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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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27 juin 2021 7 27 /06 /juin /2021 15:22

 Mikaël Meusnier​ a tenté de rebelotter pour le train de fret avec Jean Castex à Prades. Il n'a pas franchi le deuxième cercle de sécurité, mais il a transmis un message et un document.

à l'occasion du retour du premier ministre et maire de Prades, Jean Castex à Prades pour le vote du deuxième tour des élections départementales et régionales, il a nouveau été abordé comme la semaine précédente par un cheminot, pour la relance du train de fret Perpignan / Rungis http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/06/jean-casteix-aborde-par-un-cheminots-alors-qu-il-allait-voter-a-prades.html. Le cheminot lui a aussi transmis la déclaration du 25 mai https://www.youtube.com/watch?v=UepnAIfJpMY&t=2s

"La CGT-Cheminots sur le « sentier de la guerre »

 
La CGT-Che­mi­nots re­prend le com­bat. Le syn­di­cat ma­jo­ri­taire à la SNCF ap­pelle à une jour­née de mo­bi­li­sa­tion le 22 juin.
 
Avec en ligne de mire, un sys­tème fer­ro­viaire « dans l'im­passe (struc­tu­relle et fi­nan­cière) qui conduit à son af­fai­blis­se­ment, à des re­culs so­ciaux sans pré­cé­dent, et donc à de nouveaux épisodes de conflictualité très dure ».
 
Laurent Brun, son se­cré­taire gé­né­ral, qui s'ex­pri­mait lors d'une confé­rence de presse le 9 juin, es­time en effet que « le Covid a per­mis de fer­mer le cou­vercle sur la co­cotte-mi­nute “. Mais, selon lui, “les re­struc­tu­ra­tions dans l'en­tre­prise n'ont pas cessé “. Et de pour­suivre : “ Si Jean-Pierre Fa­ran­dou a com­pris qu'il de­vait ces­ser le dis­cours pro­vo­ca­teur de Guillaume Pepy, ses actes sont le contraire de ce qu'il dit. Comme par exemple quand il dit “Tous SNCF” mais qu'il pré­voit des fi­liales dé­diées avec des che­mi­nots trans­fé­rés à chaque fois qu'il faut ré­pondre à un appel d'offres ».
 
Le syn­di­ca­liste dé­nonce l'ou­ver­ture à la concur­rence qui « coû­tera struc­tu­rel­le­ment plus chère ” que le sys­tème ac­tuel “ car beau­coup plus com­plexe à mettre en place “. Selon lui, “ avant même de faire rou­ler les trains, les ré­gions doivent sub­ven­tion­ner les can­di­dats “. Ce qui leur coûte des mil­lions d'eu­ros. De plus, les lots ou­verts à la concur­rence, de taille ré­duite, “ ne per­mettent pas la mas­si­fi­ca­tion “. Or, ajoute-t-il, “ on nous ex­plique ha­bi­tuel­le­ment que les fu­sions per­mettent de faire bais­ser les prix “. Enfin, il pointe les condi­tions de tra­vail qui de­vraient se dur­cir. “ Un exemple : 39 che­mi­nots se­ront concer­nés par la liai­son Nancy-Contrexé­ville que Grand Est veut ou­vrir à la concur­rence. Dès qu'il y aura un ma­lade ou des congés ac­cor­dés, cela va être très com­pli­qué. Cette ri­gi­dité se ré­per­cu­tera sur les condi­tions de tra­vail “. Côté voya­geurs, la ges­tion des ho­raires et des cor­res­pon­dance va se dé­gra­der, es­time-t-il. “ On est sur des lo­giques de PME, pas sur des lo­giques in­dus­trielles », re­grette-t-il.
 
Il s'in­quiète aussi d'une pos­sible re­mise en cause des fa­ci­li­tés de cir­cu­la­tion. « L'Etat vou­drait sup­pri­mer les fa­ci­li­tés de cir­cu­la­tion pour les re­trai­tés et les fis­ca­li­ser pour les ac­tifs “. Or, “il y a des a priori sur ses avan­tages qui ne coûtent rien en réa­lité à l'en­tre­prise. C'est un sujet très sen­sible dans l'en­tre­prise et c'est un droit ac­quis qu'on n'est pas prêt à aban­don­ner ».
 
In­ter­rogé sur une éventuelle relance de la réforme sur les retraites, il a indiqué que son syndicat ne res­te­rait pas sans rien faire. « On a fait deux mois et demi de grève contre cette ré­forme, si on la remet sur la table, on ne res­tera pas sans rien faire ».
 
Laurent Brun es­time donc « pro­bable qu'on soit obligé de re­par­tir au conflit “. La CGT-Che­mi­nots est même déjà, selon lui, “ sur le sen­tier de la guerre ».
 
MH P
 
Confé­rence de presse de la CGT le 9 juin
Un cheminot aborde de nouveau Jean Castex à Prades pour la relance du train des Primeurs Perpignan / Rungis
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