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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
"Pierre-henri DE LA FABREGUE est né le 1 avril 1952. Pierre-henri DE LA FABREGUE est gérant de l'entreprise Sarl Vinhotel qui a été créée en 2001. Le chiffre d'affaires de la société en 2015 s'élève à 387 014 €." BFM dirigeant, mais cela peut-il résumer l'homme sûrement pas.
Pour parler de lui, on aurait pu dire qu'il était un "gentleman farmer" restaurateur , un homme de la continuité de son territoire roussillonais, il en était une incarnation gastronomique, à l'instar de l'écrivain vigneron Henri Lhéritier. Que Michel Onfray aurait aussi pu qualifier d'histrion catalan. Lors de la disparition de pareils hommes sur les territoires, dont ils étaient une partie du sel, on se demande avec mélancolie, non pas , qui pourra les remplacer, mais au moins, qui pourra leur succéder ?
Dans l'enfer du déconfinement à Perpignan, Salima voulait juste acheter des écouteurs, comme David Vincent cherchait un raccourci, elle a trouvé ses écouteurs, lui n'a pas trouvé son raccourci...tan tan tan comme dirait Renaud le chanteur: récit!
"En fait, je me suis retrouvée à la nouvelle Fnac qui est, un peu en sous-sol des "Galeries Lafayette" qui est faut-il l'avouer, bas de plafond. Toujours est-il, qu'en entrant, le vigile à fait le "cow-boy" direct en me hurlant que:" le masque se mettait derrière la barrière et pas une seconde après".
Bon déjà mon aversion de l'autorité s'allume en rouge immédiatement et me tend direct, je l'envoie chier en le traitant de" Walker Texas Ranger". Oui, c'est pas cool...mais lui n'a pas envie de me parler et moi j'ai pas envie de l'écouter, la situation ubuesque et liberticide liée au Covid, m’apparaît violemment, ainsi que sa stupidité: tout cela me saute à la gueule.
Dans le magasin il fait chaud, et avec mon masque et mes lunettes de vue je ne vois rien.
J'ai chaud et j'arrive pas à respirer. J'essaye de retirer mon masque 2 secondes et bim, on me retombe dessus. Je le remet, je suffoque, je fais de la buée sur mes lunettes, je vois rien et je commence à avoir vraiment très chaud alors je prend mes saloperies d'écouteurs (qui au passage ont augmenté de 8€ depuis ma dernière visite) et je me met en quête de la sortie (après que la dame de la caisse ait voulu me renouveler mon abonnement Fnac, me proposer une réduction sur chépakoi et autres choses en moins de 10 secondes alors que j'ai juste envie de partir d'ici).
Et me voila en train de tourner en rond, en panique, dans une enchevêtrement de barrières, de flèches et de voie sans issue, agrémentée d'un type qui me crie de remettre mon masque à chaque fois que je veux reprendre mon souffle.
Et là, je me vois comme un animal qui va à abattoir, mais genre vraiment. La panique dans un chemin tout tracé avec un mec qui me crie dessus, je m'y suis VRAIMENT vue. La peur de mourir, bêtement, d'un coup. Alors je me suis mise dans un coin pour essayer de calmer ma suffocation qui était là et bien là.
Impossible de reprendre mon souffle, je haletais comme un chien qui a soif.
Et un vigile est venu (il s'appelle Blay et il a été très doux et très gentil) et m'a amené vers la sortie en me proposant de boire un peu d'eau. Quand je suis sortie j'étais en nage et j'avais la tête qui tournait. J'ai haleté comme ça, toute seule 5 bonnes minutes avec les jambes en coton avant de m'exfiltrer chez moi comme j'ai pu en cachant mon visage noyé et en essayant de garder les jambes droites quand je me suis rendue compte que je faisais pas mal de bruits en cherchant de l'air et que les passants me regardaient avec inquiétude (mais sans me demander si ça allait, évidement!)
Voilà, c'était "Les aventures de Salima dans le grand magasin" , attendez pas la suite y en aura pas. C’était officiellement ma 1ère et dernière visite à la Fnac."
Du nord au sud du littoral catalan, les cinémas Clap ciné de Leucate/Barcarès, Canet-en-Roussillon et le réseau Cinémaginaire implanté notamment sur Saint Cyprien, Argelès-sur-mer , Cerbère ont décidé de développer un partenariat de programmation, d'animations, de communication mais aussi une politique réciproque de tarif réduit pour leurs abonnés respectifs dès la réouverture prochaine des cinémas (selon toute vraisemblance début juillet)
Ainsi, nous allons mettre en place :
- des films en commun,
- la venue de réalisateurs et d'acteurs qui seront en « mini tournée » durant 48h dans les salles du littoral,
- sur nos sites internets et sur nos réseaux sociaux une information régulière de ce que propose chaque cinéma du littoral catalan,
- chaque abonné des cinémas Clap ciné se verra offrir en permanence un tarif réduit dans les salles du littoral du réseau Cinémaginaire sur présentation de sa carte d'abonnement
- chaque abonné du réseau Cinémaginaire se verra offrir en permanence un tarif réduit dans les salles des cinémas Clap ciné sur présentation de sa carte d'abonnement
Notre priorité reste la relance de nos salles et ce plaisir de retrouver les spectateurs pour partager à nouveau tous ensemble des moments inoubliables d'émotion, de passion mais aussi de réflexion autour d'un film !
Toutefois, au regard de la situation sanitaire incertaine et pour répondre aux demandes de nombreux spectateurs, les cinémas Clap ciné et le réseau Cinémaginaire ont décidé de travailler à la mise en place courant juin- début juillet d'un drive in ciné dans les communes où elles sont historiquement installés. Ainsi, nous proposerons en complément de la programmation de nos salles des films en sortie nationale, des soirées cultes et des reprises dans les drive in ciné d'ores et déjà prévus à :
Argelès-sur-mer ( secteur nord, parking de la Marenda )
Saint-Cyprien plage ( secteur des Capellans )
Canet-en-Roussillon ( parking du Clap ciné )
Leucate-Barcarès ( parking face au cinéma )
Nos petits cinémas de proximité ont toujours été très proches. Nous sommes mutuellement attachés à une programmation de qualité et aux échanges avec les spectateurs. Tout cela avec des prix abordables pour que le 7ème Art reste un loisir accessible à tous...
La crise sanitaire et économique que nous traversons a montré une nouvelle fois nos points communs et notre solidarité réciproque.
C'est dans cet esprit que nous décidons aujourd'hui de multiplier les partenariats pour que :
Vive un Cinéma populaire de qualité sur le littoral catalan !
Photos drive in ciné Leucate: un cliché devant , un autre derrière ( ou vice versa !!! )
Précision nécessaire : au loin, ce n’est pas un mirador mais une tyrolienne . Justement, le grand écran de 15m de large et de 10m de haut sera juste devant la tyrolienne .
150 voitures / 300 personnes environ.
Tout le reste tu le piques dans l’article de l’Indep que je t’ai envoyé .
Précision : on va travailler avec l’institut Jean Vigo !
"Le chat de Schrödinger est une expérience de pensée imaginée en 1935 par le physicien Erwin Schrödinger afin de mettre en évidence des lacunes supposées de l'interprétation de Copenhague de la physique quantique, et particulièrement mettre en évidence le problème de la mesure. Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l'interprétation de Copenhague, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant."
Ainsi la ville de Perpignan, pour son deuxième après l'abandon de Romain Grau (de là, à se sentir orphelin...) et de la chlorophane Agnès Langevine: les électeurs se sont alors glissés malgré eux dans la boîte de Pandore , enfin non, celle à qui, Schrödinger , réservait un sort funeste pour son chat. Soit, qu'à partir du moment où il est rentré dans la boîte, on puisse le considérer comme mort, même s'il est à l'instant encore en vie. Donc, on considérera qu'au sortir de l'expérience à l'instar du chat, ils sont "en même temps" mort et vivant!
Vous me direz alors (et vous aurez raison, bien que j'en crève de vous l'avouer), "ha ben, on est bien avancé, et tout cela ne nous ramènera pas Joe Dassin et encore moins Guy Bedos!
Et c'est à cet instant que frappera l’épiphanie, et qu'à un jour de la pentecôte, vous serez touché par l'esprit sain : peut importe qui sortira des urnes de Pujol où d'Aliot, la ville n'aura toujours pas les couilles sorties des ronces! Comme on est cantonné au quantique: on reste dans l'infiniment petit!
Un jour sans fin (Groundhog Day), ou Le Jour de la marmotte au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un film américain réalisé par Harold Ramis et sorti en 1993.
Le film met en scène Phil Connors, présentateur météo sur une chaîne de télévision régionale américaine. Phil, homme prétentieux, aigri et imbu de lui-même, est obligé de se rendre en reportage le 2 février à l'occasion du Jour de la marmotte, une festivité traditionnelle célébrée en Amérique du Nord (le même jour que la Chandeleur). Mais, une fois son sujet tourné, un blizzard le force à passer la nuit sur place. Par la suite, à son corps défendant, la même journée recommence encore et encore à chaque fois que son réveil sonne : Phil semble bloqué dans le temps jusqu'à ce qu'il ait donné un sens à sa vie.
C'est comme dans Rocky 2 ,la possibilité pour Rocky Balboa le challenger, de prendre sa revanche sur son aîné.
Mais même comme disait Héraclite , "on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve", les perpignanais risquent d'avoir un goût de "déjà vu''https://www.youtube.com/watch?v=jTTEeg0iM34
Et ce déjà vu n'a peut être pas un goût de "revenez-y".
Les acteurs ont vieilli, Louis Aliot a poli son coté "prince consort des ténèbres", il ne boit plus des coups "chez la Montalan", mais il passerait plutôt son temps entre notabilisant à "l'Auberge des 3 faisans" . Il est devenu l'ami du riche comme du pauvre, pour peu bien-sûrs qu'ils soient vertueux!
D'un autre bord, Jean-Marc Pujol défend son bilan à la manière d'un maréchal soviétique, comme le disait le regretté Georges Marchais pour le bilan de l'URSS "globalement positif" . Comme on dirait en russe:"Теперь свяжитесь с охраной и скажите, что все в порядке." "Maintenant dites à la sécurité que tout va bien."
Il y aura autant de front républicain, que de neige à Noël!
Alors y aura-t-il une vague qui se dressera face au "fascisme" et Jean-Marc Pujol représentera-t-il "un rempart contre la barbarie" ?
Je crois que le manque de "trépidance" de la campagne n'ayant pas su donner les enjeux pour la ville(pas plus de perspectives que de prospectives) : on ne vous donnera pas les coins à enthousiasme citoyen, que ses coins à champignons!
Autonomie de la ville par rapport à la nouvelle capitale de région Toulouse, connectivité réel avec la Catalogne Sud, retour de l'enseignement de la médecine à l'université (double tutelle franco-catalane) et transformation de l’hôpital en CHU, remembrement du marché place Cassanyes pour son optimisation et son utilisation comme une vitrine des productions d'ici, mis en en valeur de la vie culturel comme outil de dévelopement économique et touristique, défense du train de fret "Roussillon express" en coordination avec la région face à l'état...J'en passe et des meilleurs. La plupart des citoyens n'en ont pas grand chose à faire! Et l'ambiance Corona, n'a couvert qu'un résultat de participation qui aurait été à peine meilleur!
La seule obsession des candidats semblait faire des voix: ils auraient du s’inscrire à " the voice"!
Le second tour aura plus de temps pour déployer sa campagne mais pas de manière physique , en virtuel , déconfinement en mode Corona oblige...
Alors à moins d'un miracle :le nouveau monde, c'est l'ancien avec des prothèses de hanche toutes neuves!
Tout ça pour ça! Cela aurait pourtant eu de la gueule, une liste Langevine, Ripoull, Forgues: 3 drôles de dames sans Charlie. Mais voilà, à 18 heure la nouvelle à été annoncée. Le prétexte comme d'habitude pour ne pas "laisser un boulevard au FN" , comme en 2014 . On a vu le résultat, la seule opposition était Louis Aliot et son équipe.
Mais peut-être que la décision n'est même pas la sienne.
En service commandé au service secret de sa majesté, la socialiste et néanmoins présidente de l'Occitanie, elle ne pouvait pas gagner et même tenter, pour ne pas laisser la place à une autre gauche qui se serait enhardie par sa légitimité aux prochaines élections départementales et régionales. La seule question, c'est à quel moment Carole Delga a glisser la phrase de Marsselus à Butch Collidge dans Pulp fiction:
"Le soir du combat tu sentiras comme une piqûre d'insecte. C'est l'amour propre qui te turlupinera. L'amour propre tu l'emmerdes. L'amour propre fait mal. Il ne sert jamais à rien. Il te faut t'en débarrasser."
Et voilà qu'il ne nous reste plus en face de "barbarie Nazie" que OAS 117 ! Il y a des électeurs de gauche qui se sentiront trahis et garderont un "chien de leur chienne " pour la suite!
Agnés Langevine rend encore plus raisonnante la phrase de Cioran: "Ne nous suicidons pas tout de suite, il reste encore quelqu'un à décevoir!"
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé . Et oui, il nous a quitté Guy Bedos. Guy Bedos, c'était des sketchs comme "la drague" , des films comme "un éléphant ça trompe énormément" , "le pistonné " ou encore "la revue de presse"...Il restera dans nos cœur et dans nos mémoire!
Alors que Romain Grau, dont nous allons faire la revue de presque , c'était un énarque, un type de gauche (modérons nous: socialiste) , puis un type de centre droit avec Alduy, un premier adjoint de droite avec Pujol,puis un candidat au législative en même temps toujours sous Pujol et puis un député et un candidat "en marche" face à Pujol, sans oublier un gestionnaire approximatif d'entreprise comme EAS http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2019/01/romain-grau-est-eas-117-la-cour-des-comptes-ne-repond-plus-des-siens.html
A défaut d’avoir pu faire un duplex, à cause de la fragilité de la connexion numérique de la rate des champs que me voilà devenue, voici mon témoignage sur ce retour au collège, post confinement
En amont : le dilemme.
Perpignanaise, j’enseigne depuis quinze ans dans un collège rural isolé de Provence, et y participe à des luttes sociales et écologiques, notamment pour un service public de qualité sur l’ensemble du territoire. Alors qu’avec d’autres enseignant.es et des gilets jaunes nous organisions la lutte contre la réforme des retraites sur le territoire de la sous préfecture la plus proche, la pandémie nous a d’abord sidéré.es. Puis confiné.es. Notre colère sociale bouillait toujours, sans trouver un moyen efficace de s’exprimer (dans cette société post moderne, les élans du cœur sont souvent récupérés, et les applaudissements de 20h sont devenus sponsorisés à la télé). Comme beaucoup, mon angoisse et ma rage était cristallisées par le rythme des annonces contradictoires, comme si j’étais hypnotisée par un balancement de pendule. Dix huit annonces contredites de notre ministre/communicant, selon Libération i .Puis, une date. Un compte à rebours. Une réouverture, à finalement préparer, contre l’avis du conseil scientifique, mais avec l’aval des pédiatres. Et ces questions: devons-nous mettre en œuvre la « garderie du MEDEF »,pour permettre aux parents de reprendre le travail , avec une école « sur la base du volontariat » des familles ? Ne rendrions nous pas plus service aux travailleur.ses en leur permettant de faire valoir la garde de leurs enfants pour rester à l’abri du virus, si les établissements restaient fermés ? N’est-ce pas finir de saboter notre école, que d’entériner son caractère facultatif, son hybridation via le numérique (et les suppressions de postes qu’elle permettrait), de faire passer la pédagogie et les contenus au second plan ? Ces préoccupations sont légitimes, compte tenu du profil du ministre (haut fonctionnaire clef sous Sarkozy, directeur de l’ESSEC) et de son directeur de cabinet, membre d’un lobby ultra libéral) ii .
Et pourtant, j’ai décidé de préparer cette réouverture. Pour la préparer au mieux, en tant qu’élue du personnel,en anticipant, avec mes collègues, les difficultés, et décliner le mieux possible ce protocole sanitaire aussi effrayant que loin de la réalité du travail avec des adolescent.es. Et pouvoir alerter en cas de problème, en étant sur le terrain. Et permettre à ces jeunes, qui n’en pouvaient plus de ne plus voir leurs pairs, qui étouffaient dans leur famille (merci à ma fille d’avoir aidé à ma prise de décision, par son mal être visible en fin de confinement) de se retrouver.
Le jour J. Bienvenue en dystopie.
Enfiler un masque, puis une visière, et suivre les flèches jusqu’à la salle de cours où m’attendent les élèves, longer des sens interdits, sentir à travers le masque, l’odeur du virucide. Des surveillant.es, masqué.es, le long du couloir, des poignées d’élèves qui attendent dans une salle, masqué.es. J’ai eu beau m’y préparer, psychologiquement, j’ai à nouveau l’impression d’être une servante écarlate baillonnée, comme quand je faisais les courses au supermarché du village, avec mon autorisation exceptionnelle de sortie. Et je me sens suffoquer.
Les retrouvailles.
Je me reprends, et retrouve quelques uns de mes élèves. Sept, sur une classe de vingt-cinq . Dans l’autre, un seul était inscrit, il n’est pas venu. Pas de décrocheur.se présent.e, sauf une, qui assumera très vite être revenue pour chercher ses affaires dans son casier. Là, entre de nouveaux gestes professionnels sanitaires à intégrer et de nouvelles contraintes à surmonter, je tente de donner du sens à cette reprise. Sans échange de papiers, sans passage au tableau (pas de contact objets pour les élèves). Ma matière, le français, me permet sans doute de m’adapter plus facilement à la situation, et de travailler sur l’expression, écrite et orale, de cette drôle d’expérience. Et d’élargir la communication à des gestes, pour exprimer son ressenti. Pour que les gestes ne soient pas des barrières, pour recréer un lien social, avec celles et ceux qui sont là, qui doivent sortir de leur zone de confort pour échanger avec d’autres que leurs copains ou copines habituels.
De nouveaux rituels apparaissent, et la parole circule, plus libre. La réflexion, aussi. Et le plaisir d’apprendre est là.
Il n’y a pas si, longtemps la communication de la mairie affirmait que l’UPVD « investissait » Saint-Jacques.
« Investir un lieu » est une expression militaire signifiant « encercler une place dont on veut faire le siège en coupant ses communications ».
L’aspect martial de cette communication laissait penser que la mairie était en guerre avec le Centre-Ancien. Aux vues des attaques qu’il a subit depuis 2015 cela doit être le cas.
Mais la guerre a d’autres fronts, d’autres lieux de bravoure, d’autres champs d’héroïsme.
La nature en est un.
Il faut reconquérir les espaces naturels !
Aux armes citoyens !
Aux bétonneuses perpignanais !
Jean-Marc Pujol en Justinien et Chantal Gombert en Bélisaire, les terrains que de vils barbares ont ravi à l’Empire seront repris.
Coûte que coûte !
Malheureusement, en guise de barbares on ne pourra affronter que quelques coquelicots. Mais soyons honnêtes, les temps ne sont plus à la barbaritude. Alaric fait de la permaculture.
Tout fout le camp ma bonne dame !
Bref la communication de la municipalité est, comme toujours, pitoyable. Et tout le monde s’en fout.
Olivier Amiel est l'ancien adjoint à la politique de la ville de Jean-Marc Pujol. Il était notamment en charge de la rénovation du quartier St Jacques. Lorsqu'il a présenté sa candidature à la mairie de Perpignan, le maire Jean-Marc Pujol, lui a enlevé ses délégations. D'un autre coté les républicains pour à la candidature à la ville , ont préféré le maire sortant, alors que celui-ci avait tenté d'avoir aussi l'étiquette gouvernemental. Au premier tour des élections municipales dernière, il ne fait que 4% des suffrages des électeurs qui se sont déplacés en période de pandémie Covid19. Le confinement qui n'a pas donner le temps à un second et désigné un nouveau maire, et offert au passage un bonus "extra-time" d'au moins 3 mois pour le maire Pujol (on suppose que le deuxième tour se jouera en juin) et aussi l’opportunité pour le candidat Jean-Marc d'utiliser la machine municipale et de la communauté urbaine pour pousser sa candidature jusqu'au second tour. L'enjeu du moment à Perpignan, c'est la sécurité sanitaire. Les collectivités territoriales voyant impéritie de l'état macronien, se sont elles aussi mis en quête de masques pour la population. L'état arraisonnait même des cargaisons commandées par des régions, en concurrence pour les habitants des territoires. Jean-Marc Pujol a d'abord invité les perpignanais "à se fabriquer des masques" https://www.francebleu.fr/infos/societe/video-coronavirus-1586960908 , puis comprenant l'aspect déplacé de sa remarque , il s'est mis à la recherche et promis que les perpignais en trouveraient dans leur boite aux lettres où s'ils croisaient des adjoints en ville les distribuant. Mais, voilà, la traçabilité et la fiabilité des masques laisser désirer. C'est la que revient Olivier Amiel, qui s'inquiète de la validité de l'appel d'offre et de la personne "controverser" qui a obtenu le marché.Nous reproduisons ici, c'est 2 tribune avec document à l'appui, la seconde puis la première.
MASQUES D’INDE : LES PREUVES QUI CONTREDISENT LE MAIRE DE PERPIGNAN
Par une décision du 23 avril le maire de Perpignan a conclu un marché sans publicité ni mise en concurrence pour acheter 50.000 masques (sans aucune précision de la norme de protection) pour un montant de 189.000 € avec un intermédiaire pas encore inscrit au registre du commerce et des sociétés (immatriculation le 28 avril au RCS).
Je me suis étonné de cette décision le 13 mai… le maire de Perpignan me répond ce 18 mai dans L'Indépendant affirmant : « il se trompe… la société a été enregistrée le 21 janvier 2019 mais depuis, il a élargi son activité nécessitant une nouvelle inscription au tribunal de commerce qu’il a faite fin avril ».
Non je ne me trompe pas… le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales publié le 5 mai vient contredire l’affirmation du maire : la précédente activité commerciale du bénéficiaire du marché sans mise en concurrence, M. Gajendrakumar Sharma, a débuté en janvier 2019 et a cessé le 3 mars 2020… Et cette activité était du commerce dans le secteur… alimentaire !
Après cette radiation, la nouvelle activité de l’intermédiaire a été immatriculée le 28 avril.
Le maire de Perpignan a donc bien conclu un marché sans publicité ni mise en concurrence pour 189.000 € avec une personne pas encore inscrite au registre du commerce.
Même si ce n’est pas illégal de commencer une partie de son activité avant l’immatriculation au registre du commerce, cela pose toujours la question de savoir comment une mairie peut sérieusement conclure un marché avec un intermédiaire sans expérience en la matière et qui n’avait pas encore créé son établissement commercial au moment de la décision…
L’ÉTRANGE FOURNISSEUR DE MASQUES DU MAIRE DE PERPIGNAN
Dans les récentes décisions prises par le maire de Perpignan par délégation du conseil municipal il y a celle de conclure le 23 avril « un marché sans publicité ni mise en concurrence préalables relatif à la fourniture et livraison de masques de protection lavables et réutilisables dans le cadre de la crise sanitaire née de l’épidémie de covid-19 ».
L’intention est louable mais la décision interpelle car elle est paradoxalement tardive et hâtive…
Tardive, car la décision du Maire du 23 avril sous couvert de l’urgence sanitaire permettant le recours à ce type de commandes intervient un mois après la déclaration de l’état d’urgence du 23 mars…
Hâtive surtout, car le marché décidé le 23 avril par le maire vise « Monsieur Gajendrakumar SHARMA, nom commercial société SOMRAS » qui contrairement aux apparences n’est pas une société mais une personne physique exerçant sous un nom commercial qui n’était pas encore inscrit au registre du commerce au moment de la décision ! L’immatriculation date seulement du 28 avril…
Le conseil municipal du 19 mai prochain sera donc l’occasion de demander davantage de renseignements sur un marché sans publicité ni mise en concurrence de 50.000 masques en tissu (sans indication de la conformité aux normes de protection) pour un montant tout de même de 189.000 € en faveur d’une personne physique exerçant sous un nom commercial mais pas encore inscrite au registre du commerce au moment de la décision du maire...