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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Nicolas Salvadó était en direct de la terrasse de l'hôtel El Palace (ancien Ritz) à Barcelone pour les 7 ans d'équinox radio, la radio des français de Barcelone, dont il est le co-créateur. Nicolas Nicolas Salvadò avait débuté à la radio des jeunes de Perpignan, il y a prés de 15 ans , radio Zygomar!
Ce flamand, c'est un peu Tim l’espiègle au service de la future république catalane. Il se fait l'avocat auprès des médias et des sociétés civiles d'Europe et au-delà de la cause du Principat , argumentant sur tous les fronts: économique, géo-politique...avec plus ou moins de succès. Parce que cette cause est âpre . On y gagne que centimètre par centimètre pour sortir de l'enfer et accéder à la lumière . C'est dans un moment de détente à l'anniversaire d'équinox radio , la radio des français de Barcelone. Interview sur-réaliste sur la terrasse de l'ancien Ritz de Barcelone.
Les autres tribunes de Christophe Bostyn
ANC talks down economic impact on possible Spain-Catalonia split
Elisenda Paluzie la présidente de l'ANC (assemblée Nationale Catalane) https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisenda_Paluzie était en direct à à la fêtes d'anniversaire d' Equinox Radio des français Barcelone pour les 7 ans, on l'a interviewé sur le thème de:" où en est le processus d'indépendance catalane", "les changement depuis la destitution de Mariano Rajoy",et l'arrivée de Pédro Sabchez le nouveau premier ministre socialiste et son impacte sur la Catalogne. Et un message de réconfort pour les marchés et les investisseurs : la Catalogne et son économie son viable!
Ludovic Lamant est journaliste à Médiapart , il a traîné ses guêtres dans toute l'Europe et particulièrement dans les villes d'Espagne où des mouvement comme occupas ou indignados sont passer de l'action locales à la prise du pouvoir locale notamment à Barcelone et à Madrid.Il en a tiré un livre paru en 2016 :" Squatter le pouvoir" . il a été aussi le journaliste de Médiapart qui a couvert la crise catalane avec une vision différente que la plupart des journalistes français. C'est à partir de ses articles, que Edwy Plénel s'est forgé un point de vu qui lui a permis de faire une déclaration de soutien aux prisonniers et exilés politiques catalans à sa dernière venu à Perpignan http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2018/05/catalogne-pour-edwy-plenel-c-est-un-drame-pour-l-europe-aujourd-hui-qu-un-desaccord-politique-sur-le-futur-de-l-espagne-et-la-place
Alors je lui ai demandé si pour lui, ces catalans mis en prison préventive à Madrid depuis plus de 8 mois étaient des prisonniers politiques ou des "droits communs" . Dans sa réponse , il reste français, dans le sens où, il dit ne pas vouloir utiliser le terme "prisonniers politiques" , "parce que ce serait reprendre les propres termes d'un des deux partis" .
Il fustige par contre l'inaction de l'Union Européenne et donne son analyse de la raison de cette attitude. C'est à la 43iéme minute de la seconde vidéo jusqu'à la fin de la troisième vidéo (Je vous rassure, il y a un cursus sr les vidéos qui vous permet d'arriver directement au moment que vous voulez écouter)
L'invitation de Ludovic Lamant au cinéma le Castillet était à l'initiative de Kévin Courtois de la Librairie "L'atelier du parti pris" qui avait déjà invité Alain Badiou et Edwy Plénel . L'animation était à la charge de Claude Farge.
Perpignan:François Hollande l'ex président le la république répond aux questions sur les événements de Catalogne, ses prisonniers et exilés politiques, la candidature de Manuel Valls à Barcelone posées par l'archipel contre attaque! interview par Nicolas Caudeville
C’est de Bruxelles, dans le ventre de la bête, que Ludovic Lamant a couvert pour Mediapart les crises européennes. Aujourd’hui à la direction éditoriale, il reste LE journaliste de la crise en Catalogne. Sa connaissance et son analyse, sans préjugés, reste un des meilleurs éclairages pour comprendre et appréhender au mieux ce vacillement de la démocratie. Il nous présentera son livre Squatter le pouvoir, les mairies rebelles d'Espagne :
"Et si c'était dans les villes que l'Europe sociale voyait le jour? Si c'étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes? Voilà l'un des espoirs que nous donne l'Espagne d'aujourd'hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont Barcelone et Madrid. Malgré les promesses de Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l'échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l'ancienne squatteuse Ada Colau et la juge antifranquiste Manuela Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d'un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde."
Squatter le pouvoir Ludovic Lamant Editions Lux Quebec Prix : 16 euros
Ramon Faura-Llavari était en direct pour l'archipel contre attaque pour le lancement de"Visca pour l'image" ou Visa pour la llibertat " en réaction à l'absence d'exposition photographique au festival Visa pour l'image des événements de Catalogne de par la décision de son directeur parisien Jean François Leroy dont l'argument est" ça ne vaut pas la peine de faire une exposition pour 40 drapeaux "Mais il est déjà à 9 photographes et une dizaine de commerçants pour les exposer en ville. Jean François Leroy n'est courageux que lorsqu'il peut aboyer de loin au travers des expositions qu'il choisit (ce n'est pas lui qui risque sa peau pour donner "l'émotion à Perpignan"). Il n'a pas pris non plus le risque pour une expo sur les émeutes de Perpignan en 2005. Ainsi face à un président Macron qui se cache derrière la légalité et les affaires internes de l'Espagne pour soutenir un gouvernement et son premier ministre Rajoy qui au passage vient d'être destitués pour raison de corruption, Jean François Leroy reste le doigt sur la couture du pantalon...Le photojournalisme à Perpignan , c'est aussi un centre international du photojournalisme ouvert en grande pompe, en passe de fermer. Et que dire aussi de ce festival lorsque un des principaux sponsor fut longtemps Gettyimage, une banque d'image (comme il y a des banques de sperme! ça aussi , ça en met plein les yeux!) qui met en coupe réglée la liberté et le travail des photojournalisme par le billet du copyright, et pas le paiement du droit d'auteur...Il n'y a pas de copyright sur les images de la marche à 'indépendance de la Catalogne...
L'ex président de la République François Hollande était direct du conseil départemental des PO pour dédicacer son livre "Les leçons du pouvoirs" à l'invitation de la librairie Equipe Torcatis. Il a répondu aux de la presse. L'archipel contre attaque l'a interrogé sur la situation de la Catalogne des prisonniers politiques et exilés et sur le candidature de son ancien Premier ministre Manuel Valls à la mairie de Barcelone.
L'archipel contre attaque pose la première et dernière question de cette conférence de presse improvisée au pied levé!
Je ne suis pas du matin. Les gens qui me connaissent le savent. Pire encore, si je n'ai pas un café dans cornet. La veille, on m'avait appelé avant 10 heure du matin pour m'inviter à une conférence de presse. Je suis autant conférence de presse; que je suis du matin (et sans café, je ne vous dis pas) .
Parce que s'il y a bien un truc qu'on apprend dans une conférence de presse, et ben, c'est bien rien . Si le dossier de presse est bien fait, on peut bien vous l'envoyer par courriel, parce que, ce qui sera dit à la tribune, est la même chose que ce qui est dans le dossier de presse à la virgule prés . Ce qui se joue sur la tribune et aux pupitres , n'est en général que la mise en scène de l'autosatisfaction et de l'auto-congratulation qui s'en suit (parce que l'auto-congratulation rend sourd!) .
Donc, ce matin 11 heure, c'était la Casa de la Généralitat qui convoquait en association avec la mairie de Perpignan.
Je passe les portes , salue des gens en francés i català , si us plau. J'avise le premier rang (pas parce que je suis fayot, c'est quand même plus pratique pour filmer , en direct ou pas) et, je vois que les deux premières rangées sont marquées réservées ( c'est pas pratique, des chaises qui ont de la pudeur dans une conf de presse! )
Je m'assoie donc au troisième rang. Les gens qui commencent à remplir la salle outre le directeur de la casa de la Généralitat le molt honorable senior Puigvert et son équipe, des membres de la mairie de Perpignan dont l'adjoint à la culture Michel Pinell et la directrice des affaires catalanes qui a le même nom que le théâtre municipal qui va devenir un amphithéâtre de droit en 2020 (dit-on) , aussi des représentants d'associations catalanes subventionnées (je suppose, sans quoi, pourquoi se déplacer, ha peut être le buffet?) , foin de Ramon Faura...
Depuis mon troisième rang , pour m'égayer avant que cela commence, je consulte mon fil d'actualité sur Face Book. Et là qu'elle n'est pas surprise de trouver un article de l'Indépendant signé de l'ami Julien Marion qui me "spoïlait" le contenu de la conférence de presse (il avait eu l'information la veille au conseil municipale) .
Histoire de faire un bon mot, j'attire l'attention de l'ouvreuse qui place les gens dans la salle par ordre d'importance ,pour lui signifier en catalan ma trouvaille sur Facebook. Je ne sais pas si alors, elle m'avait adressé un regard de mépris ou pas de regard du tout pour me renvoyer à mon insignifiance, toujours est-il que n'ayant pas accès à du café (Les bédouins yéménites eux, en guise d'hospitalité offre un excellent café à la cardamome ) et connaissant le contenu et l'information, je me suis dit que ma présence n'avait aucune utilité et qu'il me fallait d'urgence boire mon café aux épicuriens.
D'une, je ne comprends pas que, avec ma réputation on me convoque pour ce type représentation, toute catalane qu'elle fut , tant il y a longtemps que j'ai remisé ma perruque poudrée et mon tabac à priser.
Deux, ce soutient à la diffusion sud catalane, hors Sant Jordi, ne saurait me faire oublier que le meilleur service à rendre à la Catalogne menacée, eut-été que le festival de photojournalisme Visa pour l'image consacra au moins une exposition sur les événements de Catalogne . Ce qui aurait donner aux catalans un point de mire aux appareils photo des reporters du monde entier .
Mais c'est à cela que l'on reconnait un festival parisien en province, avec de l'argent local, il n'est là que pour organiser la goberge alcoolisée d'un entre-soi qui ne souhaite mourir pour ses idées, que de mort lente! C'est bien facile de dénoncer la Russie et le Venezuela, parce que pour paraphraser Nixon, se sont des salopards, mais pas les nôtres...
Visa pour l'image, c'est la France, ses banques (les mêmes qui ont investi dans le sauvetage des banques espagnoles) et pour ses raisons , comme pour la Grèce, il ne s'agit plus de démocratie, de liberté d'expression, de devoir d'informer etc. Et déjà qu'ils n'aiment pas le mot "peuple", alors si vous y rajoutez le mot "catalan" : alors là!
Edwy Plenel: "Avui és una tragèdia per a Europa que un desacord polític sobre el futur d'Espanya i el lloc de Catalunya provoca uns empresonaments fermes". Plenel va dirigir Le Monde entre 1996 i 2004. En desacord amb altres dirigents del diari sobre els riscos d'una pèrdua de la seva independència, va dimitir de les seves responsabilitats el novembre de 2004, abans de deixar definitivament de Le Monde el 31 d'octubre de 2005. Dos anys més tard, el 2007, anuncia el llançament de Mediapart, un diari totalment digital, participatiu i independent, que veu la llum el 16 de març de 2008. És el director de publicació. Sense publicitat, vivint només d'abonaments dels seus lectors i refent el reconeixement per les seves investigacions independents, Mediapart va sobrepassar els 100.000 abonats el 2014. Edwy Plenel estava a Perpinyà el dissabte passat com a convidat d'una conferència al cinema Castillet conduït pel llibreter Kevin Courtois sobre el tema de Maig 68. La primera pregunta d’en Nicolas Caudeville va ser sobre les conseqüències del referèndum a Catalunya, l'aplicació de aticle 155 pel govern espanyol i l'empresonament de l'ex govern de la Generalitat de Catalunya, així com representants del món associatiu, o del seu exili. Això forma part de la idea de "quina democràcia, per a quina Europa?" Plenel va dir que el nacionalisme català és més complex qu’un nacionalisme tancat, que exclouria i recorda que la major manifestació de la solidaritat a favor dels exiliats a Europa, va tenir lloc l'any passat a Barcelona. Així argumenta l’especificitat d'aquest renaixement del nacionalisme català, de la seva diversitat i dels seus aliats a l'esquerra. Edwy Plenel també va comparar els problemes de Nova Caledònia i Catalunya argumentant que França: "és l'últim poder colonial directe del món ...", posant-ho en perspectiva amb el futur referèndum del proper mes de novembre a Nova Caledònia