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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
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17 décembre 2020 4 17 /12 /décembre /2020 15:27
 
Le Jardin des délices est une peinture à l'huile sur bois du peintre néerlandais Jérôme Bosch, appartenant à la période des primitifs flamands.

"Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

L'invitation au voyage  Charles Baudelaire

Salut, tu fais quoi pour les fêtes ? Le ski, c’est pas possible mais c’est normal parce qu’Emmanuel notre dieu-qui-guérit, il prend soin de nous, c’est son premier souci, notre bien-être.
Vraiment, un mec sympa ! Perso, j’irai passer deux semaines au Maldives et peut-être que je vais y rester, tu sais, le télétravail a ouvert l’espace des possibles. Et toi, tu fais quoi ?
 
Allez, raconte que je me marre en sirotant mon rhum haïtien Barbencourt, 15 ans d’âge… Haïti, quelle misère tout de même, ça devrait te rassurer par rapport à ton sort, y a des gens qui n’ont vraiment pas de chances mais ils ont de ces gueuses, callipyges, miam ! Si t’as ce genre de culs à Perpignan, j’arrive tout de suite ! Et la vie à Haïti
n’y est pas chère, diable, ça ressemble de plus en plus à Perpignan, et leurs vies ne valent pas grand-chose aussi. Je dis pas ça parce qu’ils sont noirs, je dis ça parce qu’ils sont pauvres.
 
Perso, je comprends pas pourquoi les gens font la gueule en ce moment. Tu les écoutes, ils te disent que 2021 va être apocalyptique avec tout plein de chômeurs et de pôôôôôvres.
 
Eh les mecs, fallait faire comme moi, Sciences Po (attention, pas à Lille ou à Rennes, à Paris, merde, le vrai Sciences Po) et HEC. Franchement, en ce moment dans les M& A (mergers and acquisition, ah zut, tu parles pas anglais, donc les fusacs, ah, tu comprends toujours pas, c’est fusion-acquisition), on ne débande pas, ça crache du feu de dieu ! Je me fais un pognon de dingue en quelques clics et calls. Le bonus tombe,
ça ressemble à un bombardement chirurgical américain, je ne me suis jamais aussi bien porté.
 
Et quand tu sors, les mecs font la gueule, je supporte pas.
 
Mais tas de branleurs, même pas bon à devenir haut fonctionnaire parce que pour ça faut faire l’ENA, c’est-à-dire être bien né et avoir un peu de la culture de ton temps, faut te sortir le bras ! Faut te mettre à taffer, parce que sinon, t’auras rien, à peine un RSA et encore, ça, c’est parce qu’on est gentil avec toi. Il est temps que ce pays retrouve le goût de l’effort, du travail. Faut arrêter de demander la becquée à l’État, faut te prendre en charge, bouge, fais du sport ! Secoue ta mauvaise graisse de fonctionnaire dans l’âme ! Merde, ta seule ambition ne peut pas être de te trouver un planque au conseil départemental des Pyrénées-Orientales !! Tu serais Américain, tu serais mort, les Américains, ils aiment pas les loosers !
 
Allez, je te laisse, je vais m’ouvrir un nectar de Michel Couvreur, le Candid, un whisky légèrement tourbé, qui se mariera parfaitement avec mon Cohiba.
Ciao,
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9 décembre 2020 3 09 /12 /décembre /2020 17:20
Êcole Espagnole (Début XIXème) - Mathusalem

 

Bonjour Nicolas, 

 

L’as-tu remarqué ? 

Nos anciens tombent. 

Mais ils ne « tombent pas métaphoriquement », comme l’aurait dit mon ami C. 

Ni de la lune, d’ailleurs.

« Il y a cent ans, ou bien une minute, 

J’ignore tout-à-fait ce que dura la chute, 

Nous vivions démasqués, libres et insouciants. »

Libre interprétation, je sais… Masque de mots. 

Pour sourire un peu et faire le bravache par-dessus la tristesse.

 

Nos anciens tombent.

Mais ils ne tombent pas, non plus, au sens épique, comme tombent les soldats au cœur de la mêlée : ils ne sont plus soldats. Plus même réservistes ; inaptes au service. Que sont-ils exactement sitôt qu’un simple câlin semble devoir les tuer plus efficacement qu’une balle ennemie ? Où sont-ils ? 

Question rhétorique : entre les quatre murs qui préfigurent nos quatre planches à tous. 

A propos, Nicolas, sais-tu pourquoi on dit quatre quand il y en a six ?

 

Nos anciens tombent et…

Juste avant les six planches, et… 

Pour en reculer l’échéance, nous leur offrons une fin de vie préservée et…

« Privée de tout contact direct et prolongé avec d’autres dangereux humains » et…

Pendant que leurs descendants réapprennent difficilement la servitude, il semblerait qu’on les ait mis en conserve

Déjà en boîte en somme. 

Mais non, Nicolas, concentre-toi un peu, pas en boîte de nuit… En gérontothèque.

Point de danse, point de musique, point de contact… 

La gérontothèque, c’est une boîte-avec-la-télévision-pour-ne-pas-être-tout-à-fait-seul.

Memento, Nicolas : c’est un post coitum.

 

Et nos tristes anciens tombent.

Entre leurs murs, tout bonnement, au sens commun et redoutablement individuel, un peu partout, ici ou là : dans les escaliers, dans la douche, au lever, au coucher… 

Ils chutent physiquement. 

Souvent seul, comme d'insignifiantes poussières de météorites.

Je crois que c’est là qu’il convient, Nicolas, d’évoquer la gravité de la situation : ceux qui appartiennent sans doute à la génération qui aura vécu le plus longtemps semblent devoir subir le supplice des vestales, qui fait oublier leur enviable longévité. Je sais, Bestiole n’est pas membre du club très fermé des Historiens de l’Avenir. Bestiole ne devrait pas parler en spécialiste. Bestiole se tait.

 

Mais il pleut des anciens et Bestiole s’inquiète. 

Elle sait les malheurs des souffrances secrètes.

C’est qu’on ne marche plus entre ses quatre murs : 

Les muscles s’amollissent, le pas n’est plus sûr,

On mange sans fin, on s’ennuie, on s’habitue… 

On tombe, on casse, et puis… On ne se lève plus. 

 

Vale, Nicolas, 

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 23:23

La métalepse (du grec μετάληψις metalêpsis : « changement, échange ») est une figure de style qui consiste à substituer la cause pour la conséquence. Par exemple, l'expression « Il a perdu sa langue » (le mot « langue » renvoyant en réalité à la « parole ») est une métalepse. Elle constitue donc une substitution d'un mot par un autre, en raison du rapport qui existe entre les deux choses qu'ils désignent, le cas échéant le rapport de cause à conséquence ; la métalepse est donc un type de métonymie.

Littéraire
A. − Querelle de mots ; dispute dont l'origine repose sur l'acception légèrement différente que l'on attribue aux mêmes mots. Cette question est une pure logomachie. Il y a beaucoup de discussions qui ne roulent que sur une logomachie (Ac.). Les guerres ne roulent pas sur des disputes de mots : j'en dis autant des autres querelles, des querelles théologiques et des querelles scientifiques, dont on méconnaît la profondeur et l'importance quand on les résout en de pures logomachies (Cousin, Hist. philos. mod., t. 3, 1847, p. 217). Pour en finir avec cette logomachie (...) je répète que par abolition de la propriété, je n'entends (...) que l'abolition des revenus des capitaux (...) sans la moindre tendance communiste (Proudhon, Confess. révol.,1849, p. 272).
B. − Discours oiseux et empreint de verbalisme. Mon nouvel ami parle, les dents serrées, avec une charmante onction, une langue précise, pure, qui tranche sur la redondante logomachie d'alors (Blanche, Modèles,1928, p. 189):
Car il y a plus d'analogie entre la vie instinctive du public et le talent d'un grand écrivain (...) qu'avec le verbiage superficiel et les critères changeants des juges attitrés. Leur logomachie se renouvelle de dix ans en dix ans... Proust, Temps retr.,1922, p. 893.
 
Ce que n'est pas la logomachie !
 
La logomachie n'est pas une tradition hispanique (comme le chorizo ou le Caudillo) , qui consiste à plonger des banderilles dans le langage après l'avoir épuisé, en le faisant poursuivre par des cavaliers munis de piques, pour l'achever d'un coup d'épée masquée par une cape rouge. On plastronnera avec pour trophée les deux oreilles et sa queue... En cela, il est totalement improbable que vous signassiez une pétition contre la logomachie. Par contre, il est possible que vous vissiez une logomachie dans une arène. Depuis qu'elle a été abandonnée par les gladiateurs, on l'a aussi utilisé pour dispenser des discours non indispensables.
 
Ce que n'est pas la métalepse !
 
La métalepse n'est pas, contrairement à ce que dit ma belle-sœur, l'infini mis à la portée des caniches...
 
Par cet article, je viens de faire la démonstration que la proposition du titre de l'article était possible ! Olé
 
Dans cet article, j'ai bien montré que j'ai parlé pour ne rien dire de la métalepse. Je l'ai tellement logomaché qu'il n'en reste rien. Actuellement, elle passe dans mon tube digestif. Et poussière, elle retournera à la poussière. À moins que la tentation de se retourner sur ce qu'elle était soit trop forte, et qu'ainsi, elle se transforme en statue de sel. C'est notre lot à tous...
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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 17:01


"Vivement mardi gras qu'on puisse enfin se déguiser
Comme l'année passée on va avoir un tas d'idées "

 chanson Mardi Gras par Les VRP

Par ces temps de malheurs, qu'il est bon d'avoir de bonnes nouvelles, la culture à Perpignan va ressusciter en juillet 2021 ! Preuve en est, nos antennes ont capté une émission sous la forme de la vidéo de la conférence de presse de "Live au Campo". Avec à l'affiche de la dite conf: André Bonet , l'adjoint à la culture, Louis Aliot, le maire de Perpignan, David Garcia des "déferlantes"https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/09/04/apres-les-deferlantes-vivendi-rachete-live-au-campo/, une représentante de la région Occitanie.

On n’est jamais trop prévoyant en matière de culture à Perpignan. Et il ne faudrait surtout pas qu'on croit, qu'elle soit oublier au prétexte du confinement et du COVID-19. Et puis, c'est aussi un message d'espoir aux artistes d'ici et de las-bas : tout n'est pas perdu (sauf le pain), quand Perpignan résiste ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/11/malgre-le-covid19-et-le-confinement-perpignan-reste-une-fete-introduction-a-l-oeuvre-de-e-hway-par-nicolas-caudeville.html

Du 20 au 27 juillet retrouvez le festival Live au Campo à Perpignan ! À l’affiche de cette édition 2021 :Beth Hart ,Kendji Girac, Ines Reg, Véronique Sanson, Alain Souchon.
 
Et bé, on ne se fout pas de nos gueules, on innove, on dégaine l'audace comme un sabre laser !
 
Dans une ambiance TV RDA recolonisée pour l'occasion, des gens au regard sans illusions derrière veulent vous vendre culture et enthousiasme dont ils n'ont pas d'échantillons sur eux. À part nommer les artistes, et de rajouter que leur première partie sera assurée par des locaux de la Casa Musicale, on ne fait que parler de l'entreprise culturelle et ses déboires en mode condoléances. La représentante de la région dans une sorte de joie hystérique et crispée (quid de l'absence du président de la commission culture Serge Regourd ? http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/10/covid19/occitanie-quel-futur-pour-la-culture-en-region-la-reponse-du-president-du-president-de-la-commission-culture-serge-regourd-i) parle de tous les financements culturels de la région Occitanie dans les PO et en particulier l'investissement en subvention dans "Live au Campo". David Garcia, représentant de l'entreprise qui programme nous parle même de l'emplois généré par la "sécurité" du festival... Quand il ne concède pas que la moitié du programme est du réchauffé de l'année précédente, annulé pour raison de COVID-19.
Le même David Garcia signataire d'un appel d'avant deuxième tour, contre Louis Aliot, avec 49 autres membres du monde culturel et du divertissement :"Les acteurs culturels de Perpignan et d’ailleurs se battent pour des valeurs : la liberté d’expression, le droit à la subversion et à la lutte contre toute forme de sectarisme. Notre ville a besoin d’un monde culturel libre de penser, libre de créer, libre d’interpréter et de critiquer. La culture ce n’est pas une vision idéologique de l’histoire. L’art d’aujourd’hui est essentiel à notre expression culturelle, il est la seule forme d’art sans précédent. La culture c’est nous aussi. Le 28 juin 2020, ne permettons pas que cela change". https://www.lindependant.fr/2020/06/25/municipales-a-perpignan-mobilisation-du-monde-culturel-contre-louis-aliot,8949351.php
Comme quoi, le nouveau maire sait tendre l'autre joue quand il le faut...
 
Sur le programme en lui-même, c'est entre Radio Nostalgie et Chérie FN (heu FM). Bref en juillet 2021 , sortez vos boules à facettes et vos bob Pernod Ricard, c'est Live au Camping paradis : comme dans la chanson des VRP's, ambiance "mardis gras" assurée ! À vous faire regretter "Les Estivales" de Marie-Pierre Baux http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/article-festival-les-estivales-les-eclats-de-memoires-de-marie-pierre-baux-rafraichiront-ils-celles-de-121640498.html
Il n'y aura pas de paillettes dans nos vies!
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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 16:44

La culture est un placement à long terme. Un placement trop long pour un gouvernement, une mandature. En matière de culture, les politiques se doivent d’être responsables, sceptiques et rationnels. Ils investissent volontiers dans l’immobilier culturel mais se méfient des valeurs volatiles des patrimoines immatériels. 

 

Les cotes du théâtre, de la musique classique ou contemporaine, par exemple, sont en chute libre.

Les titres des musées d’art contemporain, par contre sont très populaires et se négocient à la hausse sur des marchés très demandeurs. La pierre, c’est fait pour durer et le marché de l’art, grâce à la Chine, se porte comme un charme.  Donc quoi de mieux que de mettre à l’abri dans un temple de béton et de verre des objets de grande valeur et se constituer, à l’attention des électeurs, un patrimoine sûr, un trésor moderne que les nouveaux Chtchoukine et Morozov, de l’administration amasseront et bâtiront pour le bien commun. 

 

Il y a quelque chose qui fait sourire dans cette satisfaction d’être un peu, de loin, les possesseurs de ces malles à joujoux, ces greniers de grand-mères, ces coffres-forts aussi que sont les musées.

Et qu’y a-t-il de mieux dans la vie que de suivre les vertus de l’épargne et de l’accumulation primitive d’objets rares et chers.

La question, c’est de savoir si Marcel Duchamp est plus démocratique que Samuel Beckett, puisque, dans le fond, c’est cela la question que se posent les politiques. Car une bonne part du fantasme, du bras de fer culturel tourne autour de la question de l’élitisme, de la « démocratie » dans l’art.  

 

L’élitisme et le territoire. Un théâtre doit être de pro-xi-mi-té. Mais personne ne demandera jamais au MAC Val d’être un musée d’art contemporain «de proximité ». 

Il est pourtant aussi difficile « d’entrer dans une œuvre » que dans un accélérateur de particules. Dans les deux cas, une formation est demandée. C’est ce qu’on nomme parfois le travail du spectateur, ce sont les visites guidées dans les musées, la formation artistique dans les lycées, ad libitum.  

Il faut se poser la question du désintérêt des politiques pour cette part de la culture, le théâtre.  C’est sans doute loin d’eux, ce qui se traduit par loin du peuple, cela cible le bourgeois, le vieux blanc, le bobo, les profs socialistes, ce n’est pas une priorité, ce n’est pas la culture que demandent les gens. 

Je l’imagine cet élu « de proximité » tentant de percer le secret de la pissotière de Duchamp. Son cerveau sceptique est parcouru d’évidences brèves … 

 

  • Quelle m … cet urinoir 
  • Attention les collègues m’observent ! 

Je tente un sourire… intelligent, connaisseur, de bon ton.  

  • Montrer que je ne suis pas dupe. 
  • C’est clair. C’est une provocation cet urinoir. 
  • Oui mais. 
  • Oui mais il est là. A Beaubourg. 
  • Donc s’il est là, cette m… d’urinoir, 
  • C’est qu’à l’évidence, c’est de l’art. 
  • Donc, rester sur ses gardes.  

 

Comme j’aime ces admirateurs autodidactes, poètes de la microseconde, fixer impassible et secret, les mains croisées derrière le dos,  « l’œuvre »  qui ne s’ouvrira peut-être jamais.

J’aime le respect de l’art à cet instant. C’est le prix qu’ils admirent, le coût, la valeur.  Et ils s’activent vers la sortie

L’art dur à de toute évidence plus la cote que l’art mou. Le marbre, le bronze, le béton, oui, la chair non. Le volume oui, le corps, non. 

 

 

Voir aussi :

Patrick Sommier,ami du catalan Roda-Gil, de Moscou à Pékin, en passant par le MC93 enfin à Perpignan! interview par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/11/patrick-sommier-ami-du-catalan-roda-gil-de-moscou-a-pekin-en-passant-par-le-mc93-enfin-a-perpignan-interview-par-nicolas-caudeville.html

Patrick Sommier était en direct pour l'archipel contre attaque pour présenter le texte qu'on va publier sur la différence de traitement entre l'art contemporain et le "spectacle vivant" (surtout en cette période de confinement). Et faire la bande annonce de la prochaine émission en direct du Clap Ciné de Canet samedi 12 décembre 15h00, qui a pour titre : quand on me parle de culture, je sors mon con finement ! En présence de Jérôme Quaretti , François Viette , Monica Guillouet-Gélys

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 17:35

 

"RED : Dois-je vous rappeler que je ne vous ai pas offert mes services dans le but de vous aider à attraper de vulgaires trafiquants ou criminels. Le FBI semble faire preuve d'une grande médiocrité dans ce domaine là déjà. Ce qui m'intéresse moi ce sont des poids de taille. Celles qui ont de l'importance."

(épisode 4) S1 The Blacklist

"Pervitine \pɛʁ.vi.tin\ féminin

  1. (Pharmacologie) Drogue psychostimulante, forme hydrochlorée de la méthamphétamine.
    • Molécule découverte pour la première fois au Japon par le professeur Akira Ogata en 1919, elle fût commercialisée en Allemagne en 1938 par le laboratoire Temmler Werke. Certains médecins tenteront de limiter l’usage de la pervitine, craignant de transformer la population en drogués dépendants, mais ils ne seront pas suivis par les hommes de troupes, préférant jouer avec leur santé pour augmenter leurs chances de survie au combat. — (« Captain America : le sérum du supersoldat a-t-il existé ? », Futura-Sciences, 17 aout 2011)
    • « Nous avions reçu de la pervitine. C’est un médicament qui devait nous doper pendant quatre jours et estomper les effets de la fatigue ; mais après ce délai, la fatigue était accrue. » — (Jean Prieur, Hitler médium de Satan, 2004) "
    • Attention :Cette définition est aux antipodes de ce qui va suivre !

Pourquoi les séries nous accrochent-elles ? C'est ce savant mélange entre l'histoire qu'elles nous racontent, l'interprétation des acteurs, et le langage du montage de l'image. Pourquoi l'actualité politique des PO suinte l'ennui à tel point  que l'odeur passe la barrière des masques.

1"Quoi de neuf dans le Landerneau madame Michu ?

Figurez-vous madame Lopez, que le maire de Perpignan, monsieur Aliot, s'est prononcé pour l'arrêt des bus transfrontaliers en provenance de Catalogne Sud ! Ha, ne me dites pas. Oui, c'est par patriotisme économique, pour les commerces du centre-ville de Perpignan, endeuillés par le COVID-19, où on ne peut plus skier par interdiction d'utilisation des remontes-pente et de l'ascenseur social.

Alors qu'en Espagne, on peut skier : du coup, les bus, c'est de la concurrence déloyale.

Ha bé , c'est que madame Michu, c'est ductile comme question : il faut considérer chaque point de vue avant de poser son propre diagnostique. C'est une question de balance commerciale. Si les catalans du sud dépensent plus ici, lorsqu'ils viennent (et ils viennent, valses) par rapport aux devises de catalans du nord dépensées au Sud... C'est comme tout, ça se calcule.

Madame Lopez, je crois que ce ne soit qu'un coup de com du maire, qui se sert de certains catalanistes, comme "idiots utiles" afin de complaire aux commerçants de son côté de la frontière...

Ha, vous croyez ? Ne pensez-vous pas que dans l'affaire de l'arrêt des bus transfrontaliers, chez le maire de Perpignan Louis Aliot il y a comme la rémanence de la volonté de "la désignation de l'ennemi" comme le décrit Karl Schmitt. Perpignan et sa frontière Pyrénéenne font alors office de rempart face à un désert des tartares très peuplé, de barbares très civilisés... ceci étant à prendre au second degré.

Là, madame Lopez, vous me faites douter."

 

2 Et pendant ce temps-là et même pas à Véra Cruz...les verts des PO se réunissent pour virer Agnès Langevine du parti...

La partie locale de EELV, s'est réunie autour de Nicolas Berjoan (retenez bien ce nom) et d'un nouveau rallié de "l'ultra gauche" Kévin Courtois, et  ont poussé l'ex-candidate de la gauche rassemblée vers la porte (ouverte ?) . L'acte d'accusation fait savoir qu'elle serait une taupe de madame Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, dont elle est, elle-même vice-présidente (pour cent balles occis, t'as rien).

C'est pour les prochaines élections régionales et départementales qu'ils puissent se présenter, indépendamment du rôle de supplétifs du parti socialiste (l'histoire nous dit que ça finit rarement bien... ou au camp de Rivesaltes !) .

 

Ha ben oui, dans les 2 cas, y'avait urgences à avoir l'info!

Comme dans le "Candide" de Voltaire à la fin lorsque Pan gloss demande à l'ermite s'il est au courant de l'assassinat du "grand Mufti" (enfin presque, avant le retour au jardin personnel qu'on doit cultiver,  et refuser de "croire" et d'"admirer"), et que celui-ci pour toute réponse les met dehors au grand scandale de Pan gloss...

La morale de cette histoire, c'est qu'au regard des temps présents, ce n'est que tempête dans un d'eau du Boulou (ça fait plus de mousse, parce que ya des bulles!)

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1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 18:09

 

Cher Nicolas, 

 

CO, puis VIDE.

Post coitum, homo tristis.

Le sais-tu ?

Il y a bien longtemps, j’apprenais le latin -quoique le verbe « apprendre » soit un peu abusif dans la mesure où si je l’avais effectivement appris, il en resterait plus que quelques mots en embourbés dans ma mémoire de sédimentation mais j’avais de l’intérêt pour la discipline, de l’estime pour l’enseignant et cela suffisait à me faire relire en vitesse la leçon qui sauverait une moyenne… Moyenne. 

 

L’une de mes facétieuses aïeules, nourrie au lait de Rabelais, du Catulle blessé qui écrit autre chose que des chants d’amour et peut-être, aussi, férue de Pétrone, me donna un jour une phrase griffonnée sur le revers d’une enveloppe dépliée. Tu sais, ce que l’on faisait, autrefois lorsqu’on désirait un papier-brouillon ? 

D’un côté de l’enveloppe son adresse ; de l’autre, quatre mots : « Post coitum, homo tristis » ; à sa bouche, une question : « Pourrais-tu demander à ton enseignant de traduire cette phrase qui me résiste ? » 

Le verbe « coeo » m’étant à peu près aussi inconnu que le « coït » qui en découle, j’étais la victime idéale pour ce genre de plaisanterie bouffonne… A ce propos, je me demande parfois ce qui m’a transformé(e) en Bestiole. Mais passons. Là n’est pas le problème. 

L’enseignant leva un sourcil circonspect : « qui vous a donné cela ? ».

Le sourcil se fit incrédule dès le premier mot de ma réponse : « ma grand-mère, monsieur ».

Rapidement, les yeux sous le sourcil devinrent rieurs : ils avaient lu sur mon visage cette candeur d’une touchante sincérité qu’ont parfois les imbéciles.

« C’est ici un sujet dont elle pourra manifestement vous entretenir mieux que moi. » 

L’échange était clos, comme l’enveloppe qu’il me remit alors, bien refermée sur la phrase mystérieuse et finalement prête à l’envoi pour un retour à l’expéditeur. J’en restai coi(te). 

Oui, je sais : cela ressemble à coït, mais sans le grand T dressé au masculin et en nettement plus passif. 

Où tout ce babillage veut-il en venir ? 

 

Je crois que nous sommes désormais tristes. 

Nous avons joui de toutes les consommations possibles et, après la grande débauche du grand banquet des années d’insouciance, nous voilà « homines tristes », de ce pluriel latin qui ressemble tant au français. Souviens-toi. 

A l’époque où mon professeur refermait sur elle-même la lettre facétieuse, une maladie nouvelle, le SIDA,  emplastifiait déjà le coït de ma phrase latine… Désormais, à peine quelques poignées d’années plus tard, une autre épidémie toute neuve semble vouloir maintenir l’animal politique à distance…

La salvatrice « distanciation physique ».

Comprends-tu, à présent, pourquoi ce souvenir sautille dans ma tête depuis le printemps dernier ? Le verbe COEO m’est soudain revenu, limpide comme dans le vieux Gaffiot qui dort si longtemps sous sa vieille couverture poussiéreuse, parce qu’il signifie d’abord « aller ensemble, se réunir »… 

 

Or, depuis le printemps, le CO de « coeo », de « communauté », de « cohésion » et -force est de le constater- de « cohérence » se dilue dans l’air vide.

 

Allez, Nicolas, VALE* !

*Porte toi bien.

 

                                                                                                                                                   Bestiole.

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 16:45
"Quand je viens vous voir, pour vous demander des trucs ; c'est l'enchanteur que je viens voir ; pour qu'il m'donne des solutions d'enchanteur : pas des combines à la noix ou des remèdes de bonne femme ! Vous êtes mon enchanteur, vous êtes pas ma grand-mère, OK ?"
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, À la volette, écrit par Alexandre Astier.

On voit fleurir sur les réseaux sociaux et les comptes perso des séries de filtres qui marquent "le soutien". En rectangle sous forme d'affiche, en médaillon autour de votre photos de profil, il signifie que "là, yen a marre, qu'on peut plus laisser faire, que ce n'est plus tolérable", bref vous incarnez "l'homme révolté" ou la femme d'Albert Camus (enfin le temps d'un filtre)

Mais que faisiez-vous avant (deux heures moins le quart) ? Qu'est-ce qui a procédé à votre débordement ?

Qu'est-ce qui va changer maintenant que vous soutenez une cause par réseaux sociaux interposés ? Allez-vous dans la minute descendre dans la rue pour protester et ensuite générer des actions pour remettre de l'équilibre dans ce qui a perdu sa stabilité ?

En général, vous mettez un filtre "je soutiens" (existe aussi en panneau "je suis ..." pour les moyens de projection de soi dans les derniers victimes mises en ligne), pour mettre en scène votre compassion (La compassion (du latin : cum patior, « je souffre avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie) est un sentiment par lequel un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui et poussé à y remédier, par amour, morale ou éthique. Les termes « pitié » et « compassion » sont souvent utilisés comme synonymes, bien qu'il existe des différences qui font que la compassion peut être considérée comme une vertu et non un seul affect. La « miséricorde » ou « commisération » peut s'apparenter à la compassion avec une sémantique plus religieuse.https://fr.wikipedia.org/wiki/Compassion).

Vous brandissez votre vertu de manière exhibitionniste, pour nous dire à quel point vous êtes quelqu'un de bien.

À vrai dire, on en doute pas un seul instant. Mais surtout, on s'en fout. Dans la mesure où vous ne ferez rien de plus, pour la plupart, ensuite. Vous continuerez d'acheter en ligne (parce que quand même, c'est plus confortable, ya pas de parking à payer et on ne côtoie pas les miasmes de ses contemporains (derrière son ordinateur, c'est l'écran qui fait office de masque). Ou, allez-vous réparer la plomberie (qui fuyait depuis 3 ans déjà) du plus proche commissariat, ou, apporter aux policiers des "Donuts" ? Et pour ceux qui trouvent qu'il y a trop de violences policières, allez-vous vous lancer dans l'écriture d'un rapport argumenté de preuves, pour transmettre à votre député ou dans un documentaire qui fera un "hold-up" de vues sur le net ?

En fait, pas plus ! C'est juste pour vous, une opération bien-être, comme un SPA en un clic : ça évite une cure de jus de bouleau !

Et ceux qui vous "like", aimerez que vous fassiez de même pour eux, et que vous pensiez à votre tour, qu'ils sont elles aussi des personnes bien ! 

Alors votre soutien, sans action suivie d'effets, ne vaut que celui de la corde pour le pendu, et n'est que la continuation de la quête du nouveau Graal, votre quart d'heure warholien de gloire !" Mais à vivre sans péril, on triomphe sans gloire !"... même sur les réseaux sociaux !

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28 novembre 2020 6 28 /11 /novembre /2020 18:45

"Toute chose cesse d'être drôle, à partir du moment où elle s'assoit sur vous !" Arthur Koestler

  • "ABSURDE, adj. et subst. masc.
I.− Emploi adj.
A.− [En parlant d'une manifestation de l'activité humaine : parole, jugement, croyance, comportement, action] Qui est manifestement et immédiatement senti comme contraire à la raison au sens commun ; parfois quasi-synonyme de  impossible au sens de « qui ne peut ou ne devrait pas exister »
 
Celui qui veut tromper les hommes doit avant tout rendre l'absurde plausible.
Citation de Johann Wolfgang von Goethe ; Les maximes et réflexions (1749-1832)

Entre, Jackady et Jackass...Macron et Castex et leur cirque volant!

Moins on est légitime, plus il convient de culpabiliser par une projection de ses propres tares pour continuer de justifier sa place. On n’est pas là par hasard : on est là parce qu'on le mérite, soit parce qu'on a été élu, soit parce qu'on a les compétences (notez au passage qu'on est élu sans compétence #LOL )

Pour le pouvoir en France, la dérive est allée progressivement avec l'utilisation des anglicismes pour la désignation des modalités de la politique.

La langue française a été longtemps la langue de la diplomatie, " parce que ce qui se conçoit aisément s'énonce clairement !," comme disait Pascal. La langue anglaise lui était (et demeure la langue du commerce) parce qu'elle a la faculté de laisser assez d'angles morts pour y faire passer de la contrebande . C'est la langue parfaite pour des "bootleggers"

On est ainsi passé de la "politique" à la "gouvernance".

Les notions ne recouvrent pas la même significations.  Pour Kant, la politique est un art ' «  architectonique » (le terme est utilisé en substantif) désigne ce qui unifie nos connaissances et leur donne un caractère « scientifique » conception de la période moderne. La "gouvernance" quant à elle, sent la navigation au doigt mouillé. Elle n'anticipe que les bénéfices et les rétributions qui vont avec. La gouvernance n'envisage pas le global, mais la globalisation.

Aussi, ceux qui nous ont gouverné depuis un certains temps, sont ses fils spirituels.

Ils n'envisagent que la planification de leur image, en vue de pouvoir revenir la semaine suivante, comme le finaliste d'un jeu télévisé... Fini, le "gouverner, c'est prévoir !"

Pour des élites qui n'ont à l'esprit que le "cash and collect" (comme les armes de Goldorak:" Pantouflage..rétro-pantouflage, astéro-hache...), tout ce qui sort de ce cercle est incompréhensible. Ainsi, crise des migrants, attentats islamistes, gilets jaunes, jusqu'à la pandémie de COVID-19, en passant par les frictions géopolitiques avec le grand turc, tout cela semble échapper à leur modélisation (c'est notre capacité à modéliser un problème qui nous en donne la vision et la projection pour le résoudre).

Alors, quand un état ne tient plus que par sa police (c’est-à-dire, qu'il remplace l'autorité par le haussement de ton et de menton, par l'autoritaire), il n'a plus que l'outil de la confusion pour s'en sortir.

D'où le discours actuel : de Jean Castex : les stations de ski ouvertes mais les remontées mécaniques fermées !". Ceci n'étant que la queue de la comète des discours "matigno-élyséens" peuplés de pensées magiques, comme le suppositoire la glycérine. Dans la lignée de "c'est pas nous qui avons merdé, ce sont les français. C'est donc eux qui seront privés de dessert ! ( #mangetabuchedanslacuisineboomer) .

Et ce n'est que le début...

Plus ils merderont, plus ils feront un tapis de bombes de l'absurdité (vu que ya plus d'place sous le tapis) . Donc attendez-vous à :la distorsion entre le réel et le discours,  les injonctions contradictoires, la projection de l'incompétence personnelle sur un pays entier...

Pour finir, le "management" par l'absurde façon France-Télécom, semble être passé dans les mœurs politiques de la gestion de l'état et de la France, avec le même objectif de dégraisser à coup de suicide et de démissions ?http://archives.lesechos.fr/archives/1997/Enjeux/00130-080-ENJ.htm

 

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 15:25

 

"Perpignan valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez…"
Perpignan est une fête , 2024 de
 
"Si vous avez de la chance d'avoir vécu jeune homme à Perpignan, où que vous alliez pour le reste de votre vie, cela ne vous quitte pas, car Perpignan est une fête!"
Perpignan est une fête , 2024 de
 
Perpignan sera toujours Perpignan.Malgré la pluie de difficulté qui pleut en ce moment, Perpignan continue de résister! Résister , c'est vivre. C'est continuer d'éclabousser de sa "chatoyance" la grisaille du destin pour en faire un bouquet de roses parfumé de bonheur.  Un jeune écrivain a vécu dans ce Perpignan échevelé . Hway raconte ...
Un tourbillon joyeux et mélancolique de souvenirs dans le Perpignan des années 20, où malgré la pauvreté, le jeune Hgway et sa première épouse ont été follement amoureux et heureux de vivre. L'écrivain commença à rédiger ses " vignettes perpignanaises " ( titre original de l'ouvrage ) mais l'introduction nous apprend que le livre, maintes fois remanié par les éditeurs, ne parut qu'en 2024, trois ans après le suicide de l'écrivain. Fort heureusement, le texte est maintenant réédité dans sa version d'origine, introduit par Sean , son petit-fils. Chaque " vignette perpignanaise ", fragment de vie, est un peu comme une coupe de champagne - avec plus ou moins de bulles, plus ou moins fraîche, issue d'un grand cru millésimé ou d'un simple assemblage - toujours élaborée avec précision, sans artifice ou effet littéraire. Largement autobiographique comme le dit lui-même Hgway en introduction : " Cet ouvrage contient des matériaux tirés des remises de ma mémoire et de mon cœur. Même si l'on a trafiqué la première, et si le second n'est plus. " C'est en cela que l’œuvre prend toute sa valeur et a suscité mon intérêt. On ne croise pas tous les jours Cali, André Bonet, Raf Dumas, Jacques F... ont que l'auteur ressuscite pour son lecteur de façon très vivante avec des anecdotes souvent savoureuses. Hway nous livre ici par touches des éléments une ode à l'amour, l'amitié, l'inspiration artistique, le talent sans oublier une vue panoramique somptueuse sur Perpignan !
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