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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:00
France,Perpignan:Pujol a sauvé la République! Donc, la République ? par Gérard Gourmel

Comme à l'ordinaire, un gouvernement « de gauche » subissant un désaveu cuisant suit la pente de son adversaire.

Si, à droite, on poursuit en général le mode « nous vous avons compris, nous irons plus vite », donc vers l'ultra-libéralisme, ce qui est cohérent avec l'électorat UMP-UDI etc, une spécificité socialiste tient à ceci: quand un électorat de gauche se sent trahi par une première partie de mandat et sanctionne l'éternelle tentation sociale(?)-démocrate très libérale du PS, le PS vire encore plus à droite, bien évidemment pour tenter de convaincre d'autres électeurs, au centre, voire plus à droite, voire encore plus à droite.
Soit très exactement, la même posture que la droite : « Nous n'allons pas assez vite », et autres « nous n'avons pas été compris » ou, ici « nous n'avons pas communiqué assez » (ne serait-ce pas juste la métaphore de « Français, vous êtes des cons de ne pas comprendre combien nous sommes les plus beaux, les meilleurs ? ».
,
Cette fois, nous touchons presque au sublime.
La feuille de route du Président du conseil général Hollande est très claire :
« D’abord, redonner de la force à notre économie. C’est indispensable ! Ce sont les entreprises qui créent les emplois et nous devons tout faire pour qu’elles y parviennent. Car la première des injustices, c’est le chômage. C’est le sens du « pacte de responsabilité ». Moins de charges sur les entreprises, en particulier sur les bas salaires et, en contrepartie, plus d’embauches et plus d’investissement. C’est un acte de confiance pour tous les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Voilà l’enjeu. Il est décisif pour l’avenir de notre pays. Produire plus et mieux, produire en France.
Ensuite, la justice sociale.
Au Pacte de responsabilité, doit correspondre un pacte de solidarité dont le premier pilier est l’éducation, et la formation de la jeunesse ; le second, c’est la sécurité sociale avec la priorité donnée à la Santé ; et le troisième, c’est le pouvoir d’achat avec une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés.
Pour y parvenir, le gouvernement aura à mettre en œuvre le programme d’économies budgétaires que j’ai annoncé.
Il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies. Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart. Il s’agit de transformer notre Etat. Il s’agit de réformer l’organisation de nos territoires. Il s’agit de préserver notre modèle social. Bref, d’être plus juste et plus efficace.
Le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe que cette contribution de la France à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements. Car renforcer l’économie française, c’est la meilleure façon de réorienter l’Europe.
Enfin, je veux terminer par un message d’apaisement et de rassemblement. La France souffre de ses divisions. Elle connaît une crise civique, et même morale. Elle subit une contestation de ses institutions y compris de sa Justice. Elle perd son énergie dans de vaines querelles. Elle cultive une angoisse que les extrêmes utilisent pour attiser les haines et les rejets. La République est notre bien commun. Je ne laisserai aucune de ses valeurs être abîmée ou froissée, où que ce soit sur le territoire national. Aucune forme d’exclusion, de stigmatisation, pas plus que de communautarisme, ne sera tolérée. »


Alors, sur un cahier des charges lourdement économique et très accessoirement social, qui est donc nommé Premier Ministre ?
Ben, le dernier en date premier flic de France. Logique, non ?
Et, à l'Economie ? un juriste, Montebourg


Par contre, Valls, le petit Sarkozy se prétendant de gauche, à Matignon, quel meilleur garant pour le PS d'un possible report de voix de la droite et surtout de l'extrême-droite (« Moi, Manuel 1er, je ne laisserai pas faire le FN : c'est moi qui renverrai les Roms chez eux ») ?
Le « problème » (?) Rom, numériquement (quelques milliers) étant bien sûr fondamental pour la survie de la République française, et à ce titre obsessionnel, sous Sarkozy et dans le discours Valls.
Au fait, pourquoi ?

Et, après les diatribes de Valls à l'égard de la « non-République » Dieudonné etc., outre quelques micro-organismes de l'extrême-droite, parions que désormais, ce sera plutôt la gauche de la gauche qui sera visée ?


Alors, ici, à Perpignan, la République, une, indivisible etc. a été sauvée. Et Pujol, Républicain s'il en est, réélu.

Outre sa liste (tous plus que républicains et sans aucun lien avec le FN, il va sans dire), avec le soutien officiel du Parti Socialiste, du Parti Communiste, des Jeunesses Communistes, du NPA, du PG non historique de la liste Belliard (sur un projet « reconstruire la gauche » avec JAD) etc., et, faut-il le dire, l'ineffable assistance de multiples autoproclamés « journalistes » de blogs locaux, ne craignant même pas, à l'occasion, de se légitimer de Jean Jaurès (le ridicule ne tue pas, hélas).


La presse nationale titre quant à ces municipales : « Résultats municipales à Perpignan : l'UMP tient Louis Aliot en échec ».
Et le FN évoque un « seul contre tous ».
En l'occurrence, la vérité, hélas, relève du FN.


On ne peut pas jouer sur tous les tableaux.


Pujol, les reliquats Alduy, UMP, Udi, nationalistes catalans, Modem, les ex-FN de la famille de Noell et autres recyclés, les nostalgiques de l'Algérie française, j'en passe et des meilleurs, pour le coup soutenus par PS, PCF, JC, « PG » etc, font
21786 voix (55,11 %)
contre
17744 voix
au seul FN (eh oui, seul contre tous, aussi affligeant que cela soit : le jeu de dupes monté sur ces municipales démontrerait que le FN seul fait presque jeu égal, seul, contre un spectre s'étendant du NPA à la très très droite de l'UMP )


Et, quant on évoque la participation accrue au 2ème tour à Perpignan, le résultat pour le moins curieux ne serait-il pas : les blancs et nuls.
1337 au premier tour, 3649 au second.


Des électeurs de gauche se refusant à jouer au jeu « clientèlisme » « communautarisme » ?
Des électeurs se refusant à trancher entre un non-avenir Aliot vs Pujol ?
Ou des « obligés » du système en place ?, poussés à voter mais objectant ?
Bref, hors de cette poubelle, tout reconstruire, une urgence ?

Voir aussi:

http://www.larchipelcontreattaque.eu/2014/04/jean-marc-pujol-il-nous-a-sauve-du-fascisme-il-peut-bien-prendre-l-agglo-par-nicolas-caudeville.html

Jean-Marc Pujol: il nous a sauvé du fascisme, il peut bien prendre l'agglo! par Nicolas Caudeville

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