Pendant les élections municipales le peu de débats qui ont été organisés par les médias locaux et l'université ne l'ont été que par pure forme. Les premiers parce que traditions oblige mais sans enthousiasme aucun (plus concentrés sur le dispositif, que sur le contenu et la réelle possibilité de débat) et les seconds pour demander à chaque candidat ce qu'ils feraient pour l'université au cas où ils seraient élu (tu l'as vu mon nombril) . L'élection n'était donc pas présenté par la représentation médiatique comme un enjeu: il y a-t-il un lien avec les 60% d'abstention? Pire encore pour les élections européennes, avec les résultats que l'on sait, fort résultat du front national et forte abstention...
Le débat permet une énumération, une représentation des problèmes: bref de mettre les mots sur les maux! Une fois identifiés, on peut avoir confrontation sur leurs solutionnements.
Mais ici, pas de débats médias et université manquent à leur fonction. Le débats, c'est aussi le point de rencontre et de socialisation des citoyens. La discussion, l'expression d'idée évite la violence qui intervient justement lorsqu'il n'y a plus moyen de discuter.
Alors pourquoi ceux qui ont vocation à organiser des débats toutes l'année pour faire vivre la vie démocratique, ne font pas et lorsque d'autres organisent n'en font pas l'échos où le compte rendu?
Ils vous répondront que c'est compliqué (pour eux tout l'est, tant est forte aussi leur capacité à se noyer dans un verre d'eau à moitié plein ou à moitié vide, c'est selon).Que cela demande des moyens techniques, financiers ou humains dont ils disent ne pas disposer...Ou encore que cela n'intéresse pas les gens (Non, ça ne vous intéresse pas, n'insistez pas!) La vérité, c'est qu'ils sont noyés dans leur routine et englués par leur paresse. Dans la mesure où, ils ne risquent rien pensent-ils à ne pas faire, ils ne dérangeront pas l'heure de l'apéro pour cela!
Pendant ce temps la cocotte minute gronde, jusqu'à la prochaine explosion!
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