:
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
"R.I.D.I.C.U.L.E
Encore une fois, les catalanistes à côté de la plaque...
En aucun cas, ça changera la situation de nos chômeurs, de la ruralité, de nos agriculteurs, et la situation économique de notre territoire...
Totalement déconnectés des préoccupations des citoyens de la Catalogne Nord.
#AgissonsPaysCatalan, le renouveau de la classe politique locale." déclare Joan Nou d'Agissons Pays Catalan , au moment où le parti historique Unitat Catalana reparle d'un passeport catalan dans un article de bonne taille dans l'Indépendant. Déjà un indice, si l'indépendant ouvre largement ses colonnes , c'est que l'enjeu est dérisoire et ne portera aucunement à conséquences nulle part , ni au nord , ni au sud ! (J'invite d'ailleurs dans le même ordre d'idée, à FranceBleu Roupillon à monter un débat sur le thème)
"Proposons de l'impossible comme ça personne ne pourra nous reprocher de ne pas y arriver. C'est moins stressant et fatiguant que de se confronter à la réalité et d'essayer de la faire bouger" comme disait le penseur Joan Planes
Mais revenons au sujet :что такое паспорт?
"Passeport nom masculin Pièce certifiant l'identité et la nationalité, délivrée par une autorité administrative à un ressortissant pour lui permettre de se rendre à l'étranger."
Donc, on parle là d'un outil administratif délivré potentiellement par un état souverain qui donne reconnaissance de l'identité nationale du porteur et donne droit à circulation internationale.
La Catalogne n'étant pas un état souverain, même si la Généralitat s'amusait à en émettre un: il n'aurait qu'une valeur symbolique et n'aurait donc serait d'une totale innocuité!
Plus encore s'il s'agit de la proposition d'un parti Nord Catalan : alors l'insignifiance confine au dérisoire!
Mais le but du jeu, n'est pas ce qui est désigné . Le but est de se faire mousser assez pour obtenir de bonne place (voir éligibles) sur les listes à 6 mois des municipales .
Camarades représentants des minorités, il est encore temps de faire des propositions inutiles et chocs pour avoir votre place sur une liste municipale!
"Ha ça ira, ça ira les catalanistes à la mangeoire!" N'hésitez pas, donc, plus c'est con, plus c'est incongru plus ça marche et plus les médias locaux en parle...Cela peut permettre d'avoir son quart d'heure wharoolien et même de toucher des indemnités , ainsi qu'avoir une place de parking (et, c'est par rien, Brice Lafontaine en a toujours un souvenir ému...souvenir qu'il compte bien revivre : puisqu'il soutien Romain Grau ).
Il y a pourtant de vrais combats, plus que symbolique a engagé pour être utile au territoire catalan nord!
L'utilitarisme ne fait certes pas partie du corps de doctrine des catalanistes locaux (qui sont à ceux du sud , ce que le Champomy est au Champagne!) .
Utilitarisme :Idéologie politique, Description
L’utilitarisme est une doctrine en philosophie politique ou en éthique sociale qui prescrit d'agir de manière à maximiser le bien-être collectif, entendu comme la somme ou la moyenne de bien-être de l'ensemble des êtres sensibles et affectés.
Fondateur : Jeremy Bentham"
Pourquoi ne pas défendre le "Roussillon Express" alias le train de fret Perpignan/ Rungis où il y a à la fois des enjeux d’environnement, d'économie et d'emplois?
Mais de ça , il n'est pas question, c'est compliqué.
En plus, il faut réfléchir et puis bosser. Se confronter aux adversaires . Bref, c'est pas demain que ça va se faire, vu que l'objectif c'est de dire aux gens d'ici: on est des gens bien à titre personnel , puisque on défend une juste cause. C'est un acte d'auto-promo à esthétique poétique...
Pourtant Unitat Catalana n'a pas toujours fait dans la franche bouffonnerie!
Il fut un temps où ce parti comptait dans ses rangs des personnes d'importance intellectuelle comme Llrorenç Planes.https://ca.wikipedia.org/wiki/Lloren%C3%A7_Planes qui lui s'était fendu de 2 livres de réflexions perspectives et prospectives sur le territoire nord catalan: "Le petit livre de la Catalogne Nord Lluita per un "Rosselló" català" en 1974 et "Per comprendre Catalunya Nord. De la identitat desnaturalitzada a l'esperança de futur "(2012)
Parce que dans les partis politiques et catalanistes en particuliers, il n'y a plus que les miroirs qui réfléchissent .
Le manque de vergogne généré par les temps "post-modernes" implique que les partis politiques ne sont plus que des écuries pour faire élire des édiles . Mais dans ces écuries, on a commencé par élever des chevaux: on a fini par élever des ânes.
C'est par un glissement sémantique , que l'on est passé "d'écurie" à "incurie"
A quoi sert une politique si elle est désarmée?
"À quoi sert une chanson si elle est désarmée?"
Me disaient des Chiliens, bras ouverts, poings serrés
Comme une langue ancienne
Qu'on voudrait massacrer
Je veux être utile
À vivre et à rêver"
mettait dans la bouche de Julien Clerc, le plus célèbre parolier de la chanson française, le catalan Etienne Roda -Gil
Parce que même si selon Gainsbourg "la chanson est un art mineur" : "Les chansons ça aide à vivre, les vrais, il y a même des chansons qui aident à mourir..." comme disait Roda-Gil
Comme la SNCF nous vantait son fret ferroviaire: "les fraises les plus rapide de France!" qui disait...C'est vrai que des fraises qui font du 140 km/h on avait jamais vu ça.
Mais ça c'était avant!
Mais en France, on a pas de pétrole, mais on a des technocrates! Depuis plus d'une décennie, la direction de la SNCF qui s'est rendue compte que ses filiales camions (comme Géodis) lui rapportaient plus que son fret ferroviaire a organisé sa déconstruction. Comme si un végan se rendait compte que ses boucheries lui rapportaient plus sa boutique de fruits et légumes. C'est ce qui arrive lorsque l'obsession des technocrates est fixée sur les bénéfices et pas sur le service public (ceci dit, c'est plus utile pour le pantouflage et le rétro-pantouflage...tous ceux qui en ont profité vous le diront!) :"Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." comme disait le regretté Coluche (Putain de Camion)
On est passé de 3 trains de fret 0 = 20 000 camions et 44 tonnes d'émission de CO2 par an!
Mais tout va bien. Les élus locaux sont bien tièdes dans la défense du train. Parce que plus de trains et remplacement par une solution de ferroutage qui viendrait de Barcelone ou de Valencia , c'est la disparition de la nécessité de l'éclatement des marchandises au marché St Charles à Perpignan. Et dans la foulée la disparition à court ou à moyens termes des emplois...
Ivan Duran était en direct place Rigaud pour nous parler du train de fret à Perpignan Rungis. Il est cheminot, il s'occupe de la restauration des wagons frigorifique.Il nous raconte comment les autorités les baladent. En fait pour maintenir le train, il ne faudrait pas dans l'immédiat 20 000 d'euros, mais un peu plus de 500 000 euros. Et surtout que la direction de la SNCF n'incite pas les chargeurs à ne plus prendre le train...
Parce que les multivers existent, ça n'est pas arrivé ici: pas encore!
"Une langue est dite vivante lorsqu'elle a des locuteurs qui l'utilisent spontanément pour la communication interpersonnelle. Le terme s'oppose à celui de langue morte.
L'apprentissage des langues vivantes se développe spontanément au cours de l'éducation, mais peut également être plus ou moins formalisés dans le cadre de l'enseignement des langues. Les enfants acquièrent d'abord la langue parlée dans leur famille et leur entourage, qui devient leur langue maternelle. Il arrive qu'ils puissent en acquérir plusieurs quand ils grandissent dans un environnement multilingue. Dans de nombreuses cultures, les enfants comme les adultes apprennent ensuite et font usage d'autres langues vivantes que leur(s) langue(s) maternelle(s) : les langues secondes, à des fins d'échange (commerciaux ou autres) avec d'autres cultures."
Constatant que le français (langue qui fut longtemps la langue de la diplomatie internationale, vu la précision et la biodiversité de ses nuances. Lorsque l'anglais était la langue du commerce, vu les angles morts qu'elle laisse à ses locuteurs pour jouer sur le sens) était une langue morte à force de passage à tabac par la mondialisation, le laissé aller et le respect des vainqueurs de l'économie ...
De grands grammairiens commeSibeth Ndiaye ce sont penchés sur le sujet!
Une langue élaborer à partir de pâte à bois, par des spécialistes en dérives sémantiques, stratégie de la goutte d'eau et de bourrage de crânes: qui vise (enfin !) la modernité, l'efficacité et le pragmatisme!
C'est une langue qui a pour objectif:" faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l'apparence et à la réputation plutôt qu'au travail et à la probité, préférer l'audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l'opportunisme de l'opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l'art de l'illusion plutôt que s'émanciper par la pensée critique, s'abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l'amour et à la création" Roland Gori
Elle se constitue avec les ingrédients suivants (parce que la pâte à bois n'est pas suffisante pour fixer cette langue dans les esprits)
1 Euphémisme: "Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante.
Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations.
Synonyme : litote
Contraires : précision, exactitude
Traduction anglais : euphemism"
2 son caractère Laudatif: est un terme pour qualifier des paroles vantant un exposé qui valorise les qualités d'une personne ou qui la placerait au-dessus de la norme, et ce de manière totalement sincère et désintéressée par rapport à l'individu cité.
Synonyme : dithyrambique
Traduction anglais : laudatory
4 La sacralisation du soi!: parce que " la vulgarité c'est la manière dont se comportent les autres" O W
"Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogriapatacha
.
Tout le monde y pue,
Il sent la charogne.
Y a que le Grand Babu
Qui sent l'eau de Cologne
Tout le monde y pue,
Il fait mal au coeur.
Y a que le Grand Babu
Qu'a la bonne odeur." Signé Furax
5 Et aussi des ingrédients secrets issus de l'industrie agro-alimentaire!
Les pervers narcissiques et les sociopathes auront plus de facilités à l'apprendre!
Cette langue est au manque de scrupules, ce que le sans gluten est au pain . Comme on dit : elle est "scruple free" ou aussi "diet scruple" . Aussi les personnes qui ne s'embarrassent pas avec le poids de la culpabilité sont nettement avantagées.
Quelques exemples du parlé Macronien!
Citations d'Emmanuel Macron:parce qu' à tout seigneur , tout honneur!
"Je défendrai la France, ses intérêts vitaux, son image. J'en prends l'engagement devant vous. Je défendrai l'Europe, c'est notre civilisation qui est en jeu, notre manière d'être libre. J'œuvrerai à retisser les liens entre l’Europe et les citoyens. J'adresse aux nations du monde le salut de la France fraternelle."
"Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage (...)"
Mais aussi le ministre de l'intérieur , Castaner:
« soutien à toutes les autres victimes d’attentats tels que celui qui a été commis samedi dernier. Et ce, quelle que soit leur couleur politique »,
et pour se rattraper en trapéziste du langage:
«Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte»
Sibeth Ndyaye:
"Mon moteur, depuis toujours, c’est le refus de l’injustice. La pire phrase pour moi, c’est « on ne peut pas faire autrement ». Cela a été la raison de mon engagement syndical et de mon choix de militer à Gauche. Je suis « en même temps » (NDLR Clin d’œil à l’expression systématique employée par Emmanuel Macron) quelqu’un de pragmatique. Je veux transformer le réel de manière concrète et pas me contenter de rêver à un monde meilleur qui n’adviendra pas. "
“J’assume parfaitement de mentir pour protéger le Président”,
Un changement de constitution et une loi seront votés à la rentrée pour que le remplacement de la langue soit appliqué!
Cette partie de l'article étant technique et plutôt destiné à des initiés juristes, je ne m'étendrai pas sur le sujet: vous verrez bien quand ça arrivera .
Le soir du vendredi 2 août, à Perpignan, un peu plus de 200 personnes : gilets jaunes et autres personnes ont manifestés pour rendre hommage à Steve. Pendant la manifestation, le cortège passe devant la permanence de romain grau, et les gilets jaunes oublient l'hommage et sortent quelques mots spéciaux pour ces députés.
La pression médiatique s’accentue de jour en jour sur notre territoire. Partout la signalétique se multiplie et s’impose de plus fortement et « naturellement » aux regards. Les médias nationaux ne connaissent plus que l’Occitanie et nos sites emblématiques s’y trouvent domiciliés sans autre forme de procès : le Canigou ( allez donc écrire Canigó avec un clavier français !), Collioure avec son clocher, Perpignan et son Castillet sont dorénavant des sites occitans. Le petit train jaune serpente dans les montagnes occitanes. Toutes les offres touristiques conduisent en Occitanie. Les pruneaux d’Agen sont dans la même enveloppe occitane que les anchois de Collioure. Les toponymes sont maltraités ; les cartes sont monocolores. Le Roussillon a disparu avec le Languedoc-Roussillon ; il n’est pas besoin d’un savoir sémiotique pour le constater.
Quand disparaît de l’univers perceptif le signe qui représente, il n’y a plus dans les esprits la chose que le signe représentait.
Le processus d’effacement est continu, inexorable, cumulatif, insidieux, plus rapide qu’on ne pouvait l’anticiper. Bien entendu quelques médecines sont distribuées : des subventions par-ci, des beaux discours par-là, un Office en guise de perfusion pour la langue catalane … Ce dispositif est d’autant plus efficace qu’il n’y pas de vindicte particulière de la part du pouvoir régional à l’égard des catalans. Rien de comparable à l’offensive menée par Georges Frèche avec sa Septimanie et sa machine de guerre médiévale. Les communicants de la région n’ignorent sûrement pas le problème et ils l’ont pris probablement en considération au tout début. Mais quelle complication pour faire exister un territoire aussi minoritaire sans mobiliser des surcoûts hors de proportion et pénalisants vis-à-vis de la concurrence. Une logique d’oubli nécessaire s’est mise en place, indolore voire parfumée. Le problème catalan disparaît sous la houlette de la bienveillance régionale.
Quand on fait un bilan aussi désolant que celui qui précède, on arrive évidemment à la question classique : « Que faire ? »
Cette question toutes les organisations locales, politiques, associatives de tout type, et plus particulièrement celles qui se déclarent « catalanes » dans leur dénomination (et elles sont légion), les groupes informels qui réunissent pour certains des dizaines de milliers de membres sur les réseaux sociaux se la posent ou témoignent d’une certaine agitation. A cet égard le reportage de France Télévisions sur le petit train jaune a particulièrement frappé les esprits car il est apparu comme un point de non-retour en même temps qu’il soulignait une certaine impuissance. On ne peut rien faire contre un tel rouleau-compresseur … Après le méchant rouleau russe (militaire), voici le gentil rouleau occitan (médiatique) …
Pour l’heure, chaque catalan (au sens large d’appartenance à la communauté liée à ce territoire) conscient du problème de l’effacement de son identité profonde se demande ce qu’il pourrait faire au-delà de la protestation convenue. Et les catalans sont ainsi faits que la violence n’est pas dans leurs traditions. Ceux de Catalogne Sud ne cessent de l’illustrer et leur combat, bien que d’une toute autre dimension, est de même nature. Il est question de la survie d’un peuple, aussi vague que puissent en être ses limites actuelles. En ce sens chacun peut faire des propositions, mener des actions symboliques non-agressives, selon ses moyens, dans sa sphère d’influence. Et d’abord résister pour limiter la casse autant que faire se peut …
J’en viens à une proposition que je suis en mesure de faire « professionnellement » pourrais-je dire. Il s’agit d’engager la bataille des signes (pacifique, c’est une métaphore).
L’arme (sémiotique) de destruction massive, c’est le logo de la région, c’est lui que l’on voit partout parce qu’il figure dans les cahiers des charges de toutes ses actions sur tous les territoires. Il ne cesse de multiplier ses occurrences au fur et à mesure que s’ouvrent les chantiers, que se montent des bâtiments, que se célèbrent des évènements patronnés ou sponsorisés par la région, aussi faible que soit sa participation.
Une analyse (objective) rapide montre évidemment que ce logo tient compte de notre présence en occupant la moitié droite de la croix occitane. Cela témoigne d’une certaine bonne volonté. De plus nous pouvons nous reconnaître dans Pyrénées-Méditerranée et nous avons la chance d’avoir les mêmes couleurs que les occitans. Mais la portion est congrue et mal servie ! D’abord les quatre barres de notre senyera sont rouges sur fond jaune. L’identifier nécessite donc une interversion des couleurs dans chaque esprit. Mais ce n’est pas le plus grave. Car nos quatre barres sont indifférenciées, égales. Ici leurs longueurs diminuent jusqu’à se réduire à un point, signe évident d’un affaiblissement, d’un processus de réduction qui se trouve visuellement enregistré. De plus elles s’inscrivent en creux dans l’autre moitié (invisible) de la croix occitane et suggèrent sa présence à l’esprit comme si elle était complète. Pire (et probablement me reprochera-ton d’aller un peu trop loin) mais on peut voir dans cette demi-croix une bouche grande ouverte en train d’avaler une proie affaiblie. On est dans l’ordre de la fantasmagorie bien sûr mais notre cerveau reptilien peut voir des choses comme ça … la preuve …
Alors voici une riposte (sémiotique) radicale qui consiste à rétablir un territoire dans ses droits :
pays catalan
Il m’a suffi de symétriser la portion qui nous était attribuée en recouvrant ce qui lui était opposé. Il fallait aussi faire une concession en conservant Pyrénées-Méditerranée, afin de suggérer son origine et par-là l’intention du concepteur : riposter en réaffirmant notre existence, simplement, pacifiquement.
Quiconque reconnaîtra la pertinence de mon propos et de la réalisation ci-dessus est autorisé à en faire l’usage qui lui semblera bon pour notre communauté de destins.
"Le ministre de l'Intérieur a fait escale à Perpignan ce mercredi 31 juillet où il s'est notamment rendu à la permanence du député LREM Romain Grau, candidat aux prochaines municipales à Perpignan. Christophe Castaner n'a pas hésité à parler d'"attentat". "
Oui, le ministre de l'intérieur a raison lorsqu'on met le feu a une chaise , après avoir détruit les vitres de la permanence du député LREM Romain Grau , c'est comme si on ré-incendier le Reichstag, même si les incendies , on éclairait ces heures sombres. En même, une noyade dans la Loire, il n'y a pas de fumée (à part celle des gaz lacrymos...)
Et si ça peut détourner l'attention de l'affaire "Steve", c'est toujours bon à prendre , comme un bon bain de presse!
Mais lorsqu'on vient soutenir un camarade dans la pêne, on ne l'accable pas de déclarations exagérées qui feront passer les-dites, pour insignifiantes comme le disait Talleyrand .
"Après ces scènes de violences, le ministre de l'Intérieur a affirmé, lors de son intervention à l'intérieur des locaux de la permanence située rue du Marché-de-Gros à Perpignan, apporter son "soutien à toutes les autres victimes d'attentats tels que celui qui a été commis samedi dernier. Et ce, quelle que soit leur couleur politique." Il s'est ainsi porté garant de leur "sécurité, protection et de la démocratie." "
Et voilà pourquoi, la conférence de presse sur la découverte du corps sans vie de Steve, a été assuré par le premier ministre : ça évite une communication aléatoire avec un "je ne sais quoi" de pataud et brutale (j'ai connu une polonaise qui en buvait au petit déjeuner)
Le même boiteux qui rajoutait à la notion de soutien politique: "un gouvernement qu'on soutient , est un gouvernement qui tombe!"
La question dans ce cas est : de qui ce soutien présage-t-il la chute ? De celle du ministre ou de celle du député?
Le ministre Castaner aurait pu morigéner Romain Grau pour une absence de normes incendie dans un lieu recevant du public!
"Heureusement que j'étais dans ma permanence, l'incendie aurait pu se propager aux étages où vivent des gens" s'ouvrait il aux médias. Heureusement surtout que contrairement à lui, son voisin dispose d'un extincteur!
Moralité: la déférence entre "l'ancien" et le "nouveau monde", c'est la même chose, la pudeur en moins!
"Samedi, la permanence de Romain Grau, a été prise pour cible par des Gilets jaunes. Ils ont cassé des vitres et ont tenté de mettre le feu au local alors que le député de la République en Marche était sur place."
Le député témoigne dans les médias de ce qu'il a vu depuis les WC où ils se serait enfermé qu'il aurait vu : des gilets jaunes!
Certains voit des nains partout, lui, ce sont des gilets jaunes!
Hors sur toutes les photos et les vidéos, on verrait plutôt des blacks blocs . Mais comme dit le proverbe de LREM: "bat les gilets jaunes tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi: eux, ils le savent!"
"Non, nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes, nous le sentons tous, qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Romain, Romain Grau outragé, Romain Grau brisé, Romain Grau martyrisé mais Romain Grau libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière : c’est-à-dire de la France qui se bat. C’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. » aurait dit le général de Gaulle s'il avait été encore présent parmi nous, pris lui aussi par une émotion plus que légitime.
Ho, moi aussi avant, j'étais de ses rieurs. Mais le moment est trop grave pour gloser et glousser. Là, on s'est attaqué à la république. (La République, c'est lui! ce n'est pas Mélenchon) . En tentant d'incendier sa permanence, c'est un peu Notre Dame de Paris, qu'on a (un peu) voulu à nouveau brûler!
Pas un symbole, à son incarnation . Romain est la chair et le corps de la République . Cette république si bien incarnée par le paire de la nation, le maître des horloges, cet autre Chronos, Jupiter Emmanuel Macron .
Mais toute religion pour s'imposer sur l'empire, a toujours eu ses martyrs avant le triomphe définitif de la foi!
"La persécution des chrétiens sous Néron, à la suite du grand incendie de Rome en 64, nous est connue par le récit qu'en fait, vers 115, l'historien romain Tacite dans ses Annales. Elle s'inscrit dans le cadre des Persécutions des chrétiens sous l'Empire romain. "
Les chrétiens arrivent dans un empire romain où toutes les religions sont tolérés. Mais eux ne reconnaissent qu'un Dieu unique et son fils mort sur la croix. Ils refusent notamment de rendre grâce au culte de l'empereur Auguste . "Le culte impérial est une manière d'habituer les habitants de l'Empire, si dissemblables par la culture et les croyances, à respecter le pouvoir de Rome à travers un empereur divinisé. Des cérémonies sont organisées en l'honneur de l'empereur."
Pour détecter un chrétien, il était aisé de lui demander de brûler de l'encens à la dévotion de l'empereur . Celui-ci refusait en disant cette simple phrase "Christianus sum " : "Je suis chrétien"!
Cette phrase, les chrétiens allèrent l'emporter jusqu'au martyr, jusqu'au moment où l'empereur de Rome en fit la religion de l'empire.
D'abord par le premier pas"l’édit de Milan ou édit de Constantin, promulgué par les empereurs Constantin Ier et Licinius en avril 312, (...) permet aux chrétiens de ne plus devoir vénérer l’empereur comme un dieu. Il instaure la Paix de l'Église. C'est la conséquence de la bataille du pont Milvius. "
Puis "entre 380 et 395, Théodose (379-395) prend les dernières mesures qui font du christianisme la religion officielle de l'Empire romain. En 380, Théodose proclame le christianisme religion d'Etat. En 392, le paganisme est officiellement interdit, d'abord à Rome, puis dans tout l'Empire."
Mais dans un premiers temps, les députés comme Romain Grau et les autres Témoins de Jupiter devront souffrir, certains jusqu'au martyr. Ils rentrerons ainsi dans "La légende dorée" !
Mais pour gagner du temps, peut-être ne faut-il pas tendre l'autre joue .10 permanences, jusqu'à aujourd'hui , sans compter les "débordements" pendant les "mouvements gilets jaunes" . Ici le "pas d'amalgame" n'est pas de mise. Et encore moins la "présomption d’innocence" : lorsque la République est en danger pas de prisonniers!
Car comme disait St Juste (Pierre Brochant : Il s'appelle Juste Leblanc. François Pignon : Ah bon, il a pas de prénom ? Pierre Brochant : Je viens de vous le dire : Juste Leblanc. François Pignon : … Pierre Brochant : Leblanc, c'est son nom, et c'est Juste, son prénom. François Pignon : … Pierre Brochant : Monsieur Pignon, votre prénom à vous, c'est François, c'est juste ? François Pignon : Oui… Pierre Brochant : Eh bien lui, c'est pareil, c'est Juste.)
: "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté!"
Les gilets jaunes ne sont que le dernier soubresaut païen face au nouveau culte macronien!
Pourquoi les gilets jaunes détestent-ils ce que représente Romain Grau? Parce qu'en tant que représentant du nouveau monde, ils ont peur qu'il tienne les promesses d'un bonheur qui leur fait peur, parce qu'ils ne l'ont jamais connu...Aussi, comme anachronisme, leur seule volonté comme l'adressait Alfred à Batman dans "The Dark Knight": Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler."
Romanus Grau Sum!
Bref, je suis Romain Grau!
Voir aussi:
Permanence vandalisée à Perpignan : un député LREM a-t-il accusé à tort les gilets jaunes ?
Greta Thunberg , une adolescente suédoise de 16 ans, a surgi dans l’écologie d’une façon tout à fait inattendue, devenant en peu de temps ce que l’on appelle aujourd’hui une icône. C’est un sujet sémiotique par excellence et nul doute qu’au milieu des tumultes, adhésions ou rejets violents de sa personne, la sémiotique marque son utilité pour appréhender ce phénomène avec exactitude et sans passion. Sa biographie Wikipedia[1] contient tous les éléments indispensables, y compris les plus récents (sa réception à l’Assemblée Nationale du 23 juillet dernier) pour que rien ne soit laissé dans l’ombre. Mais nous verrons que son contenu est de peu d’importance, sauf à alimenter des polémiques furieuses tout à fait anecdotiques.
De la clarté sur les icônes
Un titre est un apéritif, disait Roland Barthes, on ne le répétera jamais assez. Il en résulte une obligation de clarté sur son contenu vis-à-vis du lecteur et la polysémie du terme icône nous y oblige. On commence par dresser la courte liste des acceptions du terme qui comprend, par ordre d’arrivée dans la langue :
L’icône religieuse qui dans l’église d’Orient est une peinture sur bois rehaussée de pierres et de métaux … elle a une forte valeur symbolique et sacrée pour cette communauté.
L’icône, un signe peircien, détachée des conditions théoriques de sa définition selon le sémioticien américain, et universalisée, en compagnie de l’indice et du symbole, comme la première et plus banale partition des signes qui soit. Cela nous obligera à une certaine remise en ordre, non pas destinée à la rendre à son propriétaire et à ses disciples -dont votre serviteur- mais parce qu’elle va se révéler éclairante sur l’affaire qui nous occupe, à savoir le fonctionnement sémiotique, la valeur-signe, du phénomène Greta Thunberg. De ces trois types de signes (obtenus par l’une des trois trichotomies du signe triadique)[2] l’icône, en première analyse, est celui qui représente quelque chose par « ressemblance » ou « analogie », plus précisément au moyen de caractères qu’il partage avec cette chose. Et comme dans tout signe c’est la perception-sélection de ces caractères qui produit la présence de la chose représentée à l’esprit de tout interprète, lequel a préalablement intériorisé une connexion. On rentre alors dans le champ de la phénoménologie ou des sciences de l’esprit.
Enfin il y a « l’icône culturelle », un concept récent mais le plus souvent utilisé amputé de son adjectif, ce qui engendre un certain bruitage cognitif dans lequel on repère vaguement qu’il y a pêle-mêle du symbolique, de l’existant et de l’émotionnel « collectif », combinés on ne sait trop comment. La définition qu’en donne Wikipedia[3] en témoigne :
« Une icône culturelle est, selon Denis Meyer, une figure emblématique qui joue un rôle essentiel dans la construction et le maintien de l’imaginaire social et de l’identité collective1. Ce peut être un symbole, un logo, une photographie, une personne, un nom, un bâtiment ou encore une image. Cette icône est facilement reconnaissable et représente généralement un objet ou une idée qui a une signification importante pour un large groupe culturel. Il a, pour un groupe donné, un statut particulier de symbole d’un lieu ou d’une période historique particulièrement remarquable, importante ou aimée. »
Lorsqu’il s’agit d’une personne, on y trouve une liste manifestement non-exhaustive (quid de Mandela, Dreyfus, Jean Moulin, Martin Luther King, Gandhi et de tant d’autres ?) :
« Che Guevara, Madonna, Jim Morrison, James Dean, Marilyn Monroe, Tupac Shakur, John Lennon, Michael Jackson, Frank Sinatra, Bob Marley, Elvis Presley, Kurt Cobain, Mohamed Ali, The Beatles, Elizabeth Taylor, Walt Disney– ce sont des noms qui refusent de disparaître. Aucun fossé entre les générations ne peut faire baisser leur popularité. Ils resteront toujours un symbole de la jeunesse. Arthur Rimbaud, à travers la photographie de Carjat, est une icône culturelle française de la jeunesse rebelle. »
Pour clarifier tout cela je ferai appel à la notion « d’icône supérée » introduite par le philosophe et sémioticien (peircien) allemand Max Bense[4] (que j’ai bien connu). Très simplement il s’agit d’une icône au sens peircien rappelé ci-dessus, qui, en devient l’objet d’une convention sociale. Cela modifiant la connexion avec la chose représentée. L’icône de départ est dès lors réinterprétée comme symbole et peut même prendre des valeurs-signe proches du sacré. Et c’est ici que l’approche peircienne prend toute sa valeur. En effet, les trois catégories de signes icône-indice-symbole précités ne constituent pas une tripartition des signes comme on peut le croire naïvement, mais une trichotomie selon les trois catégories universelles de Peirce, c’est-à-dire qu’elles sont « encapsulées » de la manière suivante :
- Tout symbole (une convention sociale, une loi) présuppose au moins un indice (des existants et des faits qu’il gouverne)
- Tout indice présuppose au moins une icône (en tant qu’existant ou fait il en actualise les caractères qui font d’elle une icône)
On voit qu’on va pouvoir mettre de l’ordre et donc de la clarté dans la constitution d’une icône culturelle. Cela consistera tout simplement, du point de vue formel, à prendre acte de la « remontée », depuis la sphère des caractères de l’icône -liés à des émotions collectives- jusqu’au symbole, à travers des existants ou des faits.
L’icône verte
Considérons maintenant l’ascension de Greta Thunberg. On a le sentiment immédiat que tout est dit dans ce qui précède. En effet, si le terme « ascension » aurait auparavant été reçu comme « ascension sociale » banale, maintenant on voit qu’il s’agira avant tout d’une « supération », au sens benséen, d’une adolescente d’apparence ordinaire, une banale icône de la jeunesse, au rang d’icône culturelle pour une communauté facile à identifier, car elle est parfaitement constituée et même sacralisée par la société de consommation, à savoir la jeunesse. C’est une ascension sémiotique, soutenue évidemment par une ascension sociale car il est clair que des forces l’ont poussée, financée, « coachée ».
Examinons les caractères et leur cheminement :
- Une adolescente un peu quelconque ; ses caractères physiques ne s’opposent pas à faire d’elle une représentante de sa classe d’âge.
- Ses tresses, son visage rond, son regard un peu malicieux, rappellent l’enfant qu’elle a été … en faisant moins que son âge, elle crée un large intervalle entre âge réel et âge apparent qui étend sa capacité à représenter.
- En s’installant à l’âge de 15 ans devant le Parlement suédois pour protester contre l’inaction face au changement climatique malgré l’urgente nécessité d’agir, elle produit ne transgression majeure. Ce n’est pas la fonction d’une adolescente, tout juste sortie de l’enfance, de faire ça … L’évènement possède la saillance suffisante pour intéresser les médias suédois et évidemment les réseaux sociaux … Il est difficile de penser qu’un dispositif de greenwashing du capitalisme l’aurait mise là … mais cela importe peu … le processus d’iconisation sémiotique a démarré …c’était un premier moteur … à ce point c’était objectivement une offre marketing sauvage, sans étude de marché préalable …
- Ces caractères réunis offrent une possibilité combinatoire : jeunesse candide, anxiété générée par le dérangement climatique, palinodies des responsables politiques, scepticisme voire négativisme affiché par certains, mettent le feu à la plaine et mobilisent les jeunes dans des actions qui n’appartiendront qu’à eux, par millions, dans plus de 120 pays … Greta Thunberg, par cette transgression générationnelle, fait monter à la surface un déjà-là dans l’impensé social sous-jacent. Cela fait prise d’un coup. Cela ressemble au phénomène de surfusion de l’eau[5] (qui peut rester liquide jusqu’à -48°et se solidifier brutalement quand intervient une perturbation). Greta Thunberg est le petit élément perturbateur qui provoque la prise, en l’occurrence la prise de conscience de la jeunesse comme catégorie sociale dont tout élément est concerné au même titre qu’elle. Elle en devient l’emblème ou « symbole singulier » … autrement dit l’icône verte, « supérée ».
- Dès lors l’institutionnalisation de l’icône ne cesse de se renforcer grâce aux adoubements successifs des institutions les plus prestigieuses …et l’installe définitivement dans les livres d’histoire à venir. Il ne reste plus qu’à constater …
- Qu’il y ait dans cette trajectoire des interférences qui visent à une sorte de « verdissement par contact » ne fait pas de doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais elles valident de facto le statut d’icône verte.
De l’inutilité des polémiques et de l’inanité des attaques …
Allez donc dans les médias proclamer que la Tour Eiffel n’est qu’un de tas de ferraille témoin des débuts de l’ère industrielle érigée à la gloire des maîtres de Forges … que Che Guevara, mis à la tête d’un tribunal révolutionnaire se comporta comme un bourreau assoiffé de sang, et qu’à ce titre il doit être dénoncé sorti de l’Histoire …ou que Marylin Monroe, une écervelée dont abusaient les célébrités de son temps, doit être soustraite aux yeux des jeunes filles en fleur … Aucun pamphlet, aucune dénonciation furieuse telle celle de Michel Onfray dans l’OBS[6] du 24 juillet, aucune insinuation sur les manipulations d’arrière-plan de sa famille en mission pour le Grand Capital n’ébranlera le socle de la jeune statue de la jeunesse … bien au contraire elle en sortira renforcée. On ne peut lutter contre les symboles qu’avec des symboles … question de niveau …imaginez que vous devrez intervenir sur un ensemble de dizaines voire de centaines de millions jeunes individus qui ont intégré Greta Thunberg dans la construction de leur vision du monde à venir alors qu’il faudrait agir sur l’étiquette attachée à cet ensemble, sur laquelle s’inscrit, dans toute les langues : « jeunesse très anxieuse de son avenir » …
[2] Pour de plus amples détails sur ces distinctions au cœur de la sémiotique de Peirce on peut se reporter à mon introduction à la sémiotique http://www.semiotiquedure.online/, pour la sémiotique peircienne à la zone http://www.semiotiquedure.online/99FR/s045.htm et pour les spécialistes à « The trichotomic machine », Semiotica, vol. 2019, no 228, mai 2019, p. 173-192 (ISSN1613-3692).
"Une benne de déchets a été déversée vendredi matin devant la permanence du député LREM Sébastien Cazenove à Thuir (Pyrénées-Orientales). Les Jeunes Agriculteurs lui reprochent d’avoir voté "pour" le Ceta. "
"300 "gilets jaunes" ont répondu à l'appel national de rassemblement à Perpignan. La permanence du député LREM Romain Grau a été vandalisée, alors qu'une vingtaine de black-blocs se seraient mêlés aux manifestants selon la police. Au moins trois personnes ont été blessées, et une personne interpellée"
Non ,ce n'est pas le début de "l'opération chaos", mais la conséquence du vote pour le CETA des députés des PO LREM Cazenove et Grau . Un vote qui aura des multiples conséquences . Mais ceux qui l'ont voté, ne pensaient pas, qu'elles pourraient être pour eux même ...
Et voilà que les caves se rebiffent !
Paysans et gilets jaunes se sont passés le mot . Et plutôt que de leur écrire, comme je le proposait dans un article précédent , ils ont eu quelques "débordements".
Les députés LREM n'avaient pas signé pour ça...
Le mandat de député pour eux c'était, "une invitation au voyage" baudelairienne :"
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière."
Et voilà que cela commence à tourner façon "Une saison en enfer" , genre Rimbaud!
"Farce continuelle ! Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous."
Ou plutôt, dans une version réactualisée par "Fight Club" : "Quand on commande des meubles, on se dit à soi-même: ça y est c'est le dernier canapé dont j'aurais besoin, quoi qu'il arrive d'autre par la suite, j'ai réglé le problème du canapé. J'avais tout, j'avais une chaîne hi-fi de très bonne qualité, une garde robe qui devenait très respectable." https://www.youtube.com/watch?v=GEiXTbzt9jE&t=474s
Ici en l’occurrence, on traite de "permanence". Permanence qui porte bien mal son nom, puisque en ce monde, rien n'est permanent! Pas même les coiffures...
Réflexion sur la violence!
"il ne faut pas examiner les effets de la violence en partant des résultats immédiats qu'elle peut produire, mais de ses conséquences lointaines. (...) Nous ne comparons pas deux méthodes de réformisme, mais nous voulons savoir ce qu'est la violence actuelle par rapport à la révolution sociale future".
disait George Sorel (qui vécut à Perpignan à coté de l'église La Réal)
La violence engendre la violence. Et il n'y a pas de violence que physique, il y a entre autre, une violence sociale et économique (on parle pour les deux, de guerre) . Ainsi lorsqu'on vote des lois qui vont amener ces violences économiques, sociales et écologiques: il y a automatiquement un effet "d'action / réaction , le découvrir juste au moment où on le subit, c'est à minima de la naïveté, à maxima du cynisme...
Augmenter la taille et la gabelle , et s’esbaudir que les gueux brandissent des fourches et des piques!
Le député Romain Grau a réagi ainsi: "Ceci n’est pas ma France.
Ma permanence parlementaire a été saccagée ce matin par une centaine de personnes cagoulées dont certaines arboraient un gilet jaune. J’étais sur place et j’ai assisté à cette violence sans nom. Je tiens à remercier le courage et la solidarité de mes voisins qui m’ont fait parvenir un extincteur avant que les flammes ne se propagent dans l’immeuble mettant en danger tous les résidents. Je ne peux pas accepter cette violence à l’encontre de notre République et des valeurs qu’elle porte. En tant qu’élu de proximité, j’ai toujours été à l’écoute de tous et notamment des gilets jaunes que j’ai toujours accepté de recevoir. Ma permanence a toujours été ouverte à tous et à toutes les revendications. Ma détermination à travailler au service de mes concitoyens et ma volonté de rester à l’écoute de tous sont intactes."
Déjà camarade Romain, il te faut bien comprendre que, tout "ci-devant député" que tu sois: c'est aussi ta France!
On ne choisi pas de manière individualiste un pays à la carte: on prend ce qu'il y a au menu. Et au menu en ce moment, en plat du jour , il y a mouvements sociaux. Et les trous normands du "grand débat" et "européennes" n'annulerons pas la fin du menu!
Et puis le simulacre du "je suis à votre écoute" qui ressemble a s'y méprendre à "cause toujours" je ferai les votes que sollicite mon président avec un doigt sur une couture impeccable , n'imprime plus la conscience des ventres affamés!
Et comme l'écrivain François Bégodeau dans l'émission "C'est à vous !" en faisait la démonstration sur la cinquième chaîne, lorsqu'on l'interrogé sur la "violence des gilets jaunes", il répondait ceci: "La violence en politique, sa légitimité et sa justesse, s'évalue à sa cause. Si demain, des gens commettaient des violences contre le régime de Bachard el Assad . Et qu'il y avait comme ça des perturbations dans la rue, des gens qui casseraient des vitrines. Je suis sûr que tous ici, nous dirions: c'est normal, la cause est juste, Bachard el Assad est tellement un dictateur dégueulasse, que cette violence est légitime! Donc en faite, l'évaluation de la violence et de la pertinence de la violence en politique, doit être toujours articulée à la cause pour laquelle, on se met à perpétrer cette violence."
"Difficile de comparer la situation en France, à celle de Bachard el Assad en Syrie " reprend l'animatrice
François Bégodeau de continuer :"Ces gens là ne sont pas contre la violence des gilets jaunes, mais contre la déstabilisation sociale dont ils sont les dépositaires. (...) Si les gilets jaunes en viennent à faire cela, c'est qu'ils considèrent que les courroies habituelles d'expressions sont viciées. Et que par exemple, le jeu électoral est un jeu vicié, qui fait toujours gagner les mêmes. Qui a même été programmé pour faire gagner les mêmes!"
"C'est le pouvoir qui organise les élections"
"C'est pouvoir qui propose une offre. Il règle l’institution (...) Je crois qu'il n'y a pas de politique, quand les choses émanent du pouvoir.Ce n'est pas le pouvoir qui de la politique. Le pouvoir fait de la police, comme dirait Jacques Rancière: il est là pour se préserver. La politique, c'est quand des gens, s'invitent, font effraction dans un jeu institutionnel qui a été déterminé par le pouvoir. Donc, par exemple, quand ils font un mouvement comme celui des gilets jaunes, quand ils font un mouvement social, quand il se mettent en gréve. Quand, par exemple, ils décident d'occuper un terrain ou la normalité voulait que, on installe un aéroport, au mépris de la richesse des terres agricoles qu'y s'y trouvait (avec des zones humides tout à fait précieuses pour le vivant) : ils ont dit , "nous, on veut habiter là, on ne veut pas de cet aéroport!", "ça c'est de la politique!"
L'histoire et les vainqueurs de cette histoire, diront qui avait raison!
"Condamnez-moi, peu m'importe, l'histoire m'absoudra": disait Fidel Castro. Mais comme il a gagné le pouvoir à Cuba (et pas par les urnes, ha la violence toujours la violence) , il a pu se donner raison par la suite...