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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 18:46

“Même collé amoureusement au chêne, le lierre ne se dévoue pas toujours à l'arbre.”

De Laurent Laplante / L'Utopie des droits universels

Tremble Louis Aliot, les ambitions s'aiguisent sur les trottoirs de la ville à l'horizon de l'an 2026 . N'oublies pas non plus d'enlever les parquets de l’hôtel de ville, afin qu'ils ne soient pas rayés par la volonté de puissances en mâchoire aux dent de sabres de chamalow : #lesfauvessontlâchés .

La vice-présidente de l' Occitanie, après avoir rejoint le partie "Place publique" https://place-publique.eu/de Raphaël Glucksmann 

vient de créer une nouvelle association pour préparer en avance l'après Aliot !

Une initiative, oui, mais plus qu'une simple réunion d'intentions, plus qu'un slogan à coller sur les murs de la ville.Perpignan, Unis pour 2026 : quatre mots balancés comme un pavé, avec le poids de ce qui doit être construit ou rien.

Une association électorale comme une terre promise, pour Perpignan, ce bout de territoire un peu brûlé, un peu beau, tout en tension. On y cherche autre chose. Pas juste des visages pour les affiches, non, un souffle, une force pour cette ville-frontière qui sent l’Espagne et le sel.

À la tête de cette alliance, ils sont trois. Jean Codognès, ex-député, celui qui a porté l’écharpe, le poids des batailles, les compromis aussi.

Mais il revient, droit et franc, le regard vers l’avant, ses idéaux socialistes un peu cabossés, mais là, intacts. À côté de lui, Agnès Langevine, écologiste jusqu’au bout des idées. Elle croit, elle, à un monde vert, planté de principes comme d’arbres. La terre, l’air, la ville. Elle se bat pour qu'on respire autrement, mieux, pour une Occitanie où chaque arbre compte, où chaque geste devient politique. Et puis, il y a Jacqueline Markovic, celle qui connaît les jeux d’ombre, les réseaux, la mécanique sociale. Conseillère de l’Hérault, elle tient la stratégie comme d'autres tiennent la main d'un mourant. Elle sait ce qui relie les gens, elle sait jouer avec les signes et les écrans.

Dans leurs statuts, une promesse faite aux autres. Pas d’illusion de grandeur, mais une visée claire : « fédérer les citoyens, unir la société civile, les acteurs économiques, les personnalités du champ républicain. »

C'est ça leur but, un champ de bataille où le social, l’économique et l’environnemental ne se font plus la guerre mais avancent d’un même pas. Ils parlent de demain avec des mots simples, droits, comme si le combat pour les gens, les vrais, ne pouvait se dire qu’avec des mots de tous les jours. Une Perpignan engagée pour les siens, avec en tête les menaces climatiques, et le besoin de vivre malgré tout.

Les papiers disent que l’association aura une fin, le 1er janvier 2035. On clôturera les comptes, on éteindra les lumières, et on passera le témoin.

Les actifs ? Rien ne sera dilapidé. Si elle meurt, cette association, ce sera pour nourrir une « formation politique du champ républicain » ; sinon, elle ira gonfler les fonds de la « Fondation pour l’écologie politique », et, si vraiment tout est éteint, la Fondation de France ramassera ce qui reste.

Quant à la conformité, ils la feront sans grands discours, en élisant leur trésorier, leur commissaire aux comptes dans une pièce vide, sous la lueur d'un néon, sans applaudissement, sans éclat. Là où naît l’engagement, austère et droit. Une page, blanche et neuve, où commencer l’histoire autrement.

Agnès Langevine était déjà candidate aux municipales de Perpignan en 2020. Et s'est retirée du deuxième tour, alors qu'elle pouvait se maintenir impossibilisant la présence de la gauche dans l'opposition du conseil municipal

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