Depuis l'élection de François Hollande, les déceptions succédent aux déceptions.Il est vrai que la majortité des électeurs traumatisés par le syndrome Jospin en 2002 (les socialistes toujours pleins d'eux-même, et Jospin en particulier, n'ont pas passé le premier tour, se faisant doubler sur leur extrème droite par Jean-Marie Lepen) vote en tremblant pour le "vote utile". Là encore les socialistes sont persuadés que c'est eux que l'on veut. En amont de leur profil psychologique (pas de leur réflexion) il y a le club de réflexion, le lobby, "think tank" Terra Nova" link (rien à voir avec la série) pour qui la modernité de la gauche, link c'est d'être de droite parce que pour lui: les socialistes ne gagnent plus une élection avec l'ouvrier, les précaires et de manière générales, les classes populaires.Même s'il auto intitule "progressiste".Mais là encore le progrès pour qui?
Pour tout ce qui est décision de gauche, comme des lois sur la séparation des banques de dépots et investissements, contre les licenciements boursiers, la mise en place d'une taxe Tobin link, la réquisition des logements vides (pas qu'en faire l'invocation) etc, est remise à plus tard. Tandis que les mesures qu'on appelle pudiquement " sociales libérales", elles sont applicables immédiatement. Hausses de l'électricité, du gaz, des cigarettes, taxe sur la bière: tout cela pour pouvoir tenir les 3% d'un pacte budgétaire européen non renégocié par un François Hollande ,trop timoré, face à une Angéla Merkel qui attend des élections dans un an pour réviser éventuellement sa position de blocage de l'espace communautaire.Résultat c'est la chute dans les sondages pour lui et son premier ministre Jean-Marc Ayrault:La cote de popularité de François Hollande continue de s'éroder à 42 % d'opinions favorables (- 4) contre 49 % d'insatisfaits (+ 9), dans le baromètre d'octobre d'OpinionWay à paraître lundi dans Metro. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, plonge à 40 % d'opinions positives (- 6) contre 45 % de mécontents (+ 12). Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, gagne dix points à 55 % d'opinions favorables contre 26 % de mécontents. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, perd cinq points à 29 % d'opinions favorables contre 43 % d'insatisfaits.(L'enquête a été réalisée par téléphone du 28 septembre au 4 octobre auprès d'un échantillon de 1 004 personnes âgées de 18 ans et plus).Accentué encore après le rapport Gallois link qui explique entre autre chose que le coût des salariès est trop élevès en France, son "choc de compétitivité" se fera au travers de la hausse de la TVA recyclée de Sarkozy link (évitant soignement que ce qui coûte plus cher à l'entreprise ce sont plus les actionnaires) Sur 1.004 personnes interrogées par l'institut CSA pour Les Echos mardi et mercredi, 62% considèrent que cette décision n'est pas justifiée. Seuls les cadres et professions libérales y sont majoritairement favorables (67%), alors que 74% des employés et ouvriers y sont hostiles. Bref, comme le raillé un humoriste: "Sarkozy a trouvé un moyen pour être en haut dans les sondages: il fait appliquer sa politique par François Hollande!"
Et socialistes sur le plan locale me direz-vous? Ils sont coincés entre godillisme partisant et la soumission au baron Christian Bourquin.
Dans les réseaux sociaux, on entend et on voit les protestations assourdis par les médias de masse en voici un petit florilège
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