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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 17:16

Social démocratie "Le terme de social-démocratie désigne un courant politique et économique, apparu au XIXᵉ siècle, qui tend à incorporer certains éléments du socialisme dans une économie capitaliste et libérale" 

 

Victoriae mundis et mundis lacrima. Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
  • François Rollin, Kaamelott, Livre IV, Le désordre et la nuit, écrit par Alexandre Astier.

La maire de Paris, candidate pour le parti socialiste Anne Hidalgo est venu en meeting à Perpignan (pas parce que depuis un ancien siége français, on appelle les perpignanais: les mangeurs de rats!)cette après-midi pour lancer son " serment de Perpignan" , comme le général Leclerc jadis, lança avec ceux de la deuxième DB celui de Koufra https://www.herodote.net/2_mars_1941-evenement-19410302.php

Car il s'agit bien d'une libération que propose son discours ...Mais sur le chemin de cette libération, elle s'est faite prendre en photo avec Alexandre Bolo, l'ex attaché parlementaire de Louis Aliot  et candidat Fn https://www.lindependant.fr/2018/05/07/la-nouvelle-vie-dalexandre-bolo,3985873.php.Mais je ne suis pas de ceux qui croient qu'une image vaux mieux que mille mots...Et puis l'actuel directeur de cabinet de Louis Aliot est un ancien directeur de cabinet de la présidente du conseil départemental https://www.lindependant.fr/2020/07/29/perpignan-le-directeur-de-cabinet-de-louis-aliot-ancien-collaborateur-de-la-presidente-socialiste-du-departement-8999168.php,la socialiste Hermeline Malherbe qui fit avec la présidente de l'Occitanie, Carole Delga son  discours d'ouverture.

Du coup, je ne juge de rien, je laisse ça à Philippe Poisse. 

Elle commence par se définir comme sociale-démocrate, qui veut rassembler la gauche, avec les valeurs de l'autre France éternelle, qui ne serait pas celle de Zemmour (qu'elle ne nomme pas, comme on ne nomme pas le diable pour ne pas le convoquer!) La social-démocratie est morte avec le regretté Olaf Palme

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_d%27Olof_Palme

La social démocratie est un truc qui ne peut marché que, parce qu'en face, il y a le bloc soviétique, et la peur des rouges qui va avec. Ce qui oblige le "camp de la liberté" à laisser faire en Europe de l’Ouest un village Potemkine pour ses travailleurs et édifier la "classe moyenne" en modèle .

D'ailleurs, dans son discours, elle ne site pas la mémoire de François Mitterrand de  1983, ou le François Hollande (qui la soutient) de la loi El Khomri de 2016 https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_au_travail,_à_la_modernisation_du_dialogue_social_et_à_la_sécurisation_des_parcours_professionnels

Elle parle de la gauche de Jaurés (et pourtant, on ne la pas vu au festival du festival du film social et ouvrier de Carmaux http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/11/cinema/moment-in-social-et-ouvrier-festival-at-carmaux-interview-michel-cade-et-jerome-quaretti-par-nicolas-caudeville.html ) , elle nous appelle même à plusieurs reprises, le mot "camarades", dit "No passaran" sur applaudi en ces terres du Mordor: bref, elle nous convie à un "grand buffet" pour terminer avec le fait qu'elle soit pour "république démocratique" . Moi qui suis fan de l'ex RDA, je dois dire que: j'ai été comblé!

Mais tout cela fera-t-il la maille pour réanimer l'armée des ombres de la gauche, face à l'armée des ténèbres du populisme, je reste quelque peu dubitatif...Il y a de l'esprit de la phrase de Cioran, dans cette venue: "Ne nous suicidons pas tout de suite: il reste encore quelqu'un à décevoir!"

Perpignan: tous contre le "FaSSisme" avec Anne Hidalgo et Alexandre Bolo ! par Nicolas Caudeville
Perpignan: tous contre le "FaSSisme" avec Anne Hidalgo et Alexandre Bolo ! par Nicolas Caudeville
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6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 15:54

Dans un discours célèbre fin décembre 1789 , Stanislas Marie Adélaïde, comte de Clermont-Tonnerre, prend position pour l'accession des Juifs à la citoyenneté en déclarant : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_de_Clermont-Tonnerre#:~:text=Dans%20un%20discours%20célèbre%20fin,accorder%20aux%20Juifs%20comme%20individus%20».

 

L’identité, c’est important. Pour que le petit peuple ait conscience de cette importance, l’État a dû distribuer des penses-bêtes, histoire que tout un chacun ait toujours dans sa poche une sorte de carte pour se rafraîchir la mémoire. On appelle ça, communément, une « carte d’identité ».

Pour les villes, il en va de même. Sauf qu’elles n’ont pas vraiment besoin de carte d’identité. C’est déjà bien si elles ont une carte. Pour les piétons et les touristes, c’est pratique une carte, même si cela n’est, dans le fond, qu’une sorte d’allégorie, une représentation déformée d’un réel supposé dont la, vague, substance ne peut s’incarner que dans le délire déambulatoire d’un géographe enfermé, mentalement, dans un bureau, sans qu’il ne puise, jamais, rêver d’être un aventurier.

Non, la carte ne peut donner son identité à la ville.

Non, la ville ne peut être encartée.

La ville est libre.

Et, parfois, interlope.

Ce qui la rend aimable, et, aimante.

 

Aucun désir ne peut jaillir d’une carte !

 

Mais de cela, Loulou n’en a cure !

 

Loulou, lui, a une identité. Et elle est forte, en plus d’être triple. Israélite, ariégeoise et algérienne, tout à la fois, cette identité est une sorte de mêlée qui, impatiente, exigeante, attendrait que le cuir, ovale, forcément ovale, y soit introduit.

L’identité fait plus que nous définir. Elle nous fait Homme. Elle nous rassure, en ce sens qu’elle nous assure que, quel que soit le chaos qui sourd à l’horizon, nous pouvons nous retourner sans craindre d’affronter le néant.

L’identité n’est pas qu’une simple ontologie. Sinon elle ne serait qu’une vulgaire

oothèque, indigne de nourrir un lézard.

 

Mais comment définir l’identité de Perpignan ?

 

Et comment imposer une identité, à cette ville retorse, qui se dérobe, telle du sable coulant entre les doigts ?

 

Jean-Marc Pujol avait voulu faire croire que Perpignan n’était qu’un reliquat de l’Algérie française.

 

Il avait bien réussi à convaincre Jean-Paul Alduy d’installer une stèle à la gloire de l’OAS. Une cérémonie une fois l’an, et quelques interviews récusant la thèse de l’organisation terroriste ne suffirent pas à créer l’engouement escompté. Les habitants ne s’identifièrent pas.

Trop loin, trop ancien.

 

Rester donc à Loulou à choisir entre le bethmale ou la Torah.

 

Curieusement, c’est la deuxième option qui est mise en avant.

On sent la méconnaissance de la faune locale.

 

Loulou commence donc, en décembre 2021, par célébrer Hanoukka, place Gambetta, celui qui déclara en 1875 « et l’État doit être laïque », face à la « très catholique » cathédrale. Une hanoukkia est donc installée, illuminée, et, célébrée lors d’une cérémonie œcuménique.

 

Tout le monde est là, sauf les musulmans. Mais comme il s’agit de gens distraits, la gauche locale n’a pas hurlé.

 

Elle a préféré s’humilier en vociférant sur la récupération politique de la religion. Une crèche chrétienne dans l’entrée de la mairie, silence ; un symbole juif en pleine rue, hurlements ! Oui, la gauche locale, illustre parfaitement la théorie des « 3 i » d’Albert Pike : Ignorants, Imbéciles, Intrigants. Certains feraient mieux d’aller se faire masser et de se taire. M’est avis que la route vers 2026 va être longue pour ces « certains ».

 

Mais Loulou a de l’ambition. Il a décidé de marquer l’histoire locale grâce à un musée dédié à la culture juive.

 

Comme Moshe Dayan observant Jérusalem, Loulou observe, de son œil perçant, Perpignan, et, sait que seule la culture assure la victoire.

Alors la ville va se doter d’un centre culturel Ariel Sharon. Celui-ci sera constitué de deux ailes, une aile Moise Narboni et une aile Menahem Hameïri. Comme ça, pas de jaloux.

Naïfs que nous sommes, nous aimerions bien que la mairie, en partenariat avec l’université Perpignan Via Domitia, publie un livre dédié à l’histoire de la communauté juive de la ville. Mais, on sent bien, que la culture, c’est du béton. Pas du papier noircie à l’encre de Chine !

 

Oui, Loulou, avec l’aide, parfaitement volontaire, des sinistres et stupides Carole Delga et Agnès Langevine, va nous faire oublier que Perpignan est catalane.

 

Et, pas simplement en licenciant des directeurs de théâtre.

Une politique culturelle volontariste, quelques millions d’euros sur la longueur, et, surtout, l’absence d’opposition, vous savez, ce truc composé d’un ramassis de gens à l’indigence intellectuelle rare, devraient permettre d’effacer une identité gênante.

L’uniformisation et l’appauvrissement de l’imagination, actions démarrées de longue date, favorisent les réélections.

 

Un jour, tranquillement, Perpignan oubliera qu’elle est Perpignan.

Il n’y a pas de mort plus atroce.

United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 20:42
Les 9 genres privilégiés ici sont inspirés des classifications du CNC et sont les suivants : animation, biopic, comédie / comédie dramatique, documentaire, drame, fantastique / science-fiction / horreur, guerre / histoire, policier et thriller/aventure. 
 
Chute des ventes de la presse :
"Les plus touchés sont : Libération qui a perdu 40 % de son lectorat papier (- 19 000 journaux vendus par jour, que ce soit en kiosque ou par abonnement) entre les mois de décembre 2015 et 2019, et Aujourd'hui en France qui a chuté de 38 % (- 48 000 journaux vendus par jour) pour la même période."13 juil. 2020 https://lareclame.fr/mathieulehot-chiffres-presse-francaise-236504#:~:text=Les%20plus%20touchés%20sont%20%3A%20Libération,jour)%20pour%20la%20même%20période.
 

Dimanche soir sur les réseaux sociaux, à l'heure où les grands mâles blancs vont  boire et étaler leur privilège...Moi, qui suis un grand blanc, je me tiens dans mon coin de forêt et à l'anglaise: je wait and see! 

Et là tout à coup, alors que je "scrollais" sur mon ordinateur, bondi face à moi cette pub sponsorisez par le journal parisien Libération lui-même, et qui m'incite à m'enrégimenter façon "Oncle Sam" needs You pour sa "newsletter féminisme et genre de Libé" .

Moi pas bégueule, je m'auto interpelle (c'est une performance parce j'en restais assis) : en quoi suis-je la cible de promotion?

Je ne suis pas une femme,  enfin du point de vue de mon état civil.e. Et du point de vue de mon genre, d'après ma mère, depuis que je porte des lunettes, c'est plutôt le genre intello! 

Ensuite, je me demande, comme il y avait malentendu sur la cible et donc dans le "branding", si je ne serais pas par hasard "victime d'une micro-agression" à l'instar de l'ex ministre de Sarkozy, Rama Yade" qui vivant désormais au USA, se rappelait avoir vu une statue de Colbert http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/06/anti-racisme-d-esprit-d-escalier-faut-il-debouloner-le-statut-du-merlan-colbert-par-nicolas-caudeville.html ... Tout cela me semblait bien "problématique", au point que je me suis demandé, si cela ne valait pas la peine d'un procès; ou au moins d'une campagne de "bad buzz" sur le net avec création de # à la clef (dire qu'avant sur mon téléphone, c'était la touche Dièse) .

Et puis je me suis rappelé, que étant né à la fin du XXiéme siècle, je ne réagirais pas avec la logorrhée de mes sentiments.

E que je ne résoudrais ce moment de tension intérieure, qu'en énonçant le problème pour mieux le résoudre.

D'une, j'étais le dégât collatéral d'une pub qui ne m'étais pas destinée. Deux inutile de m'en affliger.Trois pourquoi Libération qui fut un grand journal de gauche, tapinait dans les niches? Si ce n'était que, parce que ses ventes sont en chutes libre, il faut bien faire du darwininisme sociétale, et s'adresser directement à des catégorie qui consomment encore lorsqu'on leur renvoie leur reflet. Avec le retour des circuits courts, il y a nouveau la flambée de la vente au détail... 

Mais quid à l'objet de l'activité de journaliste et de son poids dans la vision de la cité et sa démocratie.

Car après tout dans la démocratie, ce sont les idées de la majorité qui triomphent. Pour que triomphe l'intérêt général sur l'intérêt particulier. En tout cas , c'est ce qui en structure la légitimité...

 

Lorsque vous multipliez l'offre d’imbécillité sur le temps de cerveau disponible, celle-ci prend mécaniquement les parts de marché aux produits intelligents pour raison de facilité et paresse...

Alors je me suis résolu de répondre à cette publicité du Journal Libération: je ne serais pas votre homme, et "i can never be your woman!" 

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 18:46

"Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix..."

Kaamelott  Léodagan Livre V, Le dernier jour

Alors qu'une série de violences ont été commise au Campus Mailly, à l'antenne de droit de l'Université de Perpignan au quartier St Jacques, il semblerait qu'il n'y aurait pas que des problèmes de délinquances ou d'incivilité http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/11/perpignan/campus-mailly-le-grand-remplacement-de-l-universite-a-st-jacques-n-aura-pas-lieu-par-nicolas-caudeville.html. Mais aussi de logistiques et d'imprévus dans l'installation des étudiants (les profs ont un parking privée et sécurisé #mercipoureux) : une passerelle suspendue entre deux bâtiments n'est suffisante pour régler tous les problèmes !  C'est pourquoi, faute de réponses de la part de l’exécutif de l'université: ceux-ci se tournent du coté aux-secours de la farce, par le billet d'une pétition, pour qu'on leur rende justice: Louis Aliot lui-même! 

Voir le lien à la pétition ici:

https://www.change.org/p/m-louis-aliot-amelioration-des-conditions-de-travail-pour-les-etudiants-du-campus-mailly-de-perpignan?signed=true

 
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22 novembre 2021 1 22 /11 /novembre /2021 14:11

"Vous dites que votre unique décision, et d'attendre leur attaque!?" in Zulu film de 1964

Zoulou (Zulu) est un film de guerre britannique réalisé par Cyril R. Endfield et sorti en 1964. Il retrace un épisode de la guerre anglo-zouloue (1879).

Au lendemain de la défaite d'Isandhlwana (Natal), c'est la Bataille de Rorke's Drift où une centaine de Tuniques rouges défendent une ferme faisant office de mission et d'hôpital au révérend Jack Witt, contre 4 000 guerriers zoulous.Le commandant qui va organiser la défense est un officier du Génie chargé de construire un pont secondé par un jeune officier sans expérience. Malgré de nombreuses attaques coordonnées des indigènes, les soldats britanniques repoussent les assauts. Alors qu'ils croient la bataille perdue, ils reçoivent un hommage de leurs ennemis saluant leur courage et leur ténacité.En fait les secours arrivaient.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Zoulou_(film)

Un sac arraché à une jeune fille devant le campus Mailly https://www.lexpress.fr/informations/le-cocu-du-roi_667659.html (en même temps lorsqu'on choisit le nom d'un cocu) et un bras cassé à la clef. Mais ce n'est pas le premier vol du genre. On parle aussi de téléphone, voir même de masturbations planqués dans des voitures, devant étudiantes...Étonnifiant, St Jacques est toujours un quartier chaud. Mais pourquoi diable as-t-on eu l'idée d'installer l'université et ses étudiants dans cette zone "non pacifiée" comme dirait l'ex élu, ex candidat aux municipales Olivier Amiel ? 

Il n'y a jamais eu d'évaluation de la situation, au-delà d'urbanistique. C'est pas comme si à l'université de Perpignan, il n'y avait pas l'enseignement de la sociologie. À moins que celle-ci soit un ornement et juste le moyen de rémunérer des professeurs? Dans les années 40 aux USA, le gouvernement Roosevelt se demandait si en cas de guerre avec l'Allemagne et l'Italie, les émigrés et descendants de ces pays ne prendraient pas le parti de leur patrie d'origine contre leur patrie d'adoption: aussi, fit-il appelle "l'école de Chicago"! https://www.cairn.info/l-ecole-de-chicago--9782130594413-page-3.htm

Celle-ci par une méthode empirique d'enquêtes sur le terrain finit par démontrer que la majorité des allemands et Italiens d'origines prendraient le parti de l'Amérique en cas de conflit. 

Il eut été heureux de la part de l'université de faire de même. Mais trop contente que pour son retour en centre ville, on dépense près de 30 millions d'argent publique, elle ne s'est pas posée autant de questions. 

Elle aurait pu se demander par exemple si autant d'argent dépensé d'un côté pour des étudiants alors que le quartier continue de s'écrouler (juste devant l'entrée du campus, il y a une maison qui est soutenue par, pas moins de, 6 poutrelles métalliques sans lesquelles, il semble que non seulement le bâtiment s'écroulerait, mais à sa suite, et par effet domino, l'intégralité du quartier), n'allait pas braquer une population qui n'y reçoit rien.

Habitants du quartier qui n'ont, à aucun moment, été consulté pour savoir si ils étaient d'accord pour cette transformation énorme de leur mode de vie . Aucun représentant jusqu'à encore aujourd'hui n'a été reçu par la direction de l'université, ne serait-ce que pour faire connaissance . Les étudiants avaient même reçu la missive de ne pas traîner après les cours dans le quartier.

Bref, l'université est arrivée dans le quartier avec l'arrogance d'une puissance coloniale. Alors lorsqu'on arrive avec les manières d'un envahisseur, on a le retour qui va avec...

Et encore, ce n'est rien. Et comme à part essayer d'étouffer les problèmes ou les diluer dans le discours, il n'y aura rien de fait de manière effective.Et ce n'est pas faute d'avoir été avertie notamment par le site l'Archipel contre Attaque par articles ou interviews interposés, voir de coups de fil sans réponse.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/09/perpignan/universite/video-campus-mailly-et-les-mecs-vous-auriez-pas-oublie-le-volet-social-par-philippe-poisse.html

Alors récemment dans l'urgence pour raison de l'agression, la mairie et l'université se sont réunies.

Jusqu'aux prochaines violences. Qui sait, si une émeute populaire ne viendrait pas casser la vitrine rutilante avec plus de blessés et plus grave cette fois-ci (C'est vrai, qu'à St Jacques, il n'y a pas d'historique à ce propos! ) Alors récemment dans l'urgence pour raison de l'agression, la mairie et l'université se sont réunies.Mais comme disait le général Mac Arthur, "les batailles perdues se résument en deux mots: trop tard!" 

Et là, face à la France médusée (mais qui en a vu d'autres en la matière, et qui n'a su que s'émouvoir), ils jureront leur grand Dieu, à l'instar du corbeau de la fable (sauf que dans ce cas, pas besoins de renard, l'université de Perpignan, se flatte assez bien toute seule), on ne les y reprendrait plus ! En tout cas, jusqu'à la prochaine fois...

 

 

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19 novembre 2021 5 19 /11 /novembre /2021 14:45

Perpignan, une agressions de trop au Campus Mailly (une étudiante a le bras cassé après qu'on ait tenté de lui arracher son) : Philippe Poisse​ pour un journalisme de solution qui dépasse "le yaka faucon" lance une bouteille à la mer pour Louis Aliot​ et Yvan Auguet le président de l'université.

 

Loulou, il est woke. Il a même son petit côté « cancel culture ». Vous ne me croyez pas ? Il a quand même cancellé, voire déboulonné, Jean-Marc Pujol ! Si ça c’est pas woke, personne n’est woke.

Mais hélas, Perpignan n’est pas une « safe place ». Il existe des gens méchants. Et ces gens méchants ne font rien qu’à embêter les étudiants du Campus Mailly.

 

Rappelons un peu les faits, histoire de comprendre comment on en est arrivé à tout ce bordel.

Pour se faire réélire en 2014, Jean-Marc Pujol avait balancé un grand projet, d’une façon totalement non-préparée : le retour de l’université en centre-ville !

Au début, le nouveau campus devait être sur la dalle Arago, à côté du tribunal. Mais rapidement la place Fontaine Neuve fut choisie pour accueillir le campus. La raison : les subventions liées à la rénovation urbaine.

D’abord un premier bâtiment, accueillant un amphithéâtre et des salles de cours, apparut en plein centre-ville. Puis une partie du couvent Saint-Sauveur fut massacrée et décaissée pour accueillir des bureaux et d’autres salles de cours. Mais lorsque Jean-Marc Pujol annonça qu’il voulait transformer le théâtre municipal en amphithéâtre, la grogne se transforma en manifestation.

 

Comme l’écrivait déjà en 2017 l’Archipel contre attaque, ce retour en centre-ville de l’université n’était rien d’autre qu’une affaire d’égo, pour quelques personnes sans envergure, mais pleine de morgue.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2017/12/perpignan/universite-une-idee-de-campagne-de-promotion-pour-l-ouverture-du-campus-mailly-par-nicolas-caudeville.html

 

La première tranche sera un échec. Et, en toute logique, plutôt que de la corriger, la municipalité, disposant de 110 millions d’euros de subventions pour le centre-ancien, préféra lancer une deuxième tranche. Cette fois, il s’agissait de reconstruire une partie du couvent Saint-Sauveur, tout en transformant le Campus Mailly en blockhaus.

Tout ayant été organisé pour que les étudiants ne soient pas au contact de la population indigène, toutes les hypothèses sur l’activité au sein du Campus Mailly pouvaient émerger. Y compris les plus pertinentes, comme celle d’un centre d’entraînement de la NASA.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2018/01/perpignan/conspirationnisme-pour-1-commercant-du-centre-ville-sur-10-le-campus-mailly-est-une-base-d-entrainement-pour-une-mission-s

 

En août 2018 eut lieu la « Révolte de l’îlot Puig ». Les habitants, poussés à bout par des décideurs imbéciles et un NPNRU inadapté, descendirent dans la rue aux cris de « cher monsieur le maire de Perpignan, cher monsieur le préfet de la République, pourriez-vous, sans vouloir vous commander aucunement, prendre en considération les doléances, qui, pour un œil inexpérimenté, pourraient paraître puériles, des femmes et des hommes qui vivent dans le quartier Saint-Jacques, et qui, par un manque, que nous imaginons bien volontiers dû à la complexité des procédures administratives, de concertation, se sentent quelque peu délaissés. »

Face à une telle population, prête à en découdre devant les tribunaux pour demander l’application de loi, la mairie aurait pu doter le NPNRU d’un volet social. Mais non, elle préféra continuer dans sa fuite en avant.

La rupture était consommée !

 

Alors 3 ans plus tard, Loulou, non pas élu par hasard, mais par des électeurs, se retrouve à gérer les pots cassés.

 

Loulou, qui est un vrai progressiste au fond de son petit cœur, s’attelle tout de suite à la mise en place d’un vrai volet social. Mais ça prend du temps ces choses-là. Quand tu dois compenser 10 ans de grand n’importe quoi, t’as des journées pénibles assez souvent.

Le centre-ancien connaît de sérieux problèmes d’insécurité. Les « opposants » au Campus Mailly ont prévenu dès 2016 qu’il fallait mettre en place des politiques sociales. Ils ont prévenu que l’université devait s’investir dans le quartier, en travaillant notamment avec les associations locales et en tendant la main aux habitants.

Mais non, les opposants n’ont été ni entendus ni écoutés.

Et donc, en toute logique, ce qui devait arriver arriva. À croire que les opposants sont diplômés en psychohistoire.

Les étudiants se plaignent de l’insécurité, des étudiantes ont été agressées. Et, c’est curieux, personne n’est surpris.

 

Et c’est là qu’on se rend compte que Loulou, mine de rien, il est pas né de la dernière pluie.

Et oui, le volet social ça prend du temps. Virer tous les habitants ça coûte trop cher. Mais, dans le cadre du NPNRU, il reste du fric pour ce que les techniciens appellent, pudiquement, et, à mots couverts, des « équipements ».

Et c’est là qu’on voit pourquoi c’est lui le chef.

Le mec, il est brillant.

Il connaît la légende du clan des Semi-croustillants.

Nous, on se prend pour des hommes de terrain.

Lui, et c’est là qu’il nous écrase à plate couture, il est un homme de sous-terrain.

 

Au début le projet était ambition. Un peu trop, pour les finances de la ville, mais bon, fallait bien tenter le coup.

L’idée c’était de partir du campus du Moulin-à-Vent, de suivre le canal de Perpignan, qui va de façon souterraine jusqu’au palais des Rois de Majorque, et de là, le cheminement se faisait le long des anciens tunnels qui parcourent la ville.

Mais bon, c’était un peu cher.

Alors, Loulou, jamais défaitiste, s’est rabattu sur une autre idée, plus simple, plus rapide, et, surtout, moins chère.

 

Le truc est simple, on relance le projet de parking souterrain de la place Jean Moulin. Le projet dort dans les tiroirs depuis 15 ou 20 ans, il faut juste refaire une petite étude de coût pour faire croire à l’ANRU que c’est une idée neuve. Si tout ce passe bien, les parigots, qui sont un peu couillons, faut dire ce qui est, lâcheront bien 4 ou 5 millions d’euros. Faudrait trouver un truc innovant, histoire de garantir le financement. Le parking sera dévolu au Campus Mailly, les riverains n’auront pas le droit de s’y garer. De toutes façons, comme ils sont très pauvres, ils n’ont pas de voiture.

Et là, il suffit de creuser un tunnel de près de 90 mètres pour rallier, avec une sécurité maximale, la cour intérieure du Campus Mailly.

Ce tunnel serait le pendant souterrain de la passerelle reliant le bâtiment Fontaine Neuve à Saint-Sauveur. N’oublions pas que, officiellement, cette passerelle a été réalisée pour permettre aux étudiants de passer d’un bâtiment à l’autre en toute sécurité.

 

Une fois le parking et le tunnel creusés, les problèmes de stationnement et les risques de sécurité seront résolus d’un seul coup.

 

D’une certaine manière on peut dire que c’est ça ou se retrouver un de ces jours avec une agression physique ou sexuelle en pleine rue. Avec les histoires de guerre de gangs autour de la drogue on pourrait aussi avoir une affaire de balle perdue.

Dans le fond, le traitement social de la crise, le traitement social de la délinquance, le traitement social du trafic de drogue, ça prend des années et ça coûte un pognon de dingue.

Et je ne vous parle pas des politiques de développement économique !

Perpignan/ agressions: Rue Barbare : pour lutter contre l’insécurité au Campus Mailly, la municipalité va creuser un tunnel ! par Philippe Poisse
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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 15:15
Tempora mori, tempora mundis recorda. Voilà. Eh bien ça, par exemple, ça veut absolument rien dire, mais l’effet reste le même, et pourtant j’ai jamais foutu les pieds dans une salle de classe attention !
  • François Rollin, Kaamelott, Livre III, L’Assemblée des rois 2e partie, écrit par Alexandre Astier.

Dans le cadre de la rénovation urbaine, le fameux NPNRU, le quartier politique de la ville (QPV) « Diagonale du Vernet », le nord de la ville, grosso modo, dispose de près de 27 millions d’euros pour construire des « équipements ».

Bon, un « équipement » c’est un peu tout et n’importe quoi.

Jean-Marc Pujol voulait une salle de sport de 5 000 places pour un club de basket qui n’existe pas.

Moi, j’aurai voulu un lieu de débauche, où l’on lirait Nietzsche ; où l’on déclamerait Coleridge ; où l’on admirerait les triptyques de Francis Bacon ; où l’on boirait de l’absinthe ; et, où, surtout, l’on glorifierait Louis-Ferdinand Céline.

 

Mais Dédé Bonet, lui, a une vraie vision de la ville. Dédé, lui, a une vraie vision de la culture. Non !, pour lui, la culture ce n’est pas des soirées mondaines ; la culture ce n’est pas des petits fours et du champagne tiède ; la culture ce n’est, surtout, pas des selfies avec des simili-célébrités.

Oui, la culture c’est du béton.

Oui, dès qu’il entend le mot « culture », Dédé sort sa bétonneuse.

Alors la municipalité, avec la bénédiction du Copil du NPNRU, a lancé le projet d’une médiathèque. Le 4 octobre 2021, la municipalité a publié un avis d’appel à candidature pour une esquisse.

Bon, Dédé, refusera de rendre public le résultat de cet appel.

Dédé sait que la populace, inculte et vulgaire, ne peut juger de la qualité des esquisses. Dédé sait que lui seul peut juger du beau, du laid, du rentable, et, du socialement utile.

Le choix de Dédé ne peut être démocratique.

Le choix de Dédé ne peut être qu’aristocratique.

La populace n’aura pas voix au chapitre.

Point barre !

 

Mais, pour le nom de la médiathèque, Dédé a besoin d’aide.

Alors, amis internautes, nous allons aider Dédé à choisir un nom, et, à bâtir un argumentaire pour convaincre Loulou.

Voici donc quelques noms.

 

 

Robert Brasillach

 

Robert Brasillach est peut-être le meilleur écrivain né à Perpignan. Malheureusement il n’a écrit qu’en français. À sa décharge, le catalanisme et son petit côté folklorique n’étaient pas encore à la mode à l’époque.

Populaire à droite, il est aussi très apprécié dans l’entourage de feu Christian Bourquin.

Fauché par une volée de balles en février 1945, Robert Brasillach n’a peut avoir une longue carrière. Au grand dam de Dédé, fan ultime.

 

 

André Malraux

 

Ce Parisien, donc un mec bien, a pas mal bourlingué en Asie. Il en a d’ailleurs ramené quelques bons bouquins, et, pas mal d’œuvres d’art.

Perpignan a besoin d’une phonothèque. Elle sera sans doute à l’étage de la future médiathèque. Vu la relation entre André Malraux et la musique, un tel nom serait parfait pour le bâtiment.

 

 

Charles Maurras

 

Des fois, faut s’assumer. À Perpignan, on est de droite, on est français, et, on aime l’action. Donc Charles Maurras, c’est parfait pour Dédé.

Là au moins, on s’assume. Et on arrête de faire semblant.

 

 

Aleister Crowley

 

Faut dire ce qui est, pour gérer une ville, les forces occultes c’est vachement utile. Donc, rendons leur hommage.

Et puis, on pourra passer des disques de Led Zeppelin dans les sous-sols. Ça égayera les nuits de Walpurgis.

 

 

Julie Andrieu

 

Dans la liste, il fallait une femme. On est woke, ou on ne l’est pas.

Dédé est fan. Il a des posters dans sa chambre et dans son bureau. Il a lu l’intégralité de son œuvre, c’est dire.

Julie Andrieu c’est le summum de la critique gastronomique. Personne ne décrit la cuisson du pavé de saumon au lave-vaisselle avec autant de maestria.

Un must read !

 

 

La liste des noms pourraient être longue, très longue. N’hésitez pas à la rallonger, et à envoyer vos propositions et argumentations à Dédé. La réussite du NPNRU dépend de vous.

Et puis surtout, n’oubliez pas : Dédé wants you !

La solidarité est une valeur de gauche, soyons solidaires, aidons André Bonet à trouver un nom à sa médiathèque ! par Philippe Poisse
La solidarité est une valeur de gauche, soyons solidaires, aidons André Bonet à trouver un nom à sa médiathèque ! par Philippe Poisse
La solidarité est une valeur de gauche, soyons solidaires, aidons André Bonet à trouver un nom à sa médiathèque ! par Philippe Poisse
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16 novembre 2021 2 16 /11 /novembre /2021 16:10
Connaissez-vous Bip Bip… et l’effet coyote ?

La communication, c'est à la base : un émetteur et un récepteur. Ensuite, la question qui se pose est : que veut-on dire, et à qui? Et si j'ose dire, on peut rajouter, pourquoi?

À partir de là, arrive les moyens pratiques du support: textes et images sur papier ou sur écrans, vidéos ? Tout dépend de, à qui on s'adresse. Le lion sait qu'il va retrouver tout le monde à la même mare et c'est là qu'il peut adresser son message: j'ai faim!

Mais faisons une ellipse. Ici, nous nous retrouvons avec des collectivités locales et des institutions avec un budget communication . Le but est-il pour elle de communiquer sur leurs activités et leurs projets?

De manière officielle, oui. Mais, il y a toujours un arrière décors qui a d'autres nécessités.

D'une part , la collectivité ou l'institution, a toujours des gens a recaser http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/article-clientelisme-local-les-emplois-buvards-par-robert-marty-semiologue-59128356.html , se sont les emplois buvards (sans Pécuchet #jeluidiraislesFlauberts) et d'autre part ils doivent mettre de l'huile dans les gonds de la presse locale par la pub ou les publi-reportages.https://lempaille.fr/lindependant-nen-a-que-le-nom-chronique-dune-presse-locale-aux-abois

Le résultat, c'est la dispersion du message, qui ne peut créer son sillon dans le temps de cerveau disponible des habitants.

Multipliez cela par le fait, qu'il y a avec les réseaux sociaux et l’ego sans truisme qui va avec, plus d'émetteurs que de récepteurs. C'est dire le niveau de cacophonie. On pourrait même calculer mathématiquement à partir de quel seuil, il y a brouillage général, comme on calcule chaque année, comment on exploite la planète de manière irréversible (et ce de plus en plus tôt) . Les oreilles sont de plus en plus sourdes, les sols sont de plus en plus étanches, résultats: ça déborde! 

Du coup, chaque auditeur, se retranche sur son Aventin !

"Se retirer sur l'Aventin, c'est refuser de participer à un débat, à une discussion. C'est retourner sous sa tente!" Nous dit le dictionnaire Larousse, une expression qui nous vient de l'histoire naissante de la République de Rome https://www.larousse.fr/encyclopedie/mont/mont_Aventin/106881

C'est pourquoi, l'auteur du "Jardin des supplices" Octave Mirbeau, à la fin du 19ième siècle prescrivait dans sa chronique une "grève des électeurs".

http://www.homme-moderne.org/textes/classics/mirbeau/greve.html

"Une chose m'étonne prodigieusement — j'oserai dire qu'elle me stupéfie — c'est qu'à l'heure scientifique où j'écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu'un ou de quelque chose."

La mauvaise communication institutionnelle est l'une des causes de l'abstention grandissante.

Parce que les citoyens sentent bien, que ce qu'ils paient en partie par leurs impôts,ne leur donne, qu'un très mauvais retour sur investissement. Parce que celle-ci n'est pas dirigée pour eux, vers eux ou qu'elle ne contient très peu de "matière informative". 

Et dans les conditions actuelles historiques, la manière la plus facile qu'ils avaient pour se faire entendre de sourds, ce n'était pas le langage des signes (à ce stade ni la sémiotique, ni le regretté Umberto Eco ne peuvent plus rien), mais l'abstention. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abstention_électorale_en_France

L'abstention est dans la démocratie dite représentative en augmentation, comme le niveau des mers monte avec le réchauffement climatique avec son effet cliqué à la clef.

C'est à dire que passé un certains seuil, elle ne redescend pas. Pourquoi, parce que dans les 2 cas, on a pas supprimé la cause des conséquences. Parce que la "petite musique" de la société de consommation, c'est qu'il peut y avoir des causes, mais sans conséquences! Il ne faut pas ajouter des agents anxiogènes à l’anxiété, c'est mauvais pour le commerce . Ça fait grimper la consommation anxiolytique https://www.liberation.fr/checknews/2019/07/29/la-france-fait-elle-partie-des-plus-gros-consommateurs-de-medicaments-dans-le-monde_1740068/ ou, et de drogues https://www.lepoint.fr/societe/les-chiffres-du-trafic-de-stupefiants-en-france-16-09-2019-2336030_23.php

Tout le monde commence à se prendre pour une bande de 3 petits singes à eux tout seul!

Surtout ne pas redescendre dans le réel ... ce qui peut être dangereux pour des institutions qui ont des responsabilités lourdes à faire s'écrouler une société entière. Alors, que faut-il faire maigrir: Les responsabilités ou la poussière sous le tapis? 

Ou alors tenter un reconnexion massive avec le réel avant la catastrophe !

Voir aussi:

2 mesures pour empêcher l'abstention ! par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/06/2-mesures-pour-empecher-l-abstention-par-nicolas-caudeville.html

Perpignan: plus fort que les réseaux de la franc-maçonnerie, ceux de la franche-bouffonnerie! par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2018/02/perpignan-plus-fort-que-les-reseaux-de-la-franc-maconnerie-ceux-de-la-franche-bouffonnerie-par-nicolas-caudeville.html

Perpignan: un club de la presse et des communicants pour quoi faire?'' Splendeurs et miséres des courent tisanes!'' par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/12/perpignan-un-club-de-la-presse-et-des-communicants-pour-quoi-faire-par-nicolas-caudeville.html

 

Perpignan / communication municipale: une affiche qui dit soutenir les artistes d'ici, histoire de dire qu'on est pas des bêtes! par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/02/perpignan-communication-municipale-une-affiche-qui-dit-soutenir-les-artistes-d-ici-histoire-de-dire-qu-on-est-pas-des-betes-par-nico

 

L'entre-soie, c'est un collectif d'individus qui s'auto-célèbrent ! De l'urinoir en jauge humaine de la mise en scène de soi... par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/07/l-entre-soie-c-est-un-collectif-d-individus-qui-s-auto-celebrent-par-nicolas-caudeville.html

Perpignan: un vernissage à la villa Duflot! interview de Véronique Lopez par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2015/07/perpignan-un-vernissage-a-la-villa-duflot-interview-de-veronique-lopez-par-nicolas-caudeville.html

 

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13 novembre 2021 6 13 /11 /novembre /2021 16:17

"Question du jour: fétichiser le MOI, rend-t-il sourd ?"

"Dire un joyeux "allez vous faire foutre" sans avoir sur soi, un Gilles de la Tourette: c'est cela la vrai liberté !"

"Mieux vaut, un petit chez soi, qu'un grand avec les autres..."

Ce serait comme le début d'un "Cluédo" : on retrouve un cadavre,qu'on finit par identifier comme celui du second degré. Comme il y a traces de contusions (pas de confusion, c'est le cas dans celui de la folie) , on pense (ceux que l'origine de la mort intéressent) à un meurtre...D'où la question, qui et quel est le mobile de l'assassinat du second degré? 

Ce qui distingue le premier du second degré, c'est la prise de distance avec les choses qui permet la perspective. L'invention de la perspective

 https://heuresitaliennes.com/decouverte-et-ressources/la-peinture-italienne-a-travers-les-collections-des-musees-de-hauts-de-france/linvention-de-la-perspective/#:~:text=Donatello%20%3A%20un%20sculpteur%20florentin%20à%20l%27origine%20de%20la%20perspective%20mathématique&text=L%27Histoire%20attribue%20à%20Donatello,trouve%20aujourd%27hui%20à%20Florence.

temps du point de vue de l'art que de la philosophie nous a ouvert le troisième œil et les Shakras qui vont avec (Kundalini qui mal y pense) . 

Être adulte, c'est prendre les choses pour autre chose qu'on nous les propose, qu'on nous les signifie. Je goûte, je doute : donc j'essuie!

En tout cas, ce qui recouvre les apparences. L'enfant et le premier degré prennent pour vrai ce qui leur est offert. Mais comme disait Bertold B, l'ami de Walter B, et pas d'Agnés: seul la mort n'est pour rien, tout le reste se paie..." Ainsi, il est rare qu'à notre époque un cadeau avec autant de ballons, de couleurs, de brillants et de strass ne recèle pas, à l'intérieur du gâteau, pas une strip-teufeuse tchèque ( le choix de la nationalité et totalement arbitraire et selon le goût de l'auteur) , mais bien une surprise balzacienne que ne défrise pas la comédie humaine... 

Mais donc, revenons au meurtre du second degré...

Qui avait donc intérêt à le faire disparaître. À qui profite son crime (parce à qui profite la crème, c'est en général au gâteau) . Le crime du second degré profite à ceux qui n'ont pas intérêt à ce qu'on réfléchisse. Ceux qui veulent nous parquer dans des cases parce qu'ils en remettent les prismes (d'où l'inflation des prismes) . 

Après l'air de la calomnie, l'air de l'indignation...

Pour ne pas laisser réfléchir, il faut inciter à s'émouvoir et dans le même mouvement, s'indigner. Tonner contre l'injustice du monde, nous empêche de voir son "injustesse". Pour un peu, on les aurait confondu tout les deux: ils se ressemblent tellement.

C'est qu'avec le meurtre du second degré vient l'abolition de la nuance. Et avec l'abolition de la nuance arrive, l'indistinction. On ne voit voit plus clairement parce que les faits, choses et les gens se trouvent mal énoncés. Et pour mieux énoncer un problème, il faut commencer par reconnaître qu'il y en a un. 

Et c'est parce que le second degré était un lanceur d'alerte permanent, que le premier degré et ses agents se sont chargés de l'abattre.

Le silence des uns fait monter la cote de la rumeur des autres. Pour ré-entendre le second degré, comme un citadin ou un chat rêve du "chant des oiseaux" (#encatalancestmieux) , il lui faut lui redonner sa licence: des doubles 0 du second degré, comme agents de terrain...pour le mieux ré-ensemencer ...Le second degré, au shaker, pas à la cuillère ! Pour le second degré, mourir aurait pu attendre...

Le poème de Alfred Lord Tennyson intitulé Ulysse dont M fait référence lors de son jugement représente toute la morale de cet excellent James Bond.

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 13:20

1-        Contrairement à ce qu'a annoncé sur Internet, en mars 2021, le Carnet de l'Association du Prix Walter Benjamin :  "Finalement, Louis Aliot renonce à l’usage du nom Walter Benjamin à Perpignan en débaptisant le Centre d’Art Contemporain", M. Aliot n'a pas "renoncé" sous on ne sait quelle pression, mais s'est rendu, en droit, à la demande des petites filles de Walter Benjamin, dont bien sûr l'APWB avait sollicité l'intervention. Nous avons tous compris la chance qui fut la sienne de mettre ainsi fin à la problématique un peu compliquée de débaptiser ou non le Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin. Bien content d'en finir ainsi ! Ce qui n'en doutons-pas lui donna le sourire ! Feignant l'indignation à l'égard de la précédente municipalité qui n'avait pas "assuré" l'aspect juridique de cette dénomination.

2-       On se souvient de la Tribune de l'APWB, qui reçut quelques centaines de signatures en Juillet 2020, dont le succès, le sens et la portée tiennent complétement dans la formulation réductrice et manipulatrice : "Doit-on laisser Walter Benjamin, son nom, sa mémoire aux mains du Rassemblement National ?"… Non, bien sûr ! et l'émotion immédiate, l'empathie première d'une pensée lointaine ont fait leur œuvre.

3-       Ce qui avait aussi déjà choqué à l'époque c'est le déni, les oubliettes de l'Histoire dans lesquelles s'était trouvé jetée, par l'APWB, l'action majeure de Jordi Vidal, initiateur du CAC Walter Benjamin. Ce déni, cette occultation s'est maintenue jusqu'à ce jour…

4-     Rien ne fut jamais dit dans ce "Carnet" sur les deux premières années de son existence ni surtout sur la superbe exposition "Walter Benjamin, l'Ange de l'Histoire" qu'avait mise en place, début 2014, l'initiateur de ce projet.

5-      L'Histoire de ce Centre ne doit pas être oubliée ou plutôt savamment occultée, parce qu'il n'y avait eu aucun débat public sur cette question du maintien du nom de ce Centre, que ce flux de signatures de la pétition était tout d'émotions lointaines, que tant que la Municipalité n'avait pas acté en droit la position des petites filles de Benjamin, "sollicitées" par l'APWB, il y avait peut-être quelque espoir de faire naître un débat.

6-      Mais "Walter has left the building" : "Elvis has left the building" était l'expression que les managers d'Elvis Presley avaient pris l'habitude d'adresser aux fans, s'agglutinant à la sortie des artistes de la salle où venait d'avoir lieu un concert du célèbre rocker. Petit à petit, cette expression a été reprise et est devenue une façon de manifester une déception, un regret ; quelque chose comme "les carottes sont cuites"!

7-      Justement, c'est bien cela qui devait être défendu : ce Centre, le premier en Europe à porter son nom, et défendre non pas seulement la mémoire de Walter Benjamin, mais aussi son actualité dans la lecture et les perspectives du Présent. En faire un combat si quelque instrumentalisation prenait corps ! Voilà qui aurait été une véritable prise en charge, prise de relais des combats de Walter Benjamin.

8-      Non ! Ce qui passe est aussi ce qui passe chaque jour. Effectivement, le temps passe et nous passons avec lui. Chaque jour suffit à peine ! Voilà aussi pourquoi nous ne laisserons pas s'abîmer dans l'éventuelle impécunieuse mémoire des générations à venir, la poussière des temps, qu'il y eût un Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin à Perpignan. Nous en maintiendrons sinon l'existence, évidemment, du moins les intentions ! Et pour en ouvrir davantage encore les perspectives, les enjeux, les champs d'intervention, au présent comme au passé, le mot "Contemporain" ne nous est plus d'usage. Ainsi donc, le "Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin de Perpignan" n'est plus…

9-      Il a été abandonné ! Que vive alors le "Centre d'Art et de Culture Walter Benjamin en exil" !

10-  Ce "Centre d'Art et de Culture Walter Benjamin en exil" déploiera son existence, son activité dans différents lieux, différents moments, comme l'Ange de l'Histoire déploie ses ailes. Il sera itinérant, errant ; et pas seulement dans nos Provinces. Et en même temps l'objectif de reconquérir un ancrage perpignanais, un lieu d'accueil, une Académie, une Athénée… restera l'objectif de ces pérégrinations maquisardes : partager un savoir, des savoirs, des émotions, partager des goûts, les enrichir de leurs échanges, interroger la persévérance et la préséance des Temps, partager le goût de ce que nous pourrons appeler des "conversations benjaminiennes" dans les différents champs de la culture et de la pensée critique…

11-     Et chacune et chacun d'entre nous, à qui le Monde manque, nous qui sommes d'une certaine façon aussi en exil, pourrons peut-être même entendre, à nouveau, comme un murmure venu du fonds des âges :"Il faut construire l'hacienda !".

12-    Y a-t-il plus beau Manifeste ?

                      

Collectif "Centre d'Art et de Culture Walter Benjamin en exil"

 

-PS 1 : "Véridique Rapport sur la Déconstruction d'une Situation : le Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin de Perpignan (octobre 2013/février 2021)"

est le titre d'une publication à venir d'un des membres de ce Collectif qui fera trace de ce moment et s'enrichira, dans sa perspective éditoriale, de considérations plus générales sur certains aspects  du Présent dont cet "épisode" et ses "modalités" sont des symptômes.

-PS 2 : "Conférence de presse du Centre d'Art et de Culture Walter Benjamin en exil"

est le titre d'une proposition-performance théâtrale à venir d'un autre membre de ce Collectif qui mettra en abîme, sous la forme d'un spectacle vivant, différents moments de cette Epiphanie, évoquant également la diversité et la richesse des buts et des moyens envisagés.

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