Dernièrement dans l'indépendant, on pouvait lire ceci :"
Quinze partis et associations, dont EELV, la France Insoumise, le PCF ou le MRAP, s'élèvent contre la présence d'une crèche dans la cour d'entrée de la mairie de Perpignan. Ils fustigent le maire RN, Louis Aliot, et annoncent interpeller le préfet pour "violation de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat". La Ville s'étonne "alors que ce pessebre est présent depuis de nombreuses années". https://www.lindependant.fr/2020/12/23/perpignan-un-collectif-denonce-la-creche-installee-en-mairie-9274771.php
Ce n'est pas la polémique qui est intéressante, mais de qui elle vient.
La plupart des appelants, ont appelé en un autre temps, à des manifestations contre " l'islamophobie" :donc en la défense pour certains citoyens de pouvoir exprimer leur religion aussi dans l'espace public notamment par le port du voile. Les mêmes donc, vont se positionner comme des "laïcards" contre une crèche dans une mairie ; là où ils défendent la visibilité d'une autre religion ailleurs, et dénoncent le "laïcardisme" des autres ! Ici, comme d'habitude, la pornographie, c'est l'érotisme des autres.
C'est qu'après noël, certes il y aura les rois et leur galette, les vœux, mais surtout des élections. Et qu'au moment où l'ont farci la dinde, il ne faudrait pas oublier pour des partis et leurs futurs candidats, de faire passer des messages avec la petite musique qui va avec (qui n'a rien à voir avec "vive le vent" ou "ho douce nuit").
La crèche n'est plus qu'une barricade ou chacun est sommé de se positionner : pas de trêve des confiseurs !
Crédit photos Philippe Poisse
Voir aussi :
COVID-19 :Fermeture des théâtres et cinémas, réac #Kassovitz, le monde artistique commence-t-il à avoir "la haine" ? Covid-19. La réouverture des cinémas « pas essentielle » : Mathieu Kassovitz à contre-courant Essentielle, la réouverture des salles de cinéma, alors que les cas de contamination continuent de stagner ? « Non », répond l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz, interrogé sur « BFMTV », jeudi 10 décembre. Une position qui dénote, alors que de nombreux représentants du monde de la culture dénoncent le prolongement de la fermeture des théâtres et autres lieux de spectacles. Jérôme Quaretti , Ce-gérant des "Claps Cinés" (5 cinémas : Canet, Langre, Carmeaux, Leucate et Sifour) et François Viette acteur, difuseur film et auteur d'un documentaire
http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/la%20societe%20du%20chaos/
Voir aussi:
La série de Jordi Vidal "La société du chaos" tous les épisodes ici:
http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/la%20societe%20du%20chaos/
Bonjour Nicolas,
L’as-tu remarqué ?
Nos anciens tombent.
Mais ils ne « tombent pas métaphoriquement », comme l’aurait dit mon ami C.
Ni de la lune, d’ailleurs.
« Il y a cent ans, ou bien une minute,
J’ignore tout-à-fait ce que dura la chute,
Nous vivions démasqués, libres et insouciants. »
Libre interprétation, je sais… Masque de mots.
Pour sourire un peu et faire le bravache par-dessus la tristesse.
Nos anciens tombent.
Mais ils ne tombent pas, non plus, au sens épique, comme tombent les soldats au cœur de la mêlée : ils ne sont plus soldats. Plus même réservistes ; inaptes au service. Que sont-ils exactement sitôt qu’un simple câlin semble devoir les tuer plus efficacement qu’une balle ennemie ? Où sont-ils ?
Question rhétorique : entre les quatre murs qui préfigurent nos quatre planches à tous.
A propos, Nicolas, sais-tu pourquoi on dit quatre quand il y en a six ?
Nos anciens tombent et…
Juste avant les six planches, et…
Pour en reculer l’échéance, nous leur offrons une fin de vie préservée et…
« Privée de tout contact direct et prolongé avec d’autres dangereux humains » et…
Pendant que leurs descendants réapprennent difficilement la servitude, il semblerait qu’on les ait mis en conserve.
Déjà en boîte en somme.
Mais non, Nicolas, concentre-toi un peu, pas en boîte de nuit… En gérontothèque.
Point de danse, point de musique, point de contact…
La gérontothèque, c’est une boîte-avec-la-télévision-pour-
Memento, Nicolas : c’est un post coitum.
Et nos tristes anciens tombent.
Entre leurs murs, tout bonnement, au sens commun et redoutablement individuel, un peu partout, ici ou là : dans les escaliers, dans la douche, au lever, au coucher…
Ils chutent physiquement.
Souvent seul, comme d'insignifiantes poussières de météorites.
Je crois que c’est là qu’il convient, Nicolas, d’évoquer la gravité de la situation : ceux qui appartiennent sans doute à la génération qui aura vécu le plus longtemps semblent devoir subir le supplice des vestales, qui fait oublier leur enviable longévité. Je sais, Bestiole n’est pas membre du club très fermé des Historiens de l’Avenir. Bestiole ne devrait pas parler en spécialiste. Bestiole se tait.
Mais il pleut des anciens et Bestiole s’inquiète.
Elle sait les malheurs des souffrances secrètes.
C’est qu’on ne marche plus entre ses quatre murs :
Les muscles s’amollissent, le pas n’est plus sûr,
On mange sans fin, on s’ennuie, on s’habitue…
On tombe, on casse, et puis… On ne se lève plus.
Vale, Nicolas,
"Vivement mardi gras qu'on puisse enfin se déguiser
Comme l'année passée on va avoir un tas d'idées "
chanson Mardi Gras par Les VRP
Par ces temps de malheurs, qu'il est bon d'avoir de bonnes nouvelles, la culture à Perpignan va ressusciter en juillet 2021 ! Preuve en est, nos antennes ont capté une émission sous la forme de la vidéo de la conférence de presse de "Live au Campo". Avec à l'affiche de la dite conf: André Bonet , l'adjoint à la culture, Louis Aliot, le maire de Perpignan, David Garcia des "déferlantes"https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/09/04/apres-les-deferlantes-vivendi-rachete-live-au-campo/, une représentante de la région Occitanie.
On n’est jamais trop prévoyant en matière de culture à Perpignan. Et il ne faudrait surtout pas qu'on croit, qu'elle soit oublier au prétexte du confinement et du COVID-19. Et puis, c'est aussi un message d'espoir aux artistes d'ici et de las-bas : tout n'est pas perdu (sauf le pain), quand Perpignan résiste ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/11/malgre-le-covid19-et-le-confinement-perpignan-reste-une-fete-introduction-a-l-oeuvre-de-e-hway-par-nicolas-caudeville.html
La culture est un placement à long terme. Un placement trop long pour un gouvernement, une mandature. En matière de culture, les politiques se doivent d’être responsables, sceptiques et rationnels. Ils investissent volontiers dans l’immobilier culturel mais se méfient des valeurs volatiles des patrimoines immatériels.
Les cotes du théâtre, de la musique classique ou contemporaine, par exemple, sont en chute libre.
Les titres des musées d’art contemporain, par contre sont très populaires et se négocient à la hausse sur des marchés très demandeurs. La pierre, c’est fait pour durer et le marché de l’art, grâce à la Chine, se porte comme un charme. Donc quoi de mieux que de mettre à l’abri dans un temple de béton et de verre des objets de grande valeur et se constituer, à l’attention des électeurs, un patrimoine sûr, un trésor moderne que les nouveaux Chtchoukine et Morozov, de l’administration amasseront et bâtiront pour le bien commun.
Il y a quelque chose qui fait sourire dans cette satisfaction d’être un peu, de loin, les possesseurs de ces malles à joujoux, ces greniers de grand-mères, ces coffres-forts aussi que sont les musées.
Et qu’y a-t-il de mieux dans la vie que de suivre les vertus de l’épargne et de l’accumulation primitive d’objets rares et chers.
La question, c’est de savoir si Marcel Duchamp est plus démocratique que Samuel Beckett, puisque, dans le fond, c’est cela la question que se posent les politiques. Car une bonne part du fantasme, du bras de fer culturel tourne autour de la question de l’élitisme, de la « démocratie » dans l’art.
L’élitisme et le territoire. Un théâtre doit être de pro-xi-mi-té. Mais personne ne demandera jamais au MAC Val d’être un musée d’art contemporain «de proximité ».
Il est pourtant aussi difficile « d’entrer dans une œuvre » que dans un accélérateur de particules. Dans les deux cas, une formation est demandée. C’est ce qu’on nomme parfois le travail du spectateur, ce sont les visites guidées dans les musées, la formation artistique dans les lycées, ad libitum.
Il faut se poser la question du désintérêt des politiques pour cette part de la culture, le théâtre. C’est sans doute loin d’eux, ce qui se traduit par loin du peuple, cela cible le bourgeois, le vieux blanc, le bobo, les profs socialistes, ce n’est pas une priorité, ce n’est pas la culture que demandent les gens.
Je l’imagine cet élu « de proximité » tentant de percer le secret de la pissotière de Duchamp. Son cerveau sceptique est parcouru d’évidences brèves …
Je tente un sourire… intelligent, connaisseur, de bon ton.
Comme j’aime ces admirateurs autodidactes, poètes de la microseconde, fixer impassible et secret, les mains croisées derrière le dos, « l’œuvre » qui ne s’ouvrira peut-être jamais.
J’aime le respect de l’art à cet instant. C’est le prix qu’ils admirent, le coût, la valeur. Et ils s’activent vers la sortie
L’art dur à de toute évidence plus la cote que l’art mou. Le marbre, le bronze, le béton, oui, la chair non. Le volume oui, le corps, non.
Voir aussi :
Patrick Sommier était en direct pour l'archipel contre attaque pour présenter le texte qu'on va publier sur la différence de traitement entre l'art contemporain et le "spectacle vivant" (surtout en cette période de confinement). Et faire la bande annonce de la prochaine émission en direct du Clap Ciné de Canet samedi 12 décembre 15h00, qui a pour titre : quand on me parle de culture, je sors mon con finement ! En présence de Jérôme Quaretti , François Viette , Monica Guillouet-Gélys
"RED : Dois-je vous rappeler que je ne vous ai pas offert mes services dans le but de vous aider à attraper de vulgaires trafiquants ou criminels. Le FBI semble faire preuve d'une grande médiocrité dans ce domaine là déjà. Ce qui m'intéresse moi ce sont des poids de taille. Celles qui ont de l'importance."
(épisode 4) S1 The Blacklist
"Pervitine \pɛʁ.vi.tin\ féminin
Pourquoi les séries nous accrochent-elles ? C'est ce savant mélange entre l'histoire qu'elles nous racontent, l'interprétation des acteurs, et le langage du montage de l'image. Pourquoi l'actualité politique des PO suinte l'ennui à tel point que l'odeur passe la barrière des masques.
1"Quoi de neuf dans le Landerneau madame Michu ?
Figurez-vous madame Lopez, que le maire de Perpignan, monsieur Aliot, s'est prononcé pour l'arrêt des bus transfrontaliers en provenance de Catalogne Sud ! Ha, ne me dites pas. Oui, c'est par patriotisme économique, pour les commerces du centre-ville de Perpignan, endeuillés par le COVID-19, où on ne peut plus skier par interdiction d'utilisation des remontes-pente et de l'ascenseur social.
Alors qu'en Espagne, on peut skier : du coup, les bus, c'est de la concurrence déloyale.
Ha bé , c'est que madame Michu, c'est ductile comme question : il faut considérer chaque point de vue avant de poser son propre diagnostique. C'est une question de balance commerciale. Si les catalans du sud dépensent plus ici, lorsqu'ils viennent (et ils viennent, valses) par rapport aux devises de catalans du nord dépensées au Sud... C'est comme tout, ça se calcule.
Madame Lopez, je crois que ce ne soit qu'un coup de com du maire, qui se sert de certains catalanistes, comme "idiots utiles" afin de complaire aux commerçants de son côté de la frontière...
Ha, vous croyez ? Ne pensez-vous pas que dans l'affaire de l'arrêt des bus transfrontaliers, chez le maire de Perpignan Louis Aliot il y a comme la rémanence de la volonté de "la désignation de l'ennemi" comme le décrit Karl Schmitt. Perpignan et sa frontière Pyrénéenne font alors office de rempart face à un désert des tartares très peuplé, de barbares très civilisés... ceci étant à prendre au second degré.
Là, madame Lopez, vous me faites douter."
2 Et pendant ce temps-là et même pas à Véra Cruz...les verts des PO se réunissent pour virer Agnès Langevine du parti...
La partie locale de EELV, s'est réunie autour de Nicolas Berjoan (retenez bien ce nom) et d'un nouveau rallié de "l'ultra gauche" Kévin Courtois, et ont poussé l'ex-candidate de la gauche rassemblée vers la porte (ouverte ?) . L'acte d'accusation fait savoir qu'elle serait une taupe de madame Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, dont elle est, elle-même vice-présidente (pour cent balles occis, t'as rien).
C'est pour les prochaines élections régionales et départementales qu'ils puissent se présenter, indépendamment du rôle de supplétifs du parti socialiste (l'histoire nous dit que ça finit rarement bien... ou au camp de Rivesaltes !) .
Ha ben oui, dans les 2 cas, y'avait urgences à avoir l'info!
Comme dans le "Candide" de Voltaire à la fin lorsque Pan gloss demande à l'ermite s'il est au courant de l'assassinat du "grand Mufti" (enfin presque, avant le retour au jardin personnel qu'on doit cultiver, et refuser de "croire" et d'"admirer"), et que celui-ci pour toute réponse les met dehors au grand scandale de Pan gloss...
La morale de cette histoire, c'est qu'au regard des temps présents, ce n'est que tempête dans un d'eau du Boulou (ça fait plus de mousse, parce que ya des bulles!)