Objectif Languedoc-Roussillon n'est pas à priori une revue qui balance velue. Bonne revue qui parle de société et d'économie dans la région , mais on ne s'attendait pas à se quelle transforme un sujet marronier comme la franc-maçonnerie en brûlot ! A la hache les francs maçon du 66, dans un article récent link qui scquatteraient les pouvoir locaux sans faire progresser l'intèrêt générale. En outre, on retrouve un certains Victor Chelli de la loge Phénix, qui dénonce les mauvaises pratiques locales.Victor Chelli qui avec Hervé Vigier fait parti des loges libres de Saint Jean qui se sont exprimés à de nombreuses reprises sur notre site.
Franc-maçonnerie, la GLNF en plein doute;l'avis des frères des loges libres de St Jean, Hervé Vigier et Victor Chelli
http://www.larchipelcontreattaque.eu/article-f-66359758.html
"Francs-maçons : un pouvoir occulte et occulté
Avec 2 300 francs-maçons, Perpignan détient une sorte de record régional. Mais la croissance fulgurante des loges n’est pas que la traduction d’un ritualisme exacerbé. L’essaimage dans les élites locales est aussi une tradition…
Discrète, mais pas secrète. Tel est le leitmotiv que la franc-maçonnerie se plaît à répéter. Pourtant, dans une ville comme Perpignan, où le pouvoir n’est pas économique, mais d’abord politique, la tentation de cibler les élus est grande. Et la propension à s’expliquer est faible. La Grande Loge Nationale Française (GLNF), très divisée, garde le silence radio. La Grande Loge de France (GLF) se contente de dénoncer la « presse nauséabonde », sans communiquer davantage. De son côté, le Grand Orient de France (GOF) s’en tient à des clichés sur son action, alliant spiritualité et dimension sociale. « Parce que nous nous élevons nous-mêmes, nous pensons élever la société, énonce Christian Fiches, le vénérable de la loge République, la plus ancienne de Perpignan. Nous sommes peut-être les derniers utopistes. »
Le recul du sacré
La réalité historique commande une autre analyse. Dès le XVIIIe siècle, Perpignan est une ville quadrillée par la maçonnerie. Culturellement, elle prospère sur des terres où la religion est faible. Mathématiquement, les loges pullulent au gré des recrutements et des scissions. Leur nombre a explosé en 15 ans. Avec 2 300 initiés (pour 116 000 habitants), la maçonnerie perpignanaise est pléthorique. Le GOF, en 12 ans, a enregistré la création de trois loges de 50 membres chacune. « Nous sommes défavorables à la création de nouvelles loges et préférons cultiver celles qui sont vivantes, assure Christian Fiches. Nous sommes arrivés au bout de ce qui est tolérable. » Le journaliste Hervé Vigier, après 27 ans passés à la GLNF, l’a quittée en raison de son expansionnisme. « Les obédiences recherchent un recrutement tous azimuts, affirme-t-il. Leur seule logique est de montrer qu’elles sont les meilleures, car les plus nombreuses. Le sacré recule, emporté par le poids du profane. »
Stratégies de l’infiltration
Outre la société civile, les grands ordres recrutent dans des cénacles économiques, administratifs, judiciaires, et surtout politiques. Victor Chelli, ex-trésorier de la GLNF, pense que tout homme politique en vue est recherché par les obédiences. « Par prudence, Jean-Paul Alduy (maire jusqu’en 2010, NDLR) et Christian Bourquin (président du Conseil général des Pyrénées-Orientales jusqu’en 2010, NDLR) n’y sont pas entrés, assure-t-il. Mais ils ont favorisé l’arrivée d’initiés dans leur entourage pour ne pas être trop éloignés des francs-maçons. »
Aristocrates de la pensée
On dénombre une dizaine de frères au sein du Conseil municipal, présents jusque dans le cabinet du nouveau maire Jean-Marc Pujol et à la direction générale des services. Ils seraient tout autant à la tête du Conseil général. D’autres organismes très politisés, tels que les offices HLM ou le centre hospitalier de Perpignan, seraient notoirement truffés de « frangins ». Victor Chelli a quitté la franc-maçonnerie obédientielle en 2003. Trois ans plus tard, il créait Phénix, une loge indépendante qui compte aujourd’hui 17 membres. « Nous travaillons dans l’authenticité du rite, afin que l’individu se perfectionne lui-même et influe sur la société. » Un message que l’on retrouve au cœur de démarches voisines. Implanté à Perpignan en 2010, Dialogue et démocratie française (DDF) est un club de réflexion qui rassemble des frères de toutes obédiences en dehors du temple. « Nous ne sommes ni un ordre ni une fraternelle, précise son vice-président national Charly Muscat. Nous sommes des aristocrates de la pensée, qui se paient le luxe de travailler sur de grands sujets de société, comme la santé, la justice, ou le logement. » Chaque année en juin, DDF édite un livre blanc sur la thématique du moment. Ses destinataires ? Les élus qui en font la demande…
Anthony Rey"
http://www.objectif-lr.com/pages/?all=numero&id=101&sommaire=1023