Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
  • Contact

Profil

  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!

Recherche

23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 15:40
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏

« Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable. » (Lénine)

J’aime bien cette citation, atemporelle, d’hier et d’aujourd’hui. De quoi méditer sur ton sort petit Frantsouz et sur le sort de tous ceux qui vivent dans des démocraties bourgeoises et libérales, je vois en lisant ta presse, qui n’est pas très bonne dans l’ensemble, que tu as des soucis avec ton économie, que ton voisin allemand t’embête (nous, en Russie, nous avons la solution avec les voisins gênants et peu amènes, inspire-toi de ce que nous faisons en Ukraine ou avons fait en Géorgie et la vie te sourira !), que tu ne sais pas de quoi demain sera fait mais comme le capitalisme t’a fait croire que tu étais taillé comme un loup et qu’il t’a enchaîné à des crédits ou que sais-je, tu es tout apeuré… Heureusement qu’en 1917, nous étions d’une autre trempe avec le Chauve ! Fallait des mecs comme nous pour le grand chambardement, pour le grand badaboum ! Heureusement, pour les Perpignanais, ils ont Jean-Marc Pujol, ce visionnaire, ce Danube euh pardon, cette Basse ou cette Têt de la pensée comme l’autre, tu te souviens et puis ils ont l’Indépendant, pour bien dormir et s’abrutir…

Allez, reprenons la balade, décembre est là et ses nuits qui commencent à 16h15 et ses températures négatives, de quoi te sculpter un homme, digne de la statuaire grecque et de la Révolution !… Souviens-toi, la dernière fois, je t’avais laissé sur la Place rouge, en plein 7 novembre 1941, bon je t’avais aussi parlé de la blonde donzelle-fille de son père et de ton Grollande et de Ramzan Pujol (Ramzan fait comme Jean-Marc Pujol ou vice-versa, il offre des voitures, des Jigouli, à ses électeurs et aux citoyens méritants…), mais ça c’est à cause de ce koulak de Nicolas qui m’exploite. Le Kremlin, c’est quand même pas mal comme crèche, pas étonnant que Blondin y soit si attaché, probablement jusqu’en 2024, en dépit des manœuvres de ces chiens d’Occidentaux qui croient nous faire du mal avec leurs sanctions et cherchent ainsi à susciter l’ennemi de l’intérieur, la cinquième colonne. Ils n’ont pas encore compris que nous les attendons sur le terrain, mais en fait, ils ont la frousse.

Je reste dans l’hyper-centre, hors de question que j’aille en banlieue, ce « paillasson devant la ville où chacun s'essuie les pieds, crache un bon coup, passe » comme l’écrivait votre Céline, qui bien qu’étant droitier me plaît assez. A chacun ses contradictions. Parenthèse, je relis son « Voyage au bout de la nuit », cela va très bien avec les nuits hivernales moscovites, bonne littérature capitaliste. A mon avis, petit Frantsouz, cet écrit te serait également utile par les temps qui courent par chez toi…

Bon, je prends à gauche, comme le veut la tradition et Olivier Rouquan, pas envie de prendre à droite, comme tes politiques, qu’ils soient de gôôôôôcheuh ou de drouête, petit Frantsouz et je vais vers le Manej. C’est devenu un lieu d’exposition. A l’origine, car nous avons le sens de l’histoire, ce bâtiment avait été érigé pour commémorer la victoire sur Napoléon, puis après c’était devenu une école pour la garde à cheval. C’est un architecte frantsouz, un certain Bové (pas votre koulak moustachu, dangereux gauchiste, tu le sais, le gauchisme, souviens t’en, c’est la maladie infantile du communisme comme disait mon pote le Chauve), qui a conçu le plan de la chose ainsi que le Bolchoï. T’as une expo Erik Boulatov à voir, allez entrons, je suis d’un naturel curieux, c’est mon côté tchékiste, j’aime voir, savoir, regarder, me taire, absorber… Je suis l’homme sans visage, ou plutôt aux 100 visages… Rrrrrah, j’enrage, encore un à qui le régime avait tout donné et qui crache dans la soupe. Tu les nourris, tu les habilles et comment ils te remercient ces artistes pourris, qui ne pensent qu’à singer l’Occidental ou à lui complaire car il veut des dollars, l’artiste, et bien il te crache à la gueule l’artiste, la petite pute. Au Solovki, bystro !!!

Bon, à sa décharge, lui, il a plutôt vécu la décadence de l’empire, l’époque où l’URSS faisait rire ces pourceaux occidentaux. Il n’a pas vécu l’Epopée, eh oui, je lui mets une majuscule à notre épopée qui a ébranlé le monde et dont je t’ai déjà parlé, je sais, je radote mais je suis vieux. Sois gentil avec moi camarade… Relis « Cavalerie rouge » de Babel (bon, lui, il a mal fini, il avait dit du mal de Jo le moustachu alors les organes s’en sont chargés, ce qui n’a pas empêché le chef des organe de l’époque, un certain Iejov, d’y passer ensuite, un vrai père Ubu ce Jo le moustachu, comme quoi, quand la machine s’emballe… faut lire « L’évangile du bourreau » des frères Vaïner sur le sujet), relis « La garde blanche » de Boulgakov pour humer l’histoire. Moi, pour l’épopée, j’ai donné et les jeunots de mon époque, ils avaient le choix, ou rouge, ou blanc, ou anarchiste (tu te rappelles de Makhno en Ukraine… ben avec toutes leurs armées privées, il me semble bien que l’Ukraine est retombée dedans). Et on se foutait sur la gueule, à mort ! Mais bon dieu, au moins ils vivaient (euh pas longtemps mais intensément), pas comme les jeunots d’aujourd’hui, qui sont tout racornis, qui ne pensent qu’à manger, se saper, baiser, aller à Antalya, Phuket ou que sais-je, le règne du mauvais goût en tout cas… Je sais, j’ai déjà dit ça mais je suis vieux et tu diras un peu réac’ et puis la façon de vivre des gens aujourd’hui ne m’inspire guère, c’est un troupeau. Un véritable élevage de porcs en batterie à l’échelle planétaire. Si les porcs étaient en liberté à bouffer des glands comme en Espagne, mais même pas ! Ah, nous sommes bien loin de l’honnête homme du 18èmesiècle, nous sommes bien loin du Condottiere d’André Suarès ! Nous sommes dans la vulgarité la plus grégaire (mais n’est-ce pas votre conception de la liberté, chers Occidentaux) et elle a déferlé partout sur le monde ! Du malheur d’avoir de l’esprit comme l’écrivait Griboedov. A l’époque, dans les années 20-30, tu avais de l’art, de la vraie peinture avec les Gontcharova, les Lentoulov, les Malevitch, El Lissetski et consorts, de la photo avec Rodtchenko, de la vraie littérature avec Boulgakov, Pilniak, Ilf et Petrov… Même chez toi, petit Frantsouz, y avait des bons, de velus, des Céline, des Nizan, des Aragon, des Drieu, des Vailland et même la chochotte Proust... Maintenant, la littérature contemporaine, c’est un peu du pipi de chat. Faut dire que les écrivaillons d’aujourd’hui, y z’ont pas beaucoup souffert, ils vivent plutôt dans le confort bourgeois, ils racontent les vies des autres, le cul bien au chaud, sans soucis.

Bah, je digresse mais j’aime bien parler littérature, art en général. Allez, continuons la balade… Je vais aller à la Loubianka, histoire de me rappeler des bons souvenirs, mon bureau, le thé de 17h00, mes potes, même si y avait pas mal de roulement, roue de l’histoire oblige, et tout. Dans l’Evangile du bourreau, les auteurs t’expliquent que la Révolution, c’est comme une chaudière, faut du bois pour l’alimenter, le tout c’est de ne pas finir dans la chaudière. Petit manuel de survie. Tiens, à proximité, il y a une pierre, des fleurs, des lampions, qu’est-ce ? C’est pour moi ? Approchons… Arrrgl ! Un monument en pierre des Solovki (tu te rappelles, ce monastère, devenu le premier camp de notre système du Gulag, conçu pour redresser les individus par un travail assidu en vue, s’ils survivaient, de leur réinsertion dans la société) dédié aux personnes arrêtées et « assassinées » par la TchéKa-GPU-NKVD-KGB !!!! Mais ils ont perdu la tête !!! Qui a commis ça ? Evidemment, le chauve à la tâche de vin, puisque ce monument date de 1990, sous l’impulsion d’une association, sûrement des agents de l’étranger payés par la CIA, « Memorial ». Bon, il est dit qu’entre 1920 et 1926, 40 0000 personnes sont passées par ce genre d’épreuves, tu remarqueras au passage qu’à l’époque, c’était moi le boss, j’ai bien travaillé, je suis du genre appliqué et méticuleux. Mais fallait ça, contre les ennemis du prolétariat et les saboteurs et ils étaient nombreux, tellement nombreux que même Jo le moustachu a également donné de sa personne pour que ce pays sorte du Moyen-Age. Et tu as même un plan de Moscou, quartiers par quartiers qui te montre les immeubles où les saboteurs et autres ennemis du socialisme, inféodés aux pourceaux capitalistes, ont été arrêtés. Franchement, c’est sympa, ça me rappelle des bons souvenirs mais en voyant des trucs comme ça, j’ai l’impression d’être jeté dans la poubelle de l’histoire et qu’ils veulent nous ramollir notre vaillant peuple. Je suis dégoûté, parce que tout le monde oublie que sans cela, le pays serait pas ce qu’il est aujourd’hui, y ferait pas peur !! Parce que crois-moi, petit Frantsouz, vaut mieux faire peur et pas avoir l’air trop gentil dans le monde d’aujourd’hui sinon, les autres y te marchent sur les pieds. Et regarde, maintenant avec Blondin, le pays y fait de nouveau peur aux Européens, mais eux c’est facile, ils ont pas d’armée, et même aux Américains. Et toi, ton pays il fait même pas peur, c’est tout juste encore pour l’instant un lieu de villégiature encore agréable… Conforme au projet d’Adolf H. pour la France…

Bon, je vais aller du côté de Kurskaya, continuons la balade arty, comme le dirait un impérialiste new-yorkais globalisé ou un parisien ou un perpignanais des Beaux-Arts, il y a là-bas une ancienne usine reconverti en centre d’art contemporain, Winzavod que ça s’appelle. Eh Perpignanais, tu pourrais faire pareil, mais t’as pas d’usine, t’as que Auchan… Pas mal, joliment retapé l’ancienne fabrique à pinard. Je vais rentrer dans une des galeries avant d’aller me boire un thé à l’argousier, c’est plein de vitamines ça. Et que vois-je ? Drôle de forme… Je vais aller voir le dégénéré qui tient la galerie pour lui demander ce que c’est. Je serre la crosse de mon Nagan, on ne sait jamais avec les dégénérés. Bon sang, il m’explique que cela représente une femme musulmane voilée, c’est une artiste azerbaïdjanaise, Aydan Salakhova, qui a fait ça et ça lui vaut pas mal de problème avec son pays. Le dégénéré m’explique combien l’époque a changé et que ce genre de refoulé revient. Ben oui, je veux qu’elle ait changé l’époque, parce que quand le Chauve et moi étions aux manettes, nous t’avions éradiquer ce genre de Moyen-Age, d’obscurantisme (comme toute religion qui se respecte). Il paraît que toi aussi petit Frantsouz tu as des problèmes avec des barbus dont finalement tu ne sais plus si ce sont des hipsters ou des fanatiques religieux, pour moi, c’est la même décadence. Nous, on s’est battus contre eux, notamment en Asie centrale, ils s’appelaient les basmatchi. Nous, nous étions les vecteurs de la modernité et eux de l’âge de pierre. Nous, nous sommes arrivés chez eux, nous leurs avons dit femme=homme, nous les avons mis à l’école et au travail, histoire d’en faire autre chose que des parasites ou des bouffeurs de cailloux ou de plov, puis nous avons dilué leur religion dans la vodka. Et le tour était joué. Tranquille jusqu’à l’arrivée du chauve à la tâche de vin qui a libéré tous les nationalismes et les traditionalismes les plus rétrogrades. Ah, tu peux le regretter ce salopard, moi pas, il nous a mis un sacré bordel. Heureusement, les satrapes locaux, que nous avions bien formé, devant lesquels tes dirigeants se prosternent aujourd’hui parce qu’ils ont du pétrole et du gaz, ont suivi notre voie et ces pays ne se sont pas transformés en Babaristan. Tiens, c’est marrant de voir tous ces Français, Allemands, Italiens, Britanniques et tutti quanti venir baiser les babouches des grands bey de la région, parce qu’ils espèrent capter la molécule de gaz (en fait ce sont des ingrats, ils ne veulent plus de gaz russe parce qu’ils disent que nous sommes méchants, mais si nous étions vraiment méchants, à l’heure qu’il est, ils auraient froid, notamment les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, les Roumains, les Bulgares, les Grecs, les Italiens, les Baltes… ça en fait des ingrats, ça en fait du monde au guichet !). Mais comme ils sont nuls en géographie et trop centré sur leur petite Europe étroite, ils oublient de regarder plus à l’Est et s’ils regardaient, ils comprendraient que ce gaz, il est pour les Chinois… Faut les comprendre les Chinois, camarade Européen, contrairement à toi, ils travaillent, ils en mettent un coup… Les Chinois aujourd’hui, c’est ton usine et ta banque, grâce à eux, tu vis à crédit…

Bon après, l’art contemporain, retour aux fondamentaux, faut se laver la tête quand même, après tout ce caca. Je vais faire un tour au Musée des forces armées, sous le patronage du Ministère de la Culture. Eh, Frantsouz, c’est pas chez toi qu’un Ministre de la Culture patronnerait un tel musée, il préfère subventionner des théâtres où des gens à poil hurlent leur haine du système mais touchent leur chèque ou des peintres qui font caca sur leur toile et te disent que c’est du lard (plutôt du cochon) !! C’est magnifique comme endroit ce musée, tu y as même un café-restaurant à l’intérieur. Bon, je passe sur les guignolades de l’époque impériale, pour arriver dans le dur : la guerre civile et notre grande guerre patriotique. Tu as une salle entière consacrée à la parade de mai 1945, avec les bannières prises aux Teutoniques. Tu as des armes, des uniformes, tout ce qui rend l’époque, là tu le sens, mmmh c’est bon. Et puis après, tu as toutes nos guerres : guerre froide avec les débris de l’avion U2 (1960), nos conseillers militaires en Afrique, au Viêt-Nam, à Cuba, Afghanistan, Perpignan…, les conflits consécutifs à l’effondrement de l’empire à cause de salopard de chauve à tâche de vin (Transnistrie, Abkhazie, Tchétchénie, Saint Jacques en 2005, Cité Bellus en 2…). Et dehors, tu as les fleurons de l’industrie d’armement soviétique (chars, avions, hélicoptères, SS20…), hummm, si tu raisonnes en bon capitaliste, c’est bon pour la balance commerciale, ça ! Ce musée, c’est toute notre histoire à nous. Il en dit long sur notre rapport à la guerre. J’ai entendu, en le visitant, un gamin, un petit Européen, dire « toutes ces armes, ça donne l’impression que les Russes ont peur ». Mais non, nous n’avons pas peur, nous avons juste été envahis pleins de fois, les Mongols, les Suédois, les Polonais avec les Lituaniens, les Français, les Allemands, sans compter l’ennemi de l’intérieur, le séparatiste, comme les Tchétchènes. Parenthèse cependant pour le séparatiste, qui s’il agit dans un autre pays pas gentil avec nous, peut recevoir notre soutien (Transnistrie, Abkhazie, Donbass, Saint Jacques à Perpignan) parce que tout de même, faut pas rigoler avec le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Moi, je suis un internationaliste. Sans être mesquin, petit Frantsouz, nous, on gagne (presque) toutes nos guerres, tandis que toi, tu as un peu le ventre mou. Tiens, tu as grossi, il me semble, un conseil, bouge, bouge parce que le monde va vite, crois-moi, à moins que tu ne veuilles devenir qu’un lieu de villégiature pour de riches Chinois fatigués, à qui tu offriras ton vin, ton camembert et le cul de tes filles ou de tes garçons, car tu n’es pas très regardant sur les pratiques d’après ce qu’il me revient, tu es même ouvert… Moi, ce musée m’a ragaillardi, je repars comme en 1917 !! Gaffe, un des jours, je pourrais débouler à Perpignan… En m’attendant, lis d’une seule main les petits contes de ce coquin d’Henri Lhéritier, cela te maintiendra en forme, c’est toujours mieux que l’Indépendant ou Guillaume Musso !

Voir aussi:

Chroniques Moscovites

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/tag/chroniques%20moscovites/

Chronique moscovite (5) : Les Grollandais parlent aux Russiens‏! par Félix Dzerjinski

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2014/12/chronique-moscovite-5-les-grollandais-parlent-aux-russiens-par-felix-dzerjinski.html

Chronique moscovite (épisode 4) :FN, Emmenez la pompe à Phynances!! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2014/11/chronique-moscovite-episode-4-fn-emmenez-la-pompe-a-phynances-par-felix-edmundovitch-dzerjinski.html

 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
 Chronique moscovite (épisode 7) : A la guerre, comme à la guerre! par Félix Edmundovitch Dzerjinski‏
Partager cet article
Repost0

commentaires