ce que vous faites pour les SDF que je filme ?” Ces attaques chercheraient à exposer des contradictions, comme Nasdas a été accusé d’exploiter la misère.
Les moments de buzz :
Un député pourrait “craquer” sous la pression, comme Alex Hitchens a quitté son audition, créant un moment viral. Par exemple, un élu déconnectant son micro ou répondant maladroitement pourrait être remixé en mème TikTok.
Les influenceurs joueraient sur l’émotion : Nasdas pourrait montrer des images de jeunes en difficulté qu’il “aide”, accusant les députés d’inaction, pour susciter l’indignation de son audience.
Les lives généreraient des millions de vues, avec des hashtags comme #DéputésEnPLS ou #NasdasVsAssemblée, amplifiant le buzz. Des clips de 15 secondes montrant les moments les plus tendus circuleraient sur TikTok.
Les réactions
Les médias traditionnels (Le Figaro, BFMTV) couvriraient l’événement, mais avec un ton critique, accusant les influenceurs de populisme ou de sensationalisme, comme ils l’ont fait pour les auditions réelles.
Sur X, les opinions seraient divisées : certains salueraient la “prise de pouvoir” des influenceurs face à une élite déconnectée, d’autres dénonceraient un “tribunal médiatique” sans légitimité.
Les députés pourraient répondre en publiant leurs propres vidéos TikTok, comme la députée qui a nargué Nasdas, mais risqueraient de sembler ridicules face à des influenceurs maîtrisant les codes des réseaux.
Les limites du scénario
Contrairement à une commission parlementaire, une “enquête” menée par des influenceurs n’aurait aucune autorité légale. Les députés pourraient refuser de participer, privant l’événement de crédibilité.
Le format privilégierait le spectacle au détriment du fond, comme les auditions réelles ont parfois viré au clash plutôt qu’au débat. Les influenceurs risqueraient d’être accusés de manipuler l’opinion, comme ils l’ont été pour leurs contenus problématiques.
Enfin, l’audience, majoritairement jeune, pourrait se désintéresser si le sujet devient trop complexe, préférant des dramas plus simples.
Comparaison avec la réalité
Dans le scénario réel, les influenceurs étaient en position de défense, interrogés par une institution légitime, mais ont réussi à créer du buzz en jouant sur leur image provocatrice. Inverser les rôles donnerait aux influenceurs un pouvoir symbolique, mais éphémère, car leur influence repose sur l’audience, pas sur une autorité institutionnelle. Les deux scénarios partagent un point commun : la recherche de l’attention, amplifiée par les réseaux sociaux, où le fond (protection des mineurs, responsabilité des élus) passe souvent après le spectacle.
Si vous cherchez des vidéos spécifiques
Vous mentionnez “les moments vidéos et de buzz qu’on sait”. Si vous faites référence à des extraits précis de l’audition du 10 juin 2025, des vidéos sont disponibles sur les sites de l’Assemblée nationale, BFMTV, ou Le Figaro, qui ont diffusé des moments clés (par exemple, Nasdas défendant ses contenus ou Alex Hitchens quittant l’audition). Si vous voulez que je recherche ou analyse une vidéo spécifique, précisez le moment ou le lien, et je peux le décortiquer. Si vous parlez de vidéos fictives dans le scénario inversé, je peux proposer une description créative d’un clip viral imaginaire (par exemple, un TikTok de Nasdas “clashant” un député).
Conclusion
Un scénario où les influenceurs interrogent les députés reproduirait les dynamiques de buzz et de clash observées lors de l’audition réelle, mais avec moins de légitimité institutionnelle. Les réseaux sociaux amplifieraient l’événement, mais le risque de dérapage (populisme, simplification) serait élevé. Si vous avez une idée précise de l’inversion ou des “moments de buzz” à explorer, donnez-moi plus de détails, et je peux affiner la réponse ou chercher des sources supplémentaires !
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