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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Le territoire des Pyrénées-Orientales se situe entre mer et montagne, Mar i munt, mais depuis l'époque contemporaine, il se vit de moins en moins comme terre de mer, à part pour des activités touristiques et de la recherche. La mer est la barrière qui enserre la plaine avec les montagnes. Alors qu'elle pourrait la porte pour des nouvelles frontières du développement locale.
" Le territoire et la mer" avec 2 maires, Stéphane Loda de Canet et Grégory Marty de Port-Vendres, en vendredi, Facebook live à 12 heures, en direct du Clap Ciné de Canet, permettra de confronter l'expérience du quotidien de la gestion d'un maire de la côte sableuse et celle d'un maire de la côte rocheuse, l'histoire qu'ont avec la mer les 2 villes, et comment peuvent-elles étendre leur activité sur celle-ci sans avoir à détruire l'environnement.
Michel Py le maire de Leucate était en direct du Clap Ciné de Leucate pour l'archipel contre attaque info pour le numéro 2 des Territoires et la mer . Au programme des éoliennes off shore, du vent dans la glisse, du vin, de la gastronomie et des huîtres...Et de l'architecture Candilis...les gestes barrières ont été respectés https://youtu.be/Wz3EcXzl1qA
"L'économie des Pyrénées-Orientales est très liée à sa situation géographique, source de ses faiblesses et de ses potentialités. Son économie est structurée autour de trois secteurs principaux : l'agriculture, l'industrie et les services notamment grâce au tourisme. " Wikipédia
"L'économie de la rente repose sur la création, la protection et l'exploitation de privilèges, de faveurs ou d'opportunités d'affaires à l'abri de la concurrence et de l'efficience économique. Le danger de la rente par rapport à la corruption ou au détournement des deniers publics est qu'elle revêt un caractère «légal»." Google search
"Dans le cas de monopole, on parle de « rente de monopole » ; ou de politiques propices au corporatisme ou au protectionnisme, créant des « barrières à l'entrée » artificielles pour les concurrents potentiels." Google search
Vendredi dernier, FACEBOOK LIVE EN DIRECT DU CLAP CINÉ DE CANET avec à l'animation Mariya Marenych, Jérôme Quaretti, Nicolas Caudeville L'économie des Pyrénées-Orientales n'a pas toujours été calamiteuse. Elle a même été rayonnante au-de-là de l'époque du royaume de Majorque où Perpignan était la capitale d'un pays qui n'était pas la France, ni l'Espagne.
La Librairie Torcatis de Perpignan est heureuse de vous proposer
le samedi 10 Avril 2021 à 11h et à 15h
Rencontre-Débat avec Serge Regourd autour de son dernier ouvrage
SOS CULTURE
paru aux Ed. Indigènes.
En partenariat avec L'Archipel contre-attaque et le cinéma Clap-ciné de Canet
Un facebook live sera fait en direct du Clap Ciné de Canet
« Pourquoi ce titre, SOS culture ? Parce que les politiques culturelles ne méritent plus une telle appellation, qu’il n’y a plus, à proprement parler, de politique culturelle, et que, corrélativement, l’état de la culture paraît en péril.» Serge Regourd
C’est l’ouvrage d’un homme qui dédie sa vie à la défense du modèle culturel français. Si Serge Regourd diagnostique ici un effondrement de nos politiques culturelles, exposant avec lucidité et brillance les sources et les symptômes de cette pathologie, c’est pour nous inviter à procéder à un « réattelage » entre culture et politique. Sans quoi aucune sortie de crise ne sera possible. Cela, évidemment, ne veut pas dire renvoyer à une conception totalitaire de l’art, mais bien plutôt, à l’instar de Kant, Gramsci et Arendt, de « s’intéresser à l’art d’une manière politique ». Autrement dit, d’arracher définitivement l’œuvre à la barbarie du marché, aux diktats des algorithmes pour la rendre à sa sublime vocation, définie par le poète Saint-John Perse : « le luxe de l’inaccoutumance ».
Serge Regourd est président de la commission culture de la Région Occitanie. Sa commission finance l'art et la culture sur un territoire grand comme l'Autriche avec cette année 3,2 % du budget total de la région.
Frédéric Taddeï reçoit Serge Regourd, professeur de droit, pour son livre "S.O.S culture", chez Indigène éditions
Thierry Grillet (le mari Corinne Grillet ) et Maëlle Rouifed était en direct du Clap Ciné de Canet pour parler la création artistique d'ici et son enjeu culturel, social, politique et économique: soutient à la création, diffusion... Co interviewés par Mariya Marenych, Patrick Sommier et Nicolas Caudeville ; toujours reçu par notre aimable hôte Jérôme Quaretti.
La création musicale catalane mérite-t-elle d’être soutenue ?
Oui ! (L’est-elle ? Non !)
Pourquoi ne l’est-elle pas ?
Parce que les institutions qui sont censées promouvoir et défendre la culture et la création préfèrent importer, par syndrome provincialiste, ce qu’elles ne savent ni voir, ni entendre, ni remarquer.
Salles de spectacle, médias publics, ne font pas ou peu de diffusion, pas de promotion extérieure, comme si la production musicale d’ici devait nous faire honte, comme ci celle-ci n'était pas de qualité.
Dans les autres territoires, il est naturel de présenter et d’être fier de ce qui est produit. Pourtant, des légumes bio à la scène locale, ce que nous faisons est de qualité. Pascal Comelade, Cali, Les Liminanas, ont été d’abord connus à l’extérieur. Et les élites locales ne les ont fêtés et reconnus qu’après, en faisant croire qu’elles les avaient soutenus dès le départ. Ici, on ne soutient que le folklorique, que le divertissement, ce qui ne remet culturellement rien en cause. Ou alors, lorsqu’on parle de culture, on ne sort pas son revolver, mais sa bétonnière (quand le bâtiment va, la culture aussi ?).
Archétype des protagonistes de cette situation, la radio publique France-Bleu Roussillon, dont les programmes sont plus liés à une représentation folklorique du territoire, façon "l'aççant catalan, rugby et cargolade", que consacrés aux débats et à la monstration de la production culturelle sérieuse. Et ce, au prétexte du "concernant" des auditeurs : "concernant" des auditeurs, qui doit les maintenir concernés, en maintenant simultanément l'audimat.
Donc, rien à leur reprocher, puisque l’audimat est au rendez-vous ?
Oui. Une radio de service public, n’est pas là pour faire de l'audimat, mais pour proposer des programmes enrichis et plus denses que ce que peut proposer une radio privée qui vit de la publicité, et qui utilise le moins-disant culturel pour rallier la majorité paresseuse des neurones.
Question, pourquoi France Bleu Roussillon(, ne fait-elle pas l’essentiel ) /ne participe pas en partie /de sa liste de diffusion (on ne va pas tout de même pas dire, "play-list") avec des groupes d’ici ?
Autre question, pourquoi la majorité de la programmation du soir est-elle issue de la programmation nationale depuis Paris, et pas le miroir de ce qui se passe ici ?
Pourquoi, lorsque la radio est partenaire d’événements, se contente-t-elle d’en faire l’annonce ; et de ne jamais (sauf pour le rugby) les retransmettre en direct ou en différé ? (exemples... diffusion de concerts en direct, présentation de sorties d'album d'ici etc...)
Suite au débat réussi entre les maires de Canet-en Roussillon et Port-Vendres, Stéphane Loda et Grégory Marty "Les territoires et la mer" https://www.youtube.com/watch?v=u2jQ2z8qilc&t=475s le site L'archipel contre attaque remet les couverts
Demain vendredi 12 mars vers 13h, en direct du Clap ciné de Canet en Roussillon( merci pour l'accueil à Jérôme Quaretti) l'Archipel contre attaque proposera un débat sur l'urbanisation des villages dans les Pyrénées-Orientales pour parler des enjeux du développement territorial dans le département. Pour les villages, il faut savoir grandir sans perdre son identité: "small is beautifull" jusqu'à quand?.
Avec Nathalie Regond – Planas, maire de St Génis-des-Fontaines et Jean – André Magdalou maire d'Alenya, les animateurs Mariya Marenych et Nicolas Caudeville, nous remettrons en perspective les potentiels et les piéges du devenir des villages
Saint-Génis-des-Fontaines
Cette commune, située à 20 kilomètres de Perpignan, est connue par son patrimoine historique et architectural. Par exemple, Église Saint Michel de Saint-Génis-des-Fontaines avec son célèbre linteau, l’une des plus anciennes traces écrites de l'art romain. Néanmoins, l’état actuel de la commune exige des solutions contemporaines. Le renforcement de l’économie locale, le rythme modéré de l’urbanisation et la stratégie du développement durable font partie de ses enjeux.
Nathalie Regond – Planas
L’économie du développement durable faisait partie du programme de Madame Regond – Planas. Sa victoire aux élections municipales est une grande preuve de confiance de la part des Saint-Génisiens mais aussi un indicateur que les habitants de la commune sont prêts pour des changements. Selon Madame la maire, la période de trois – cinq ans est trop courte pour mettre en œuvre tous les projets prévus mais ils sont en bonne route.
Alénya
La situation géographique de la commune d’Alénya est avantageuse : elle est proche de la mer, mais aussi de la ville de Perpignan. Elle dispose d’un grand nombre de richesse naturelles telles que les terrains agricoles. Au niveau de l’urbanisation, Alénya poursuit deux objectives : la préservation des ressources naturelles et la dynamisation du centre historique du village. La construction d’un lotissement est également prévue par la mairie. Les alényanais ne s’opposent pas à ces initiatives mêmes s’ils ressentent une certaine nostalgie de la commune de leur enfance.
Jean – André Magdalou
En étant réélu lors les dernières élections municipales, le nouveau – ancien maire d’Alénya dirige sa commune vers l’économie du développement durable. La location « des boxes » qui sont destinés à attirer les start – up numériques et le projet de voie vert – tout cela doit renforcer l’économie tout en respectant l’écosystème local. Monsieur Magdalou estime que la commune peut passer ce « virage » dans trois – cinq ans. C’est son rêve mais aussi son objectif.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme" Baudelaire L’homme et la mer
Le territoire des Pyrénées-Orientales se situe entre mer et montagne, Mar i munt, mais depuis l'époque contemporaine, il se vit de moins en moins comme terre de mer, à part pour des activités touristiques et de la recherche. La mer est la barrière qui enserre la plaine avec les montagnes. Alors qu'elle pourrait la porte pour des nouvelles frontières du développement locale.
" Le territoire et la mer" avec 2 maires, Stéphane Loda de Canet et Grégory Marty de Port-Vendres, en vendredi, Facebook live à 12 heures, en direct du Clap Ciné de Canet, permettra de confronter l'expérience du quotidien de la gestion d'un maire de la côte sableuse et celle d'un maire de la côte rocheuse, l'histoire qu'ont avec la mer les 2 villes, et comment peuvent-elles étendre leur activité sur celle-ci sans avoir à détruire l'environnement.
L'émission sera animée par Nicolas Caudeville. Joan Nou posera des chiffres pour que les spectateurs puissent modéliser et mettre en image les échanges dans le concret.
Facebook-live; mardi 29 décembre en direct du clap ciné de Canet "Il était une fois les révolutions en Roussillon". Pour une poignée de rousquilles Sébastien Navarro, Jérôme Quaretti,et Michel Cadé, vous narreront 3 mouvements révolutionnaires en France et en Roussillon des gilets jaunes à la Commune, en passant par la grande Révolution française... au travers de leurs 3 livres sortis récemment, comme un exorde au futur révolutionnaire de 1984...
"Nom de dieu je sais très bien comment c'est la révolution ! C'est les gens qui savent lire dans les livres qui vont voir ceux qui savent pas, et les voilà qui disent le moment est venu de changer tout ça ! Ils expliquent aux pauvres bougres, qui eux font le changement. Après, les plus malins de ceux qui savent lire dans les livres s'assoient autour d'une table pour bouffer et blablater, pendant que c'est les pauvres bougres qui crèvent. Et qu'est-ce qui arrive quand c'est fini ? Rien, tout recommence comme avant."
Il était une fois la révolution Sergio Léone
"- La révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance plus, elle tombe.
Facebook-live; mardi 29 décembre à 16heure 30 en direct du clap ciné de Canet "Il était une fois les révolutions en Roussillon". Pour une poignée de rousquilles Sébastien Navarro, Jérôme Quaretti,et Michel Cadé, vous narreront 3 mouvements révolutionnaires en France et en Roussillon des gilets jaunes à la Commune, en passant par la grande Révolution française... au travers de leurs 3 livres sortis récemment, comme un exorde au futur révolutionnaire de 1984...
Résumé : En 1913, dans un Mexique en pleine révolution, Juan Miranda, pilleur de diligences, rencontre Sean Mallory, Irlandais exilé, expert en dynamite et recherché par le gouvernement britannique. D'emblée, Juan voit en lui un associé potentiel qu'il va tenter d'enrôler dans le braquage d'une banque. Mais la banque se révèle plus riche en prisonniers politiques qu'en lingots d'or, et Juan, entraîné par Sean, va se retrouver pris dans une révolution dont il deviendra, bien malgré lui, un héros
En ces temps de misère intellectuelle, qu'il est bon d'échapper au brouhaha médiatique national ou local, pour faire état de nos réserves en matière de nourriture de l'esprit et la manière d'en faire pousser plus, afin d'atteindre une sorte de souveraineté alimentaire intellectuelle ici dans les PO.
Dans le débat qui avait pour titre " La culture résiste-telle au chaos en marche" , ils parlent de leurs expériences, qu'ils confrontent à la situation actuelle, à l'offre culturelle d'ici et de sa possible amélioration...
Faut-il un AMAC d'artistes, comme il y a un AMAP pour les légumes afin de garantir la sécurité et la diffusion de la création d'ici, l'argent de la culture investi dans le BTP ruisselle-t-il sur les artistes aux alentours, faut-il arrêter de commander à l'extérieur ce qu'on pourrait faire monter en gamme ici... toutes les questions sont posées et une partie des réponses construites.
Jacques MOLENAT présentera son ouvrage à la librairie Torcatis de Perpignan rue Mailly
"VOYAGE INDISCRET CHEZ LES FRANCS-MAçONS DU MIDI" éd.Cairn
Débat animé par Nicolas Caudeville
La franc-maçonnerie connaît un essor exceptionnel dans le Midi de la France. Les hommes politiques, les patrons d'entreprises, les avocats, les policiers, les sportifs sont de plus en plus nombreux à passer sous le bandeau. De Toulouse à Nice via la Corse ce voyage inédit décrypte l'ampleur de l'adhésion de la nomenklatura régionale à cet ordre initiatique, lieu de réflexion et d'influence, réputé ouvrir sur les réseaux de pouvoir. Cette incursion dans la vie souterraine de la région est riche de révélations. Le meurtre à Benghazi d'un franc-maçon de Carcassonne patron d'une société militaire privée. L'instauration en 2007 d'un gouvernement maçonnique au Centre hospitalier universitaire de Montpellier, sous l'égide d'un dignitaire de la Grande Loge de France,. Le refus du Prince Albert de devenir le manitou des francs-maçons de Monaco , une fonction mirifique que lui offrait François Stifani, alors grand maître de la Grande Loge Nationale Française. La double fidélité du colonel Arnaud Beltrame assassiné par un islamiste à Trèbes (Aude), officier très estimé a la fois par ses frères de la Grande Loge de France à Rueil-Nanterre , et par les chanoines de l'abbaye traditionnaliste de Lagrasse dans les Corbières. L'auteur mène son récit avec acuité, sans vénération ni malveillance. Il montre que la franc-maçonnerie n'a plus d'ennemi organisé. Hier virulents chez les catholiques, les communistes et dans l'ultra-droite ses adversaires baissent la garde. Dans les loges le recrutement se fait hétéroclite. Les obédiences se déchirent, s'éparpillent. La réflexion s'enlise trop souvent dans la médiocrité . Evoquant d'anciennes traditions des frères préfèrent aujourd'hui prendre le large et s'engager sur des chemins buissonniers à leurs yeux plus stimulants. Comme force de proposition la franc maçonnerie décline. En coulisse pourtant, via de très discrètes fraternelles, plus que jamais les réseaux s'épanouissent.