La trêve des confiseurs a bon dos, Perpignan se fige avec l'hiver le froid et la campagne avec, en attendant janvier et ses galettes où les vœux seront rois! Pieux, les vœux, ils ne vaudront que les prix des galettes et des mousseux tièdes servis avec...
En attendant sur les réseaux sociaux et dans les médias on nous donne à voir une mise en scène de listes (de course, Zezette va chercher le pain) . Il est frais mon poisson semblent dire leurs lèvres, mais le son ne sort pas . Alors comme dans le cinéma muet , on est obligé de grossir les traits des acteurs,et eux-mêmes d'accentuer leurs mimiques pour donner dans la compréhension. La presse quant à elle, écrit les pancartes d'explications pour donner de la voix à ce qui ne s'entend plus. Lorsqu'on apprend qu'une personne sur trois à Perpignan vit sous le seuil de pauvreté https://www.franceculture.fr/politique/a-perpignan-la-pauvrete-qui-nen-finit-pas?fbclid=IwAR2CXRmXwzYDaEjIiG8jyYDTJ0uWoSLpPKVqjuXuo6SqvtwekgXRIWuEExE qu'est ce que les acteurs de cette campagne dont la plupart , on eut ou on encore des mandats sur ce territoire on encore à dire?
Il est là le décalage ou l'absence de son . C'est cela qui rend leur discours muet: le déni de la réalité. La plupart des candidats ne vivent pas la réalité de la plupart : "les statistiques ne saignent pas, c'est cela qui compte !" disait Arthur Koestler .
Ne pas reconnaître l'état de pauvreté de la ville , c'est un système défensif, qui veut que pour continuer de vivre dans l'aisance et me sentir légitime dans mon bain chaud, je doive dénier le réel ou dire que les pauvres, comme les femmes en mini-jupes l'ont bien cherché: il n'y a pas de viol social!