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La droite locale gagne 6 cantons sur 17, alors que la gauche en rafle 11 (soit 5 de plus) et regagne le conseil général: ça la fout mal! D'autant plus que la France des département se réveille avec une vague bleu et même pas marine. Alors pourquoi la droite locale ne réussi pas la performance nationale?
Tout le monde n'a pas su découper le département comme Christian Bourquin, ce qui a préservé les socialo-communiste ici
Les triangulaires sans accords avec le Front National, ont joué en défaveur de la droite
Pas de discours unitaire entre "le front républicain" et le "ni ni"
Le choix de Jean-Marc Pujol maire et président de l'agglomération UMP de Perpignan de présenter ses déjà adjoints sur tous les cantons de Perpignan (3 sur 6 éliminés des le premier tour)
Mais pour Jean-Marc Pujol, les vrais raisons de l'échec (comme la vérité) sont ailleurs!
Dans un communiqué qu'il transmet à la presse, il présente les résultats comme une victoire personnel, puisque désormais 6 de ses adjoints siègent au conseil départemental (comme les sémillants Romain Grau et Annabelle Brunet UDI). Et que l'échec est la faute de l'Olivier de Bruno Delmas et les déclarations de Jean-Paul Alduy (voir http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/03/jean-paul-alduy-quand-le-magnifique-contre-attaque-par-nicolas-caudeville.html )
Celui qui a été sifflé tout son chemin jusqu'à ce qu'il arrive au pupitre lors de la venue de Nicolas Sarkozy est dans le déni et sans malice!
Le communiqué de Jean-Marc Pujol
« Je suis heureux pour les candidats de la Ville qui ont porté les couleurs de Perpignan dans un combat difficile. La solidarité de notre équipe a été reconnue par les perpignanais.
Mon action politique est renforcée malgré le charcutage électoral. Les candidats de la Ville maintiennent le score des municipales. On voit bien que le meilleur moyen de faire barrage au Front National est celui d’une union de la droite et du centre assumée et cohérente.
Pour la première fois depuis vingt ans, la mairie de Perpignan sera représentée par six élus de Perpignan alors qu’il n’y en avait que quatre auparavant, soit une progression de 50%.
Je regrette que Jean Castex n’ai pas trouvé une majorité, mais il est vrai que les dissidences de L’Olivier et les déclarations irresponsables de l’ancien président de l’agglomération de Perpignan (NDLR, Jean-Paul Alduy/ UDI) ont contribué à l’échec des candidats de l’agglomération ».
Voir aussi:
Jean-Paul Alduy: Quand le magnifique contre-attaque! par Nicolas Caudeville