Au lendemain des attentats islamiste en Isère, en Tunisie et des vagues de migrants en Méditerranée, le Front National avait choisi de faire le bilan d'un An d'activité au parlement de Strasbourg, à Perpignan . Pas plus de 40 manifestants (dédiabolisation ou apathie?), et par contre beaucoup de camions de CRS.
Avec 24 eurodéputés et un groupe regroupant la tendance souverainiste en Europe, le Front National fait désormais poids au parlement européen. Dans le discours de Marine Le Pen, on parle bien-surs d’émigration, mais pas que...écologie, sécurité alimentaire. Des grands absents, Jean-Marie Le pen et Florian Philipot pourtant députés européen sous l'étiquette FN . Présents le député mariniste Gilbert Collard et le maire de Béziers soutenu par le FN, Robert Ménard, dont l'arrivée a suscité un mouvement dans la foule, qui semblait avoir avec lui, un rapport sentimental. La foule, oui, parce qu'il y avait...Mais une foule dont la majorité de l'age laissait à craindre une canicule prochaine (un électorat à bien hydrater).
Après le discours de Marine Le Pen la presse est invité à l'interviewer à l'étage. Comme une nuée de mouches autour du personnage politique, elle subit les volées de questions. BFM a droit à un entretien retransmis, une télé allemande avec journaliste hispanophone panaméen (la post-modernité) et aussi l'archipel contre attaque. Pas de questions locales, mais de la géo-politique: leur nouveau groupe au parlement européen, le traité trans-atlantique, ses rapports à la Russie, la Grèce, la menace d'une guerre en Europe avec la pression américaine sur l'Ukraine.
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La première interview en 2011