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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 20:36

 

"Hubert : Changer le monde, changer le monde vous êtes bien sympathiques, mais faudrait déjà vous lever le matin. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais le monde, il ne vous attend pas, le monde il bouge et il bouge vite ! Et vous n’allez pas tarder à rester sur le carreau moi je vous le dis ! Parce que là vous êtes en vacances très bien, mais à la rentrée..." OSS 117 in Rio ne répond plus

 

LE GRAUPUTÉ & Co: quand EAS 117 est de retour! Romain, le frère d'Hubert Bonisseur de La Bath

C’est qu’il commençait à nous manquer Roro. Pensez, on avait pris l’habitude de le voir serrer maintes mains, avec ses grosses paluches moites dans les rues de cette capitale du grand n’importe quoi qu’est Perpignan. Là où tout le monde échoue, quand toutes les solutions ont été passées au tamis des faisabilités vitales. Un peu d’exercice neurologique, rappelez-vous, les variants n’étaient pas encore de la partie, les masques on s’en foutait un peu, et Romain avait posé ses quartiers Place de la République...
 
pour mener à bien sa conquête réduite de l’Hôtel de Ville de Perpignan. Les petits buffets de rue sympathiques avec la bande, les sourires niais de ceux et celles qui savent que tout est perdu, mais qui font bella figura avec la coupelle de champ’ dans la main, avant de remonter l’haleine pleine de bon sens et d’aïoli fermentée dans leurs berlines chatoyantes. http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/02/perpignan-romain-grau-le-corona-virus-explique-aux-gitans-dans-un-resto-chinois.html
 
C’était, pour les passants curieux, comme un rêve délirant après une overdose de Sprite éventé.
 
La politique est affaire de bipèdes calamiteux. Ils tombent tous dans le panneau de la malversation de Napolitains, de la stupidité de bizutage de promotion à sciences Po. Briller, le temps d’une campagne, face caméra, pour exister au-delà de la masse roupillante. Romain Grau, dit Roro pour les intimes, se paye le luxe de deux savoureuses colonnes dans le Canard Enchaîné du mercredi 17 février. A conserver dans un bocal étanche, car Jeannot.C de Prades, en prend aussi pour son grade sur la Une de la même édition.
 
Ça fait plaisir de voir que la province n’est pas oubliée parmi ces journalistes intrépides.
 
Qu’est-ce qu’on peut bien reprocher à notre Roro ? D’après le Canard, et un secret de polichinelle pour nous les hommes, cet ancien élève de l’ENA, ex-avocat fiscaliste, qui a participé au rachat de New EAS, entreprise en difficulté de 250 salariés spécialisée dans la maintenance des avions, et aujourd’hui clouée au sol. En 2014, il en devient le directeur général. Poste qu’il conservera jusqu’à son élection à l’Assemblée en juin 2017. Copain de Macron, sortant de la même promo Senghor de l’ENA, il se plaît à le rappeler dans les couloirs de l’Assemblée. On le regarde tendrement quand il répète inlassablement cette même phrase dans les coursives de l’institution. Aujourd’hui, les regards sont plus suspicieux.
 
En cause, sa gestion d’EAS plus que douteuse.
 
Le rapport du commissaire au compte met en lumière, ou plutôt plonge dans l’obscurité « Grautesque », le bidouillage nul qui surévaluait les capitaux propres de la boîte à hauteur de 75 333 euros, avec des astuces comptables qui feraient passer les boursicoteurs du dimanche pour des nobels de maths. Tour de passe-passe qui a gonflé le bilan de l’exercice de 2,76 millions, mais, petit problème, on ne retrouve rien dans les caisses de la boîte. Quatre jours après son élection à l’Assemblée, Roro, reçoit missive du commissaire aux comptes. Rapport du 22 juin 2017 :
 
« En raison des faits exposés ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure de certifier que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre société. »
 
Les syndicats d’EAS, ne pouvaient pas saquer Roro, trop mordant, radin pour toutes augmentations, et se voyant déjà en haut de l’affiche parisienne de LREM. En avion c’est bien connu, on vole haut. Pour ça c’est ok, se faire élire député, toucher un salaire confortable de 8000 euros brut par mois, mais surtout, et c’est là que ça devient cocasse, prendre la présidence d’une « mission d’information commune sur les entreprises en difficulté du fait de la crise sanitaire » un an après le début de la pandémie, on avale notre rancio sec de travers et le commissaire au compte se tape un infarctus.
 
On constate la réactivité de nos chers députés, un an, pour mettre en place cette mission guerrière, avec un cavalier pas franchement adepte des calculs comptables transparents.
 
Les Grau & Co sont plus rapides à voter le maintien des néonicotinoïdes massacreurs d’abeilles (nos quatre députés masqués des P.O l’ont voté), pour aider ces pauvres betteraviers à sucre que l’on croise sur les parcours de golf en Normandie. Sauvons les betteraves (inexistantes dans les P.O) et que les abeilles et l’humanité crèvent.
 
Députés des P.O un métier ? Non, un sacerdoce.
 
Toujours cette franchise de l’acte splendide, cet instinct grégaire du vote de masse pour faire corps et sourire avec le maître régent. Ce sont par ces actes valeureux, bons pour la planète et le futur de nos enfants, que nos quatre députés savourent leur petite vie parisienne de courtisans provinciaux, loin des quartiers pauvres de Perpignan et des vrais combats à mener contre l’ennemi si décrié qu’était Aliot pendant les municipales. Où sont donc passés ces combattants de la démocratie ? Évanouis, déjà effacés des mémoires, ne parlons pas de bilan, il n’y en aura pas. Et tant pis pour les abeilles, symboles de l’ordre, du divin et du travail bien fait. Nos quatre députés ne l’ont pas pigé et les ont anéanties par leur vote de la honte. N’est pas Napoléon qui veut.
 
 
 66 Dépatement de la bête: le Canard déchaîné sur le  GRAUPUTÉ & Co ! par le Professeur Shadoko
 66 Dépatement de la bête: le Canard déchaîné sur le  GRAUPUTÉ & Co ! par le Professeur Shadoko
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