La mauvaise alimentation des enfants et l'obésité qu'elle entraine est un fléau. Comme toutes choses, celle-ci nécessite une éducation et une pédagogie.Car, il est vrai qu'il ne suffit pas de rajouter en petit et en bas sur les publicités de soda ultra-sucrés: qu'il faut manger 5 fruits et légumes par jour. Créé par le président de Slow food France Jean Lhéritier, les jardins écoles du Roussillon, sont un outil au services des enfants. Ceux-ci retournent aux champs pour leur plus grand plaisir et pour se rendre compte que fruits et légumes ne poussent pas sur l'arbre à boîte (le le lait sur l'arbre à brick de lait) . L'acte est meilleur en soit pour les enfants puisqu'il met en valeur les circuits courts. Magali Recke nous explique le fonctionnement de ces jardins école du Roussillon.http://www.slowfood.fr/jardin-ecole-de-slow-food-roussillon
Jardin de réflexion
Quels buts poursuivons-nous ?
- Inciter à de meilleures pratiques alimentaires.
- Faire découvrir l’agriculture durable, en particulier les fruits et légumes.
- Faire de nos enfants des consommateurs éclairés et citoyens.
Quel est notre public ?
- Les enfants des écoles, élémentaires et maternelles, et des centres de loisirs du département.
Quels sont nos partenaires ?
- Des directeurs et professeurs des écoles.
- Des élus locaux en charge des écoles.
- Le SIST Perpignan-Méditerranée
- Des agriculteurs membres du réseau CIVAM bio 66.
Jardin d’action
Que faisons-nous ?
- des potagers bio pour sensibiliser au jardinage durable.
- Des dégustations pour une approche conviviale du goût et du plaisir.
- Des visites d’exploitations et de commerces alimentaires.
- Des séances de cuisine pour donner du sens à ce que nous mangeons.
Quelques-unes de nos animations :
- Conception du potager, préparation du terrain, plantations et récoltes.
- Reconnaissance visuelle, tactile ou olfactive des fruits et légumes de saison.
- Sensibilisation à l’agriculture durable, mise en place d’un composteur. – Conception et réalisation de recettes avec les légumes cultivés.
- Connaissance des circuits de distribution des fruits et légumes.
- Découverte des légumes de variétés anciennes.
Qui intervient ?
L’animatrice à raison d’une quinzaine d’heures par classe, au fil de l’année scolaire.